De l’écrit à l’écran… La Bataille des cinq armées


Après un an d’attente depuis La Désolation de Smaug, j’ai eu l’occasion d’aller voir en avant-première La Bataille des cinq armées, le dernier volet de la trilogie du Hobbit. Oui, une trilogie sur un roman d’exactement 312 pages dans son édition du Livre de Poche. Là n’est pas la question, j’ai fait mon deuil d’une adaptation fidèle de ce roman (l’un de mes favoris envers et contre tout), et d’une adaptation fidèle d’un livre de manière plus générale.

En sortant de la séance, après quelques trois heures de visionnage de ce film, j’avoue que ma réaction à chaud a été plutôt négative. Maintenant, l’heure est venue de poser par écrit et de manière ordonnée mon avis sur ce troisième volet du Hobbit.

Encore une fois, et pour pallier les commentaires agressifs/trollesques/non réfléchis, je tiens à préciser qu’il s’agit là de mon ressenti vis-à-vis de ce film, de ma propre vision des choses. Ceci n’est en aucun cas une vision universelle (le cas contraire serait des plus tristes).


Pour commencer par le sujet qui fâche, parlons un peu du rajout d’histoires parallèles dans un film basé sur un roman. Si ce rajout peut ajouter de l’épaisseur à l’intrigue du film, et bien entendu que cela ait un lien avec l’histoire principale, je n’ai absolument rien contre lui ! Oui, et même si cela ne figure pas dans l’histoire originale. Car une adaptation reste au final la vision de celui qui la réalise, et je dois avouer que j’apprécie celle de Peter Jackson, et ce depuis le Seigneur des Anneaux. 
Ainsi, la chasse conjointe des Istari et des elfes contre Sauron, qui crée ainsi un lien, presque une préquelle avec le Seigneur des Anneaux, ne m’a pas dérangée. Au contraire, cela fait faire une pause dans la quête de la compagnie de Thörin tout en proposant un « bonus » à la trilogie. De plus, les deux se rejoignent finalement et créent l’envie (en tout cas pour moi) de regarder à nouveau Le Seigneur des Anneaux
Oui, elle n’appartient pas au Hobbit, mais elle est bien présente dans les Contes et légendes inachevées. Au moins, ça existe.
Par contre, je n’ai vraiment pas apprécié cette histoire d’amour entre Tauriel et Kili. Je n’ai bien entendu rien contre les amours entre elfes et nains, mais cela crée dans les films des longueurs qui atteignent leur apogée dans le troisième film. D’accord, cela crée de l’action. D’accord, l’amour, ça fait vendre. Mais est-ce qu’on était vraiment obligés d’assister aux adieux déchirants des amants lorsque l’un des deux meurt ? Et devait-on vraiment assister au numéro de veuf-ve (je ne spoilerai pas) éploré qui découvre à quel point l’amour est douloureux, et ne songe alors qu’à ce suicider ? 
A mon sens, et vous n’êtes pas obligés d’être d’accord, cette amourette n’amène rien à l’intrigue et semble n’être là que pour des raisons de publicité. Encore, si elle était en filigrane… mais non, elle a pris de plus en plus de place jusqu’au bouquet final, sans mauvais jeu de mot. 

Pour changer de sujet (quoi que), j’avoue n’avoir pas compris l’utilisation de personnages n’existant pas dans le livre (Legolas), ni dans l’oeuvre de Tolkien (Tauriel). 
Dans le premier cas, cela crée un lien avec le Seigneur des Anneaux. Je sais, il n’y avait pas besoin de cela, mais avouez que le clin d’oeil à Gimli était drôle. Pour moi au moins 😀
Quant aux séances multiples de surf, je passerai. Par contre, la propension de cet elfe à défier les lois de la pesanteur atteint des sommets dans le troisième film, et ça devient franchement ridicule. 
Tauriel… On peut invoquer plusieurs raisons à son existence : trop d’hommes parmi les personnages, créer une histoire d’amour dans le film, montrer aux femmes qu’elles aussi peuvent faire quelque chose d’autre que se réfugier dès qu’un conflit pointe le bout de son nez. Certes elle tire plutôt bien à l’arc et le personnage pourrait être intéressant dans d’autres circonstances, sa présence n’était pas obligatoire.
Toujours concernant les rajouts, je me suis à deux reprises demandé pourquoi des vers géants ont été employés pour amener la troupe d’orcs (et quelque gobelins malgré tout) à la bataille pour Erebor. Bon, je l’avoue, l’effet visuel est plutôt réussi pour le coup !

Une petite critique, mais qui tient plutôt de la déploration, vis-à-vis de la musique. J’adore tout simplement les BO du Seigneur des Anneaux, ainsi que du premier film du Hobbit. Néanmoins, j’ai été assez étonnée de constater l’absence de musique spécifique à ce film-ci, pas même la reprise de la chanson des nains du Voyage inattendu. Je ne peux sinon que vous (re)mettre en tête la chanson de La Bataille des cinq armées, The Last Goodbye, interprétée par Billy Boyd (Peregrin Took dans le Seigneur des anneaux).


Pour continuer sur une note plus joyeuse, j’ai beaucoup apprécié la bataille. Certes, ce n’est pas ce que j’imaginais, mais elle est dans l’ensemble restée assez fidèle au texte, dans sa première partie. 
La gniste que je suis a adoré les combats, que les mêlées de la Bataille que celui de Saroumane et Elrond. L’épique était présent, et les charges m’ont tout simplement donné des frissons ! Tout était orchestré, et certains détails m’ont même amusés, notamment les espèces de trolls (résistant à la lumière, mais ne remuons pas le couteau dans la plaie) qui avaient pour mission de défoncer les murs de Dale, ou encore l’armée des elfes jouant à saute-nain. Si si, vous verrez ça dans le film !

Le jeu des acteurs était lui aussi très bon, comme d’habitude. Mention particulière cela dit pour celui de Richard Armitage (Thorïn Oakenshield) qui a très bien interprété la folie et la dégradation psychologique du roi nain en présence du trésor. Les références entre le comportement du nain et celui de Smaug étaient bien faites et ont mis en valeur l’aspect nocif du trésor et de sa convoitise. 
Je cite ensuite, Gandalf, Saroumane, Elrond, Thranduil, Bard,…et Bilbo, dernier mais non des moindres. Martin Freeman a su faire ressortir l’aspect attachant et intègre du hobbit tout en lui conférant quelques mimiques drôles. Peter Jackson a su s’entourer de très bons acteurs pour ses films basés sur les écrits de Tolkien. 

#Le mot de la fin

Je suis encore mitigée quant à ce film. J’ai sûrement oublié quelques éléments qui m’ont énervés ou au contraire qui m’ont plu, mais une chose est sûre, c’est que je n’ai pas été aussi enthousiaste que pour les volets précédents. 


Je tenais à exposer clairement mon point de vue sur ce film, et j’espère que cette petite critique vous aura été utile, ou vos aura au moins plu ! N’hésitez pas à me donner votre avis sur ce film en commentaire, car je ne dispose pas de la vérité générale et universelle, et mon avis ne l’est pas non plus, je le rappelle ! 🙂

Ex Machina


Notre plan de vol comportera quatorze étapes dans les fumées de vapeur où tout participe de la machine : prothèses, automates humains et animaux, et même dragons, engins volants, flottants, submersibles…
Le voyage nous conduira depuis les toits de Paris jusqu’aux étranges Royaumes d’Égypte, en passant par les territoires américains et les confins de l’empire spatial britannique.
Sachez que cette croisière n’est pas seulement géographique : nous y explorerons des XIXe siècles uchroniques et féeriques, mais aussi des anticipations angoissantes et des passés parallèles.
Les rêves eux-mêmes n’y échappent pas…
Alors, qu’attendez-vous pour embarquer ? » Fabien Clavel



C’est un résumé prometteur que nous proposent les éditions Elenya et Fabien Clavel, un long voyage dans différents univers, mais appartenant tous à la mouvance steampunk. Et le recueil démarre en fanfare (de cuivre et de vapeurs) avec une très bonne nouvelle de Fabien Clavel, un auteur dont j’apprécie beaucoup l’écriture.

Mais toutes les nouvelles ne sont pas de la même qualité. Il y a même une importante disparité entre les textes, dont certains sont bien en dessous de ce à quoi je m’attendais en lisant le texte de Fabien Clavel. Mon avis n’a pas pour but de clouer au pilori les auteurs de ces nouvelles ni de critiquer le choix des éditeurs, ne sachant pas à quoi ressemblaient les autres nouvelles. D’autres étaient agréables à lire bien qu’un peu complexes à appréhender sur quelques pages seulement. C’est le cas de « Brumes boréales » de Feldrik Rivat. On retrouve la sophistication de la plume de cet auteur que j’apprécie également.

Mais il y a aussi dans ce recueil quelques nouvelles qui m’ont énormément plû, quelques pépites dont il faut parler. Ce qui suit est un bref avis sur chacune de mes nouvelles préférées.

« L’Avaleur de nuages » de Tiphaine Levillain
Un texte très bref il est vrai, mais à la narration concise qui convient bien. On retrouve (tout aussi brièvement) des elfes, un lutin et des créatures éthérées. L’action de base mêle le récit de voyage (et les découvertes qui vont avec) et l’action. On a pas le temps de s’ennuyer et je pense qu’il y a matière à développer cette histoire !

« Les promenades nocturnes » de Floriane Soulas
Le Petit Chaperon rouge. C’est ce à quoi m’a fait penser cette jeune fille qui parcourt la ville de Londres la nuit et écrit des romans à succès sur lesquels son frère appose son nom. Mais cette fille n’a du personnage des contes que la cape écarlate. Pour le reste… elle est plutôt du genre serial killer

« Le Nouvel employé » de Camille Courtin
Un homme de modeste condition qui prend le train pour aller remettre les plans d’une machine prometteuse… Jusqu’à ce trajet où il fait la connaissance d’une femme qui cherche à lui ouvrir les yeux. J’ai apprécié le genre de l’intrigue. Cette nouvelle, bien que triste et un peu cousue de fil blanc, se révèle bien construite et agréable à lire.

« Dernière absinthe à Paris » de Dean Venetza
Attention, il s’agit de la nouvelle coup de cœur de Fabien Clavel, et cette mention est affichée à la fois au début du texte et dans le sommaire. Du coup, j’ignore si le fait qu’il s’agisse de l’un de mes textes préférés est dû uniquement à la lecture ou si cette mention a joué un rôle.
Encore une fois, je ne suis pas à la place de l’éditeur, mais j’aurais trouvé plus judicieux de le noter qu’à la fin du texte. Mais ce n’est que mon avis.
C’est un texte au final assez poétique et légèrement ironique que nous propose l’auteur, un dialogue sur les toits de Paris entre un Indien et un autre jeune homme… Je ne vous en dirai pas plus sur l’identité de cette seconde personne, c’est le clou de l’histoire (bien qu’a posteriori, les indices dans le textes sont révélateurs)…
Le fantastique et le steampunk ne sont présents ici qu’en filigrane, et cela participe clairement de la qualité de cette nouvelle, outre son contenu évidemment.

Enfin, est-il besoin de préciser que j’adore la couverture du recueil, illustration signée Mathieu Coudray ?

#En bref


Ce recueil n’est pas à proprement parler un coup de cœur, à cause des quelques textes que j’ai trouvé bien en dessous des autres que je viens d’évoquer. Néanmoins, j’ai passé de bons moments de lecture avec ce recueil Ex Machina. 

Ex Machina.- Collectif.- Ed. Elenya

Des habitudes de lectrice


Hello tout le monde ! Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un quizz à propos de mes habitudes de lectrice. Ce petit test m’a permis de réfléchir sur mes choix de lecture, mon comportement et la façon dont j’envisageais mes lectures ! Peut-être que cela vous donnera des idées sur la manière dont vous lisez ? 🙂


Mes prochaines lectures, je les choisis au feeling. Je ne suis pas de celles qui établissent un planning strict de ce qu’elles vont lire durant les prochaines semaines (parfois les prochains mois, j’ai déjà vu ça). Selon mon humeur du moment, selon l’état d’esprit dans lequel ma lecture précédente m’a laissée, je pioche dans ma bibliothèque ! Et lorsque je reçois un livre, je le fais bien sûr passer en priorité 🙂

Quand je n’aime pas un livre, je le mets de côté pour essayer de comprendre ce qui ne va pas. La plupart du temps, je le reprends en espérant qu’il s’agit juste d’un passage à vide du roman. Je suis une grande optimiste ! ^^. Parfois, je le mets de côté car le problème peut venir de moi. Il suffit que je ne sois pas dans le bon état d’esprit à ce moment donné là. Et quand je trouve que le livre n’est vraiment pas bon, j’abandonne. C’est rare, mais ça arrive.

J’avoue beaucoup apprécier les couvertures des littératures de l’imaginaire. Les éditeurs leur prêtent beaucoup d’attention, et cela aboutit souvent à de beaux résultats. Ma dernière couverture coup de cœur :
Même si le contenu reste le plus important, il faut avouer qu’un beau livre n’est pas à rejeter, qu’en pensez-vous ? Mais je n’ai jamais rejeté un livre car la couverture n’était pas à mon goût. Elle est d’ailleurs souvent un bonus pour moi ! 

Lorsque je choisis mes livres, je me fie en premier lieu au premier avis que je me fais lorsque je lis le début ainsi que la 4e de couverture. Il arrive aussi que je demande un avis au libraire. Mais si je dois recourir à un avis extérieur, il n’y a que quelques personnes dont l’avis est sûr que je consulte pour mon choix ! Et la plupart du temps, il se révèle payant !

J’aime offrir des livres. Pour beaucoup, le livre comme cadeau est quelque chose d’un peu ringard, de générique. Je prends beaucoup de soin à le choisir selon la personne à qui je compte l’offrir. J’aime enfin offrir à mes proches (qui ont les mêmes goûts que moi) les livres qui ont été pour moi un coup de cœur. C’est comme ça…
Mais je n’aime pas les prêter ! Ils m’ont trop souvent été rendus écornés, abîmés. J’ai beaucoup de mal à m’en séparer pour un moment, surtout ceux à qui je tiens.

J’adore les cartes ! Surtout en fantasy, ou les auteurs nous proposent des contrées inconnues. Pitié, mettez des cartes, plein de cartes ! 😀

J’aime les histoires qui me font poser le livre. Pendant un moment, bien entendu ! J’aime lire un passage, puis prendre quelques minutes pour considérer ce que je viens de lire. Le plus souvent, c’est quand le scénario prend un tour inattendu, que l’écriture est belle ou qu’une bataille magnifiquement décrite s’est terminée. 

Lorsqu’un la suite d’une série sort longtemps après, je relis le (ou les) volumes précédents. Bien entendu, je n’ai pas relu toute la saga Harry Potter avant de commencer le tome 7 ! C’est surtout vrai lorsqu’il s’agit d’une série à la fois compliquée et que j’aime beaucoup. Pour les autres, je me raccroche à ma mémoire. Heureusement qu’elle est bonne !
Quand on me demande pourquoi je lis, je ne sais pas quoi répondre. C’est tellement naturel pour moi que c’est comme si on me demandait pourquoi je mange.

Il y a un auteur dont je ne supporte pas que l’on dise du mal. Il s’agit de J.R.R. Tolkien. J’avoue que j’ai du mal à accepter la critique sur son oeuvre. Surtout si c’est « ouais mais son Seigneur des Anneaux, c’est trop descriptif. ». Préparez bien votre argumentation si vous voulez le critiquer devant moi ! Et si vous n’aimez vraiment pas, lisez autre chose 🙂
Je peux passer beaucoup de temps à parler de mes lectures. C’est pour ça que j’aime tant les salons et les conventions ! On rencontre des gens aussi passionnés que nous, et c’est vraiment un grand plaisir !


Et vous alors, vous reconnaissez-vous dans ces quelques mots ? Dites-moi tout les amis !

Les Kerns de l’Oubli T3 – Résurrections


De sombres lieutenants se réveillent depuis les profondeurs de tours millénaires. Des soldats d’acier tombent des cieux, fers au clair, statufiés, en attente d’un ordre divin pour semer une mort mécanique. Les fous de foi se rassemblent en masses hurlantes, dressant leurs armes à la face des Destructeurs, marchant derrière ce Dieu redescendu pour eux, sur notre Terre. Mais que savent ces hommes du duel millénaire qui joue par ces gestes, le dernier de ses actes ? Qui est cet Alchimiste, auteur insaisissable de l’Ararak ? Les kerns ont parlé.
Le temps du Rachat est maintenant venu.

#Quelques mots sur le cycle avant de commencer
Encore un cycle qui s’achève. Avant de parler de ce troisième tome en particulier, il me paraît important de jeter un regard sur la trilogie toute entière. Les Kerns de l’Oubli renferment une histoire très complexe qui prend place sur une longue période (plusieurs millénaires tout de même) et dans un monde à la fois riche, construit et développé. Mais pas tout à fait original, dans le sens où il vous apparaîtra vaguement familier. Je ne vous en dis pas plus, car ce serait du spoil ! Et on ne se rend compte de cette richesse qu’une fois les pages du troisième tome dévoré.
Les Kerns de l’Oubli ne sont pas une saga que l’on peut lire en quelques heures, ni en faisant autre chose. Pour l’apprécier, je crois qu’il est nécessaire de s’y consacrer totalement, car l’histoire s’étoffe tome après tome pour aboutir aux dernières pages.
Parlons-en maintenant, des dernières pages de ce cycle. Quelque 420 dernières pages tout de même ! La densité de ce roman dépasse pour moi celle des deux volumes précédent, non pas en épaisseur mais en quantité d’informations disponibles. On voyage en effet à travers plusieurs époques, presque plusieurs dimensions. Science et magie se mélangent pour former un seul concept total et intéressant. De quoi nous faire comprendre que tout est une question de compréhension.
Ce tome 3 est le chapitre final de ce cycle, je l’ai déjà dit, mais aussi celui d’une aventure qui a impliqué de nombreux personnages à travers plusieurs millénaires, le Rachat. Vous vous rendrez compte à la fin de ce roman l’incroyable travail de conception, d’imagination et d’écriture qu’a constituée cette trilogie. Ce n’est pas donné à tout le monde et cela ne peut qu’être porté au crédit de Feldrik. L’écriture de ce roman est cyclique. Sa fin nous ramène au début d’une ère nouvelle, véritable invitation à imaginer ce qui pourrait se dérouler après. Peut-être une suite à cet univers, qui sait.
J’avoue. J’ai eu beaucoup de mal à me replonger dans cette intrigue sans « dans l’épisode précédent ». Je pense que reprendre une telle histoire sans rappel n’est pas forcément une très bonne expérience et pourrait gâcher la lecture. Mais je me suis accrochée, et j’ai continué de lire ce roman en tentant de faire les liens avec mes souvenirs du tome 2. J’ai réussi, comme quoi ce n’est pas insurmontable. Par contre, ne tentez pas de lire ce tome 3 sans avoir lu les précédents. Vous perdriez tout l’intérêt de l’histoire !
Les personnages sont très nombreux dans cette histoire. Il y a ceux que l’on retrouve, et ceux que l’on découvre, comme le Quadrille. Appréhender cette joyeuse troupe a été à la fois un défi à relever et des moments intéressants. Ils sont les garants d’une histoire qui se révèle à mesure que l’histoire avance. Ils ne sont pas vraiment attachants dans la mesure où il n’y a pas énormément de quoi les décrire, ni eux ni leur passé. Ils créent parfois une sorte de huis-clos assez étouffant, mais qui ouvre sur d’autres horizons, comme on le découvre dans la dernière partie de l’histoire.
#En Bref
Résurrectionsest un roman… riche, à la fois difficile à aborder et intéressant lors de sa lecture. J’ai préféré l’intrigue du tome précédent, mais les conclusions de cette histoire ainsi que le parcours que nous fait prendre Feldrik Rivat vaut la peine que j’ai parfois eu à le lire !

Les Kerns de l’Oubli est une saga qui mérite d’être découverte, dans laquelle action et suspens sont présent et se découvrent petit à petit au gré de l’inventivité de l’auteur !

La chronique du tome 1 est par là !
La chronique du tome 2 est par là !

La Fille des clans T2 – La Revanche de sang


La guerre se poursuit entre les Clans sauvages et l’Empire, plus meurtrière que jamais.
Tandis que Galbrayth de Tissemort, le Chevalier Pestilent, continue de chercher les mystérieux Sceaux pour le compte de son maître, le cardinal Fordryng, Valena d’Aubépine et Rorqual tentent de comprendre pourquoi la Cabale s’acharne sur le peuple pacifique des Azuréens.
De son côté, écartelée entre son devoir envers les Prêtresses de l’Ombre et son rôle au sein l’escouade des Bannis, Balafrée se sent de plus en plus attirée par Aidhan Flynn, l’archer elfe-soleil, qui ne cesse de croiser son chemin. Mais que doit-elle penser de cette attirance envers celui qui représente l’Ennemi ? De sa capacité a? y résister, ou non, dépendra peut-être son destin… et celui du Monde Connu.

Avec plusieurs années écoulées entre le tome 1 et 2 de La Fille des clans, je me suis en premier lieu replongée dans la lecture du premier tome pour tout avoir en tête. Et je peux donc vous dire que le résumé présent dans les premières pages de La Revanche de sang est très détaillé ! Il fallait bien ça si vous n’avez pas forcément le temps de relire les presque 500 pages du premier tome. Oui, je l’ai fait, mais rien ne dit que je recommencerais si le tome 3 paraît dans plusieurs années !
Je lis les romans de Michel Robert depuis plusieurs années maintenant, et c’est toujours un immense plaisir que de plonger dans ses univers riches et bien construits. Je suis une grande fan de la saga L’agent des Ombres, et je ne peux m’empêcher de comparer les deux univers. Je dois dire que bien qu’il soit moins abouti que celui dans lequel vit Cellendhyll, l’univers de Balafrée recèle des particularités extrêmement intéressantes et j’ai aimé visiter ses villes et arpenter de nouveaux paysages.
Mais la comparaison s’arrête là, pour la simple et bonne raison que le but de cet article n’est pas de tenir exclusivement ces propos.
Michel Robert démontre une fois encore son talent d’écrivain, aux descriptions efficaces et au style direct. L’enchaînement de ces descriptions et des phases d’action donnent à l’histoire un rythme soutenu et en font une lecture rapide et vraiment prenante.
L’intrigue, qui poursuit et dépasse bien entendu celle amorcée dans le premier tome, se révèle extrêmement bien construite et riche en rebondissements. Je vous l’assure, pas le temps de s’ennuyer ! Je m’attendais à un background travaillé, mais les missions des Bannis et l’évolution de la relation entre Malken et Flynn confèrent de l’épaisseur à cette intrigue déjà bien fournie.
La Revanche de Sang s’inscrit dans un cycle qui promet de l’action, de nombreux défis à relever et des dangers toujours plus grands à affronter. Si l’univers n’est au final encore qu’une ébauche, il ne faut pas non plus oublier qu’il ne s’agit ici que du second tome. Mais Michel Robert a posé les bases déjà fort intéressantes d’un monde mystérieux que j’ai envie de visiter de nouveau !
Je ne peux pas ne pas souligner la grande influence du MMORPG (ne prononcez pas meuporg par pitié) World of Warcraft dans la saga La Fille des Clans. Ce n’est pas un vulgaire copier-coller, je vous rassure, mais les fan de la série seront sûrement amusés de retrouver des évocations plus ou moins visibles à l’univers d’Azeroth et à ses protagonistes. Un exemple un peu différent d’analogie au jeu ? Les quêtes des Bannis sont données après être allé voir un personnage ressemblant fortement (dans mon imagination de joueuse peut-être) à un PNJ. Ne manque plus que la ponctuation au-dessus de la tête !
Parlons enfin des personnages. Ils ont chacun un passé que l’auteur nous révèle au gré des chapitres. Et si certains sont encore de parfaits inconnus, leurs bonnes ou mauvaises actions mises à part, peut-être les connaîtrons-nous dans le prochain tome ?
#En Bref

La Revanche de sang se sera fait désirer un LONG moment. Mais j’ai au final passé un bon moment lors de cette lecture qui est allée beaucoup trop vite à mon goût. En tout cas, Michel Robert initie avec La Fille des Clans une saga prometteuse dont j’ai hâte d’avoir la suite !
La Fille des clans T2 – La Revanche de sang.- Michel Robert.- Ed. Fleuve Noir

L’Homme des morts


L’infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L’Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n’y entre, personne n’en sort. L’Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts.
Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil.
Maintenant le Ministère de l’Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
Mais dans l’Ouest ravagé de l’Amérique, tout est possible. Surtout le pire.

Des zombies, mais pas que ! Parce que L’Homme des morts n’est pas seulement un roman de survie. Vous ne trouverez pas non plus d’apocalypse et d’invasion zombie détruisant tout sur son passage. En bref, ce n’est pas une histoire comme tout ce qu’on a pu lire jusque là. Attention, je ne dénigre pas le genre, j’ai moi-même pu apprécier certains titres du genre, que ce soit en comics, dans la littérature, au cinéma ou à la télévision.
Ici, on suit le quotidien d’un homme qui s’est donné pour mission (et métier) d’assurer aux vivants restés dans les zones civilisées que leurs proches sont morts et le restent. En gros, il tue des zombies en particulier contre de l’argent. Mais cela serait trop simple si le roman ne racontait que sont histoire… Son travail est découvert par un organisme officiel chargé de faire respecter la loi, et cela va le plonger dans une situation pour le moins… dangereuse. Accompagné d’un mystérieux asiatique dont il ne sait rien, Henri Marco devra retourner à la source de l’infection ‘ »zombiesque » pour prélever un échantillon qui servira à créer un antidote. 
Car oui, Henri Marco, ancien chirurgien, cet homme tourmenté par la disparition de sa femme et de sa fille, est le seul à connaître celui qui possède le possible antidote… Avouez que vous préférez rester bien au chaud chez vous !:)
L’histoire se construit donc autour de ce nœud, et l’auteur nous fait progresser au rythme du périple des deux compagnons malgré eux. L’ambiance qui plane est lourde, et j’avoue m’être parfois sentie mal lors de cette lecture. Le danger est partout et surgit au détour d’une page ou d’un chapitre. En un mot comme en cent, vous ne serez pas tranquille en lisant l’Homme des Morts ! La narration de qualité couplée aux nombreux rebondissements et au danger imminent font vraiment de L’Homme des morts une histoire de qualité.
Enfin, je dois souligner l’aspect humain très présent dans cette histoire. Que ce soit dans la psychologie d’Henri Marco, dans les relations qu’il entretient avec son compère d’infiltration ou dans la désillusion quotidienne du héros, on assiste à un véritable panorama de la part d’ombre de la psychologie humaine. Guère réjouissant c’est vrai, mais cela reste une belle histoire. De plus, le passé bien construit des deux protagonistes participe à la construction de la qualité du récit.
#En Bref

Si vous aimez les récits de zombie, L’Homme des morts en est un qui vaut le détour. Si en plus vous aimez les récits de zombie avec un petit truc en plus, c’est l’histoire qu’il vous faut ! De la tension, une ambiance comme il faut, avec une épaisseur psychologique. Vous êtes encore là ? Courez vite vous plonger dans ce roman !

L’Homme des morts.- V.M. Zito.- Ed. Le livre de poche

Nouvelles peaux



Et si tout devait recommencer ? Un meurtrier reçoit des sms d’outre-tombe, la mort s’invite en combinaison vinyle à une soirée lubrique, des momies philosophent sur les tombes, une fille muette hante une école abandonnée… Alors que le monde moderne pensait être débarrassé des hantises du XIXe siècle, d’étranges phénomènes perturbent à nouveau les quotidiens. Un homme prétend invoquer la peste, des étudiants en médecine mènent des expériences sur le magnétisme, un téléphone ne veut plus s’arrêter de sonner, …
Du Chat noir au Corbeau, dix auteurs réinterprètent à leur façon les Histoires extraordinaires et autres nouvelles tirées de l’œuvre du maître du fantastique, Edgar Allan Poe. Il faudra affronter le surnaturel, l’invraisemblable et la folie, perdre tous ses repères, pour arriver au bout de l’horreur.


Nouvelles peaux est un recueil collectif d’une petite dizaine d’auteurs publié aux éditions Luciférine. Petit point intéressant sur le nom de cette maison d’édition : rien à voir avec le diable ! La luciférine est (d’après ce que l’on m’a dit) un composant chimique qui permet aux lucioles de luire dans la nuit. 


Ce petit recueil de 140 pages m’a été présenté par l’un des auteurs, et c’est avec beaucoup de curiosité que j’ai commencé cette lecture. Il faut dire que j’aime beaucoup Edgar Allan Poe, et lire des réécritures modernes est pour moi un autre moyen de prolonger l’oeuvre de l’auteur américain du XIXe siècle. Beaucoup de curiosité donc, et je dois dire qu’elle a été satisfaite ! Nouvelle Peaux a été une vraiment très bonne surprise avec une bonne qualité globale des nouvelles qui composent ce recueil et rendent un bel hommage au recueil (Nouvelles) histoires extraordinaires. 

Les auteurs nous proposent une véritable plongée dans l’horreur. On ne sort en effet de nouvelle que pour plonger dans une autre parfois pire. C’est effectivement une véritable descente aux enfers que connaissent les personnages. 
Mais c’est aussi un voyage dans les méandres de l’âme humaine, dans ses réactions physiques que psychologiques. Croyez-moi, on se remet en question quant à ce que l’on ressent en s’imaginant confronté à cette question. Et franchement, y réfléchir peut bousculer l’ordre des pensées tout au long de la lecture. 

L’ambiance occupe une place capitale dans ce recueil, au même titre que celle dans l’oeuvre de Poe. On passe du cauchemar à l’évocation d’un rêve (qui ne finit pas bien, malheureusement. Néanmoins, cette lecture a été un plaisir. 

Néanmoins, je n’ai pas apprécié toutes les nouvelles présentées. Si elles sont toutes horrifiantes, certaines sont pour moi de meilleures qualité que d’autres. Parlons tout de suite des choses qui fâchent, je n’ai pas aimé la nouvelle « Le Masque de la mort lente ». L’ambiance y est, certes, mais amenée avec grands renforts de glauque, de vulgaire pour le vulgaire sans vraiment d’autre but que de choquer. Bien entendu, cela reste mon avis. 
D’autres m’ont plu, à cause de leur histoire bien entendu, mais également à cause de la manière dont elles ont été écrites. Certaines réussissent à amener le sujet avec rapidité et efficacité sans perdre de leur force, comme « La Valise » par exemple. D’autres au contraire, ont eu besoin de plus de développement mais pour un résultat tout aussi réussi. 


#En Bref

Nouvelles peaux est un recueil plaisant à lire dont la qualité est indéniable. Toutes les nouvelles, qu’elles m’aient plu ou non méritent d’être lues, et je ne regrette pas ces moments, certes guères rassurants, mais captivants !

Je vous le conseille!

Nouvelles Peaux.- Collectif.- Ed. Luciférine

From book to screen : The Hobbit trilogy


You all know one of the most famous stories in the world : The Hobbit written by J.R.R. Tolkien.
Even if you have never read Tolkien’s books, you must know The Lord of the rings trilogy directed by Peter Jackson, based on Tolkien’s story. The Hobbit is a prequel of that trilogy and Peter Jackson turned it into three films since 2012. The next one will be release on 17th of December 2014 and will be entitledBattle of the five armies.

But let’s talk about the two previous movies. We won’t discuss here about the idea of making three films based on only one book, although I have many things to say about it. The Hobbit, an expected journeyand The desolation of Smaug. Despite many added scenes, are still good entertaining movies.

The Hobbit is the story of Bilbo Baggins from the Shire, who follow a company of dwarves which need a burglar to reclaim The Lonely Mountain, also named Erebor. The dwarves of the Lonely mountain were driven from their home by a red dragon named Smaug. Sixty years later, the grand-son of Thror, Thörin Oakenshield, King under the mountain, has assembled a company of twelves dwarves to reclaim their realms. Thorin, his friends, Bilbo and Gandalf the Grey will have to face terrible dangers and deadly enemies. Will their former allies, Tranduin and the elves going to help them ? You will have the answer by seeing the film or by reading the book !

I’ve watched the two first films of The Hobbit trilogy, and I have spent a good moment. Even if I don’t like the idea to make three films based on a book, these films are a good entertainment. The special effects are very good, especially Smaug interpreted by Benedict Cumberbatch. You know that I love dragons, and Smaug is close to what I imagined.

So, what are you waiting for, go and see these movies !

– The Hobbit An Expected JourneyThe Desolation of Smaug
– Directed by Peter Jackson
– Based on The Hobbit by J.R.R. Tolkien
Casting :
Ian McKellen
Martin Freeman
Richard Armitage
Benedict Cumberbatch
Evangeline Lilly
Lee Pace
Luke Evans
Ken Stott
James Nesbitt
Cate Blanchett
Orlando Bloom
Ian Holm
Christopher Lee
Hugo Weaving
Elijah Wood
Andy Serkis

Le Best-seller de la rentrée littéraire


Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?
Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, cette drôle de dame qui s’appelle Inspiration ou encore l’e-book, invention fabuleuse qui va révolutionner nos vies avant de nous pousser à faire la révolution…
Avec un sens de l’humour irrésistible, Olivier Larizza brosse une satire épatante de nos mœurs littéraires.


Si vous êtes un aficionado de la littérature, qu’elle soit de l’imaginaire ou blanche, vous avez sûrement entendu parler au moins une fois dans votre vie de la rentrée littéraire, cette période où tous les éditeurs publient les nouveautés de leurs auteurs. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelle était en réalité la vie d’un écrivain connaissant un plus ou moins vif succès ?

C’est ce que nous propose Olivier Larizza dans ce bref roman, Le Best-seller de la rentrée littéraire. On peut y suivre le héros, un écrivain ayant quitté son poste de professeur de littérature comparée à l’université pour se consacrer entièrement à son art. Il nous livre de croustillantes anecdotes à propos de ses tribulations avec lectrices, ses éditeurs et ses séances en salon.

Car c’est un envers du décor rempli d’humour, tantôt noir, tantôt ironique, que nous propose Olivier Larizza. Assurément, vous ne verrez plus vos livres de la même manière. Que ce soit les petits travers des éditeurs, ou le comportement des auteurs en dédicace, l’ensemble forme un portrait à la fois plaisant et rapide à lire.

Étudiante en édition, j’avoue avoir parfois rit un peu jaune lors de la lecture de cet article, mais je savais parfaitement à quoi m’attendre. C’est sûr que tout n’est pas à prendre au pied de la lettre, il faudra savoir faire preuve d’un solide sens du second degré pour pouvoir apprécier totalement l’humour tout en finesse de ce roman et faire le tri entre humour et satire. Second degré non fourni à l’achat du roman, à se fournir par ailleurs.

J’ai particulièrement apprécié les nombreuses références littéraires et culturelles disséminées par-ci par là par l’auteur. Références, détournées ou non, ajoutent à ce roman un cachet de qualité et une épaisseur littéraire auquel il ne prétend pas de prime abord.

Pour terminer, je tiens à remercier le site Babelio et sa masse critique grâce à laquelle j’ai pu découvrir ce petit roman !
#En Bref

Plusieurs lectures seront nécessaires pour apprécier vraiment ce petit roman. Rassurez-vous, la lecture en est très rapide ! Le Best-seller de la rentrée littéraire est pour moi une bonne lecture et une histoire satirique mais drôle sur les réalités du métier d’écrivain.

Le Best-seller de la rentrée littéraire.- Olivier Larizza.- Ed Andersen

Le Cycle d’Alamänder T4 – Le Yarkhanie


Suite à leurs mésaventures à bord du Locust, nos héros arrivent à YArkhan, où Jon se voit confier l’affaire criminelle la plus difficile de sa carrière. Il aura besoin de toute son énergie et de l’aide de ses alliés pour vaincre des criminels de génie et contrer les nombreuses menaces qui guettent la capitale de la magie : intrigues humaines et divines, coups de théâtre, trahisons et évasion rocambolesque, sans oublier l’arrivée du sinistre Lan Maek et celle du Champ qui compte bien profiter du chaos naissant.
Les enjeux du cycle accèdent à une autre dimension avec le tome 4 d’Alamänder, qui ouvre de nouveaux horizons, bouleverse les perspectives et multiplie les révélations fracassantes. Si vous êtes venu à bout des tomes précédents, réfléchissez à deux fois avant d’exposer votre encéphale à celui-ci. Ne dites pas que nous ne vous avons pas prévenu.


Je le dis, je l’affirme et je l’assume, lire Le Cycle d’Alamänderest un vrai plaisir à chaque fois. Parce que si vous voulez rire, être secoué par une histoire qui ne vous laissera aucun répit et qui saura vous surprendre après trois tomes plutôt longs, c’est en Alamänder que vous devez vous arrêter.

Ne vous attendez pas à rire à chaque page. Ce n’est pas un livre de blagues potaches, mais bien un roman de fantasy. Cette histoire fait rire, mais l’humour est présent de manière subtile, que ce soit à travers les personnages ou les situations. Car Alexis Flamand joue talentueusement avec nos émotions et peut nous faire plonger (parfois au sens propre du terme) dans une ambiance plutôt lourde lorsque vient le temps de l’action ou des révélations.

Peu de répit pour le lecteur disais-je, c’est le moins que l’on puisse dire. Dans un roman au final assez court, 376 pages seulement, on reprend le récit là où on l’avait laissé à la fin du troisième tome dans un parfaite fluidité. C’est comme si on venait de refermer le précédent volume ! En plus de cela, vous irez de surprise en surprise, et le suspens va crescendo pour aboutir à une révélation magnifigantesque. Je n’avais pas trouvé d’autre mot pour exprimer le fond de ma pensée.

C’est également un véritable plaisir de retrouver des personnages que l’on a appris à connaître, à apprécier. Ils prennent ici une dimension supérieure, ce qui leur va comme un gant ! De nouveaux personnages font leur apparition au détour d’une page, de manière parfaitement insoupçonnée. Un peu comme s’ils étaient cachés derrière les mots jusque là et qu’ils criaient « SURPRISE ! » dès que vous commencez un nouveau paragraphe.

Alexis Flamand nous offre un récit court mais extrêmement foisonnant en détails et riche en explications. En plus, il révèle tout son talent de conteur et de dispensateur de suspens dans ce quatrième tome qui marque un tournant important dans la saga d’Alamänder.

#En Bref

J’avais le pressentiment que Le Cycle d’Alamänder était une série qui valait franchement le détour. J’en ai eu la confirmation avec ce quatrième tome fourmillant d’action, d’humour et de révélations. Vivement le tome 5 !

Le Cycle d’Alamänder T4 – Le Yarkhanie.- Alexis Flamand.- Ed Scrinéo