Le Guide Lovecraft

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On le connaît surtout comme le créateur d’un « Mythe de Cthulhu » devenu aussi, si ce n’est plus, célèbre que lui. Lui, c’est bien sûr Howard Phillips Lovecraft, grand maître du fantastique moderne qui, en une poignée de nouvelles, poèmes et essais, a laissé derrière lui une matière ayant inspiré des générations d’auteurs. Longtemps entouré d’un aura de mystère, on a beaucoup affabulé sur son sujet, avant qu’un travail méticuleux de réhabilitation ne soit engagé ces dernières années.

Alors, qui était vraiment Lovecraft ?

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[Autour d’une oeuvre] L’univers étendu Noob



Noob, c’est d’abord une web-série, mais pas que ! Il existe aussi des films, une BD, plusieurs romans, des light-novels… Bref, de quoi s’occuper pendant de nombreuses heures de lecture, de visionnage et d’évasion. Il y a des fans inconditionnels, d’autres personnes qui n’apprécient pas du tout cet univers cross-media. Moi, je trouve beaucoup de forces à cet univers. Alors…

Retour sur cet univers fort en chocolat très, très riche

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[Autour d’une oeuvre] La Légende de Drizzt

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Peut-être le savez-vous maintenant, je suis une amoureuse inconditionnelle de la fantasy. Si vous ne le savez pas… Bienvenue sur La plume ou la vie, un site dédié aux littératures de l’imaginaire ! L’imaginaire m’apporte de manière générale une immense évasion, des émotions. Et à l’instar du jeu de rôle qui se passe souvent dans les mêmes univers, il est possible d’exprimer, de véhiculer des valeurs de manière totalement différente.

La Légende de Drizzt en est le parfait exemple

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[Autour d’une oeuvre] Fullmetal Alchemist

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Pour le coup, il s’agit d’une série très, très connue. Mangas, animés, jeux vidéos et de cartes… Et une histoire tellement riche de sens et d’intrigue !

Il s’agit de Fullmetal Alchemist


De quoi ça parle ?

À Amestris, l’alchimie a été élevée au rang de pratique de premier plan. Les alchimistes d’état sont des personnes puissantes et incorporées à l’armée. Edward Elric est le plus jeune alchimiste de son temps et a été surnommé Fullmetal. Il est accompagné de son frère Alphonse.
Tous deux recherchent la fameuse Pierre Philosophale sensée leur rendre leur intégrité physique. Car oui, Alphonse Elric n’est plus qu’une âme chevillée à une armure de métal gigantesque.

Aux origines

Je ne suis pas une fine connaisseuse en matière de mangas. Ceux que j’ai découvert – et que j’apprécie, m’ont été vivement conseillés par mon entourage, en particulier mon compagnon. J’y suis allée les yeux fermés pour Fullmetal Alchemist et je ne regrette pas du tout.

Ce que cette série m’a apportée

Tout un pan de l’imaginaire qui m’intéresse énormément, l’alchimie, mais que paradoxalement j’ai laissé de côté. Allez savoir pourquoi. J’aime le principe de la transmutation qui mélange métaphysique, science et magie. J’adore ce mélange.

J’ignore si les autres mangas sont aussi profonds et porteurs de sens, mais celui-ci l’est. Tout un questionnement sur la nature humaine, sa finitude et l’ampleur que peuvent avoir ses actes est posé et donne sérieusement à réfléchir à travers les actes et les paroles des protagonistes.

FMA, c’est fort en chocolat émotions

Au final, ce sont deux petits garçons qui voulaient plus que tout que leur maman revienne qui ont transgressé le tabou : faire revenir un mort de l’au-delà, en pure perte. Et qui ont payé cher pour cela : le corps entier pour l’un et un bras et une jambe pour l’autre. Sans compter le préjudice moral qu’ils portent sur leurs épaules. Malgré leurs défauts, les frères Elric, et leurs alliés de manière générale, sont touchants et attachants, chacun à leur manière.

On s’attache tellement aux personnages que lorsqu’ils meurent, tout est dépeuplé. Ils créent un immense vide dans l’histoire et il est difficile de ne pas verser quelques larmes au moment fatal… (ça se voit que je parle en connaissance de cause ou pas ?)

Un univers (d)étonnant

Premièrement, tous les noms ou presque sont anglophones. Je dois dire qu’étant un peu réfractaire aux mangas, je me suis sentie dans une zone de confort. De la même manière, le pays dans lequel se déroule l’histoire ressemble fortement à l’occident de l’entre-deux guerres.

On retrouve des personnages vraiment bien construits et vraiment attachants… ou détestables. Ou les deux. Il y a de tout et chaque personnage possède sa part d’ombre qu’il tente de cacher avec plus ou moins de succès. Sauf quelques exceptions, les personnages ne sont ni noirs ni blancs. Tous ont commis des actes répréhensibles et si on ne peut ni les approuver ni les comprendre, on peut au moins les entendre.

Et puis, il y a les personnages archétypaux, les méchants. Encore une référence ici puisqu’ils représentent chacun un péché capital. Eux ne son ni excusables, ni amicaux et donnent soit envie de fuir, soit envie de les combattre de toutes ses forces. Je n’en dis pas plus. Lisez ou regardez cette série !

On ne peut pas le lâcher !

Hé hé oui. C’est le principal problème de Fullmetal Alchemist. L’intrigue est très complexe et extrêmement bien construite. Et surtout. Vraiment bien maîtrisée. Presque pas de cliffhanger qui crispent bien comme ils faut et des indices disséminés ça et là pour semer le doute, faire hurler ou simplement tiquer. Question de personnalité.

Les illustrations sont vraiment belles, les dialogues de qualité. Quelques running gags, sinon ce n’est pas drôle, mais rien de lourd. J’ai adoré la représentation particulière des protagonistes lorsque ceux-ci sont abassourdis ou choqués.

Ça, par exemple !

En bref


Il s’agit sûrement de l’une de mes séries de mangas préférées. J’aime tout : l’histoire, les personnages, l’intrigue… Lisez-la ! Ou regardez-la ! Mais si vous faites cela, il faut apparemment regarder FMA Brotherhood. C’est la plus fidèle au manga !

[Autour d’une oeuvre] L’Agent des ombres

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Ce n’est peut-être pas une série mondialement connue, mais elle gagnerait totalement à l’être. On y suit les aventures d’un être d’exception, de personnages hauts en couleurs dans des décors aux dimensions mythiques. 
Je parle bien entendu de l’Agent des Ombres et de Cellendhyll de Corvatar.

Un coup de foudre littéraire.



Aux origines


Je devais avoir 19 ou 20 ans quand j’ai lu le premier tome de l’Agent des Ombres. À l’époque, je ne connaissais de la fantasy que les classiques et je dévorais les romans d’Anne Rice (qui appartient au genre fantastique, je sais). Puis je suis tombée sur Michel Robert au sens littéraire bien entendu. Ce nom évoquait pour moi d’abord un cavalier avant l’auteur. Dans un premier temps bien entendu. Maintenant, il est synonyme de fantasy de qualité et j’attends chacun de ses romans avec une grande impatience !

Une écriture efficace et acérée

Si Michel Robert revient souvent dans mes tops, ce n’est pas pour rien, vous en conviendrez. Je la trouve à la fois efficace, acérée et terriblement évocatrice. En quelques mots à peine, bien choisis et dosés, il réussit à dresser un portrait ou à esquisser un paysage. On sent le froid glacial des montagnes ou la sécheresse des déserts. Les personnages semblent étonnamment vivants dans les textes de Michel Robert.

Ce que cette série m’a apportée


Du rêve. Oh, pas lorsque je lisais les épreuves difficiles que traversait le protagoniste bien entendu, mais plutôt l’envie de parcourir les paysages et les contrées naissant sous la plume de Michel Robert. Ça m’a fait un peu le même effet que lorsque je lis Le Seigneur des Anneaux. J’ai envie d’y être !

Et puis il y a les personnages. Des caractères forgés au gré des aléas (plus des bas que des hauts) de la vie. Terriblement charismatiques mais peu fréquentables, il faut l’avouer. Je ne suis pas du genre à tomber amoureuse de personnages fictifs. Mais là… J’aimerais bien avoir Cellendhyll comme maître d’armes !

Parce que c’est ça pour moi, l’immense point fort de la série L’Agent des Ombres. Tout y est si visuel qu’imaginer les combats est très facile. Et c’est un véritable spectacle pour l’esprit. Et pour ceux qui aiment les duels et autres affrontements à l’épée, la dague ou le coutelas…

Assister aux épreuves de Cellendhyll et le voir les surmonter envers et contre tout et surtout être témoin de la force avec laquelle il le fait donne du courage. Et à côté de ses « légers » soucis, ceux qui peuvent arriver dans notre vie de tous les jours, semblent bien petits. Certes, l’héroïsme des protagonistes est un peu exagéré, mais leur charisme et leurs aventures palpitantes font clairement passer outre cela !

La série se divise en deux saisons. Ma préférée est la première, bien que la seconde ouvre sur de nouvelles possibilités. J’aimais quand Cellendhyll possédait un but, une arme qui lui dictait la voie à suivre. Je me suis sentie un peu perdue à l’orée de la deuxième saison. Mais qu’à cela ne tienne, la qualité du récit m’a donné hâte d’en savoir toujours plus !

L’univers de Michel Robert est une source inépuisable d’inspiration. Pour des textes, mais aussi du jeu de rôle ! D’ailleurs… j’ai hâte de tester celui qui est en cours de préparation ! Que voulez-vous. Quand un univers est aussi riche et bien construit que celui-ci, je ne peux qu’adhérer !

#En Bref


Aventures, héroïsme, combats épiques, personnages charismatiques. L’Agent des Ombres est clairement un coup de coeur. Et je pense que vous avez bien compris que l’écriture de Michel Robert n’y était pas pour rien non plus… 

[Autour d’une oeuvre] Harry Potter

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Cette saga fantastique est l’une de celles qui a bercé ma jeunesse, avec le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien et les romans de Christian Jacq se déroulant dans l’Egypte antique. 

Retour sur sept livres qui ont contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui.


Une grande histoire

Avec Le Seigneur des Anneaux donc, les sept volumes de la saga Harry Potter ont véritablement façonné et développé mon goût pour les littératures de l’imaginaire. Bon. Ils se sont affinés avec les années (depuis mes 11 ans, vous pensez !), mais j’apprécie toujours autant relire un épisode des aventures d’Harry de temps à autre entre deux nouveautés. Histoire de prolonger la magie. 

J’avais à peu près l’âge d’Harry Potter et ses amis et je rêvais véritablement d’intégrer cette école qui bien que remplie de dangers me paraissait tellement attirante. Un vieux château britannique rempli de passages secrets, de dédales et de grandes bibliothèques. Mais ne pas recevoir la fameuse lettre d’admission en première année l’été de mes onze ans a été l’une des plus grandes déceptions de mon enfance. Pire que d’apprendre la vérité sur le père noël ! Et je sais que je ne suis pas toute seule, ne mentez pas !
Alors des années plus tard, j’ai compensé en pratiquant le jeu de rôle et le jeu de rôle grandeur nature.

Aux origines…

J’ai connu Harry Potter à l’école primaire. On organisait un concours de lecture et celui qui le gagnait remportait aussi un livre. Devinez qui l’a gagné et quel livre elle a remporté ? 🙂 Harry Potter à l’école des sorciers ! J’ai enchaîné les tomes jusqu’à mes 17 ans quand le dernier est sorti.

Je n’ai que récemment terminé tous les textes en rapport avec l’univers de J.K. Rowling. Lors de mon voyage aux studios Harry Potter de Londres, j’ai rapporté dans mes valises The Tales of Beedle the Bard que j’ai dévoré en une soirée.

Ce que cette série m’a apporté…

C’est grâce à Harry Potter que j’ai appris à lire en version originale. Comme beaucoup je pense, je commandais les livres en anglais car ils sortaient avant leur traduction française… Eh bien ça m’a fait beaucoup de bien et je pense que lire un texte en V.O. – et en comprendre les subtilités, aide à engranger du vocabulaire et à mieux se débrouiller dans la langue lue. Un peu comme regarder les films en VOST !

J’ai appris en lisant cette série que l’on peut tout accomplir tant qu’on travaille pour obtenir ce que l’on veut. Rien ne tombe tout cuit entre nos mains, notre vie future est ce qu’on en fait. 

Je n’apprécie pas beaucoup les débordements d’affection dans les histoires. Bon. Certains passages d’Harry Potter m’ont un peu lassée, mais cela reste au final assez soft et l’auteur a su faire passer les effusions amoureuses tout en délicatesse, comme une trame de fond qui ne s’affirme jamais beaucoup. 

Mais je dois avouer que le trio Harry Ron et Hermione est plutôt bien construit et équilibré. La thématique de l’amitié et de la famille autour de laquelle tourne l’histoire m’apparaît comme très importante. Peut-être est-ce parce que la thématique me parle beaucoup, mais elle m’a beaucoup apportée : me mettre à la place d’Harry et imaginer être orpheline m’a beaucoup secouée à l’époque de ma première lecture de L’Ecole des sorciers.

Je peux relever certaines incohérences scénaristiques lorsque je relis les Harry Potter. Mais on les oublie très vite lorsqu’on se laisse emporter par le récit, souvent sans même s’en rendre compte. Chaque histoire suit peu ou prou la même trame. Mais on s’en fiche lorsqu’on est plongé dans cette lecture : on affronte les dangers avec la même tension qui nous fait avaler les chapitres. 

Ces récits m’ont fait rêver à un autre univers magique qui se superposerait au nôtre, que l’on ne verrait pas parce que nous ne sommes pas assez attentifs. Souvent je me prends à regarder de plus près un recoin de mur qui ne me paraît pas tout à fait innocent. 
Car c’est un peu ça, la magie d’une saga fantastique, nous faire voir le monde autrement, nous donner une paire de lunette pour le voir un peu plus gai que ce que nous voyons en réalité. Nous donner du baume au cœur.

S’il fallait choisir un livre sur les cinq, je partirais sur L’Ordre du Phénix. Cette histoire me semble être le climax de la saga, là où tout s’enchaîne vraiment rapidement. La résistance à Voldemort prend toute son ampleur et la narration prend un nouveau tournant, plus sombre. On sait que rien ne sera plus comme avant. Et il y a des personnages vraiment hauts en couleur. Comme Dolores Ombrage par exemple. Cette femme incarne tout ce que l’on peut détester chez quelqu’un. Et j’ai apprécié ce stéréotype car lorsque tout s’écroule pour elle, s’en est vraiment drôle.

Cette série est d’une grande richesse. Une fois lue, on a envie de la relire en prenant en compte tout ce que l’on sait désormais. Et chaque redécouverte d’une scène ravive des souvenirs. On retrouve même parfois de petits détails que l’on croyait oubliés…

Pour conclure

Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Harry Potter. Pas au point d’avoir les uniformes, les balais et toutes les baguettes. Néanmoins, j’ai une grande affection pour cet univers car elle a accompagné mon enfance et continue à me faire rêver.

En lien, les quelques photos prises lors de mon voyage aux studios Harry Potter en Angleterre !

Et vous, aimez-vous Harry Potter ? Quel est votre titre favori de la saga ? Dites-moi tout ?