[Autour d’une oeuvre] L’univers étendu Noob



Noob, c’est d’abord une web-série, mais pas que ! Il existe aussi des films, une BD, plusieurs romans, des light-novels… Bref, de quoi s’occuper pendant de nombreuses heures de lecture, de visionnage et d’évasion. Il y a des fans inconditionnels, d’autres personnes qui n’apprécient pas du tout cet univers cross-media. Moi, je trouve beaucoup de forces à cet univers. Alors…

Retour sur cet univers fort en chocolat très, très riche

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Temps d’Emprunt

Couverture Doctor Who : Temps d'emprunt
« Vous voulez plus de temps, n’est-ce pas ? Nous n’en avons jamais assez. Je vous propose un marché… »
S’il y a bien une chose qui fait défaut à Andrew Brown, c’est le temps.
Sa course contre la montre fait de sa vie un enfer. Tout serait tellement plus simple si on lui accordait un peu de délai. Messieurs Symington et Blenkinsop, les rois du sablier, ont justement la possibilité de lui prêter de quoi différer le compte à rebours – à un taux défiant toute concurrence – à ceci près que les emprunteurs risquent leur vie sans le savoir. Le Docteur et ses compagnons flairent le problème et s’infiltrent dans la banque. Mais ils doivent faire vite avant que les usuriers ne recouvrent leur dette.


J’ai acheté ce livre un peu par hasard : j’avais envie d’histoires de voyages dans le temps. Et puis c’est le Docteur, après tout ! Je suis une grande fan de la série TV, il y a de fortes chances pour que j’apprécie un roman avec ce personnages ! Il sera effectivement difficile de séparer cette histoires avec les épisodes télévisés tant ils se ressemblent. Je n’entends pas par là qu’il s’agit d’un scénario. Il s’agit d’un vrai roman qui se respecte, avec tous les codes inhérent au genre. 

Et tous les éléments de la série aussi. On suit les aventures du 11e docteur, accompagné d’Amy et de Rory. Mon trio préféré ! Sur ce plan, la psychologie des personnages de la série est vraiment bien rendue dans les histoires, dans les réactions et le comportements surtout. Durant toute ma lecture, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à tous les personnages !

La plume de l’auteur est vraiment visuelle. Les descriptions sont présentes sans être trop lourdes et laissent la part belle à l’action. Les personnages passent leur temps à courir partout, et l’aspect enquête de cette histoire m’a beaucoup plu. Vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer durant la lecture de ces 285 pages : action et dangers vous attendront au détour d’une ligne pour vous embarquer dans le chapitre suivant sans même que vous ne vous en rendiez compte !

Et l’intrigue, me demanderez-vous ? Elle démarre par un mystère : des gens meurent à cause d’une étrange montre. Pourquoi ? Je vous laisse le découvrir par vous même ! Mais ce qu’il faut que vous sachiez, c’est que le traitement du voyage dans le temps et des péripéties sont fluides, et aisées à suivre. Le suspens est relancé au bon moment, ce ne laisse aucun temps mort au lecteur pour s’ennuyer.

Et Temps d’emprunt soulève une question intéressante à se poser : que feriez-vous si vous disposiez de plus de temps ? Passeriez-vous du temps avec vos proches ? Plus de temps au travail ? A votre loisir préféré ? Et surtout : combien seriez-vous prêts à payer pour cela ?

#En Bref
J’ai vraiment passé un bon moment de lecture avec Temps d’emprunt. Je vous le conseille, si vous aimez les « mic-macs » spatio-temporels, les créatures bizarres, et surtout Doctor Who ! Si tel est le cas, c’est un vrai plaisir de retrouver le 11e docteur, Amy et Rory !

Temps d’emprunt.- Naomi A.Alderman.- Ed. Milady

Interview de Fabien Fournier – Partie 2


Vous avez apprécié la première partie de l’interview ? Voici la seconde, qui porte sur les livres et les inspirations de Fabien 🙂




Si tu devais choisir entre la littérature, la BD et la web-série, ce serait laquelle ?

Si je devais choisir une chose, ce serait les romans, car je sais qu’on ne me les enlèvera jamais. Imaginons que Philippe (Cardona, le dessinateur des BD) me dise qu’il part sur un autre projet et que je devais m’y mettre moi-même, ça donnerait des bonhommes bâtons. Pareil pour la web-série, si les acteurs s’en vont il n’y en a plus. Alors que pour le roman, je n’ai besoin que d’une feuille, d’un crayon et de mes idées et de musiques parce que j’adore écouter de la musique en écrivant.

Qu’est-ce que tu écoutes la plupart du temps pour écrire ? Quel type de musique t’aide le plus ?

Beaucoup de musiques de films. 
En ce moment j’écoute Jeff Newton Howard, Klaus Badelt, Hans Zimmer ou Danny Elfman par exemple. Depuis peu, j’écoute des musiques que des compositeurs créent pour Noob. Je suis tellement à fond dans mon univers et quand j’écoute ces musiques, je n’ai pas d’autres images que celles de la licence. Je m’imprègne du travail que réalisent les compositeurs pour qu’il y ait une osmose. 

Il y a tellement d’univers à explorer… C’est peut-être aussi pour ça que dans Noob il y en a autant également : steampunk, science-fiction, fantasy. De la magie, de l’épique, du comique et du tragique aussi. Il y a un peu de tout car j’adore la richesse qu’apporte le mélange des genres. Ça permet aussi quelque part de structurer, car on ne peut pas tout le temps rire ou mettre une ambiance de plomb.

En lisant les romans, on peut en effet presque se rendre compte de ce que tu as écouté pour les écrire…

Carrément ! Et en ce moment, je suis d’autant plus à fond que j’ai lancé pour la première fois un univers « sérieux », Néogicia. Je suis à fond car j’adore les univers comiques (je suis comblé avec Noob), et un univers plus sérieux me manquait. J’ai passé d’excellents moments sur Final Fantasy VII et j’ai pu combler ce manque grâce à Néogicia. 

Néogicia est un peu un univers dans un univers…

Exactement, ça va dans le sens de ma logique « cross-media ». Je me dis, pourquoi quand je travaille, ne pas faire en sorte que mon univers sérieux enrichisse indirectement mon univers comique et inversement ? Ainsi, les personnages de Néogicia deviennent des PNJ de Noob (Saly Asigar par exemple). Cela permet aux lecteurs de reconnaître certains personnages déjà croisés et déjà savoir de qui il s’agit. 
Les gens comprennent mieux des détails du background général : qu’est-ce qu’un néogicien, d’où vient le bouclier de la capitale de l’Empire…

On peut donc retrouver des épisodes des BD, des romans dans la web-série. C’est ce qui se fait en ce moment au cinéma dans les films de super-héros : ils racontent l’histoire d’Iron man, de Captain america, de Thor, puis tous se rejoignent. C’est un peu l’histoire de la manière dont ils ont rejoint le Shield.

Pour les gens ne connaissant que la web-série, que racontent les romans ? Est-ce que ça reprend les épisodes point par point, ou est-ce qu’il s’agit de nouvelles aventures ?

La web-série est un socle d’histoire. C’est axé sur les relations entre les joueurs, donc le côté très humain. Dans les bandes-dessinées, ce sont à chaque fois des histoires inédites qui sont complémentaires à celle de la web-série. On peut facilement les intercaler entre les épisodes de la web-série. 

Idem pour les romans mais avec une petite nuance. Ce sont des tomes 1.5, 2.5, 3.5 et 4.5, et ils se situent entre les saisons de la web-série et les relient entre elles tout en étant indépendantes. Pour cela, il a fallu que je reprenne des éléments des saisons pour expliquer l’action aux personnes qui n’auraient pas vu la web-série. Je ne veux pas que les gens qui lisent les romans se sentent obligés d’aller regarder les saisons pour comprendre ce qu’ils lisent. C’est pour ça que dans les romans, je raconte ce qui s’est passé, mais en utilisant un angle totalement différent : par exemple, raconter un événement vu dans l’épisode à travers les yeux des Noob, mais ici à travers les yeux de la guilde Justice. Le lecteur qui a vu la web-série saura ce qui s’est produit, mais verra les choses de façon totalement inédite.

Il y a une vraie concordance entre tous les media. C’est grâce à un fil de fer que je construis et qui contient les étapes de l’aventure. Du coup, je sais où je vais, je connais quelques « check-point » essentiels au raisonnement, mais je ne prévois pas la manière dont je vais y arriver. 

Si certains auteurs écrivent des brouillons avec des plans ultra-complexes, je suis plus un auteur qui écrit au fil de la page. J’aime bien me dire que je vais écrire pendant une période donnée sans savoir ce que je vais écrire, car cela entretient ma motivation. Je peux être brouillon durant ces séances d’écriture, mais je garde une certaine cohérence dans ce que j’écris grâce au fil de fer et aux « check-point ». Ce n’est pas facile de se souvenir de tout ce que j’ai écrit dans les BD et les romans précédents.

J’ai pour cela ce que j’appelle mon « encyclopédie-bêta » avec des fichiers explicatifs à propos de plein d’éléments de l’univers d’Olydri. C’est aussi une vraie chronologie cross-media qui recense toutes les étapes des différentes évolutions de l’intrigue et des personnages. Quand je fais des erreurs, je fais passer ça pour une mise à jour du MMORPG Horizon et le tour est joué ! (rires)

Par rapport à la trilogie qui est tournée, est-ce qu’il va y avoir d’autres projets qui vont être mis en place ? 

Pas de stand-by durant le tournage de la trilogie. On voulait garder des tournages « cour de récré »… Il y a l’autre web-série, Warpzone project qui est tournée de la même manière que Noob : préparation la veille, tournage sans prise de tête !
J’ai toujours écrit mes scénarii la veille du tournage. On est des amateurs, je ne peux pas écrire toute une saison car il y a le risque que l’un des personnages ait un empêchement et que cela bloque le reste de l’histoire. 

J’écris également le tome 2 de Néogicia (parution début 2015). Je découvre aussi le métier d’éditeur, et l’administration ainsi que les contacts avec le diffuseur me prennent beaucoup de temps, car je n’ai pas encore l’expérience qu’il faudrait même si j’arrive avec un petit bagage (20 000 romans Noob vendus, 200 000 bandes dessinées). 

Le projet de bande dessinée est également suivi, je suis en plein dans l’écriture du tome 10 ! Il y a aussi le manga Noob dessiné par Diane Fayolle (Le Petit Prince en bande dessinée), projet qui vient d’être commencé. C’est un nouveau média mais qui fonctionnera sur le même principe que les romans. Ça racontera l’histoire d’Omega-Zell à partir du jour où il rentre dans la guilde Justice, et le manga sera du Shonen pur et dur (sortie prévue fin 2014). 

Un comics Néogicia est également en préparation, dessiné par l’illustrateur de la couverture du roman du même nom : Phanat Pak (Ash le farmer chinois dans la web-série). 

#Anecdote : Je ne connais pas encore la vraie origine d’Ash. J’ai même imaginé qu’il puisse être un bot de Tenshirock, mais cela aurait été trop cruel, car je lui aurais enlevé toute identité propre…

Par rapport aux personnages de la web-série, vont-ils tous rester ou certains ne seront pas là ?

Tout le monde sera là, même Arthéon, qui vit en Angleterre et Dark Avenger qui vit en Chine. Maître Zen quant à lui part en Nouvelle-Calédonie et on a dû tourner ses scènes avant qu’il ne parte. En plus des personnages habituels, il y aura aussi des personnages du crossover Néogicia, qui sont des PNJ de l’univers de Noob. À l’instar du film Advanced Children, ceux qui sont des PNJ dans Final Fantasy deviennent des personnages à part entière dont le devenir est irrémédiable. 

Et à propos du jeu vidéo qu’on attend tous, est-ce que ça avance ?

C’est entièrement la faute des développeurs ! (rires) Au début de l’année, j’ai mis les mains dans le cambouis. Le jeu avance, le rpg 3D est en préparation et sortira. Mais comme les gens font ça depuis 4 ans, ils sont lassés et en ont marre de travailler pour ne rien voir sortir. Je leur ai dit de changer un peu en créant des « casuals » en leur disant « sur le site il y a tout, des classements, des haut-faits. Il y a un côté communautaire, on se marre et surtout vous avez des retours. Ils vont donc sortir deux ou trois « casuals » qui sont prêts et vont sortir, on en est à l’étape de la correction des bugs.

Il y a des screens et des vidéos, mais je leur ai dit de ne pas annoncer de date, car ils ne peuvent pas les tenir et après je dois faire face à des tonnes de mails !
Une équipe cross-media, c’est pas simple à gérer parce qu’il y a plein de choses auxquelles je dois faire attention, mais c’est génial parce qu’on a pas le temps de s’ennuyer !

Fabien Fournier, l’interview – Partie 1


Lors du Festival Geekopolis, Fabien Fournier, créateur de la web-série, des romans et des BD Noob m’a accordé une longue interview réalisée avec Natalou, un ami. Entre de grosses tranches de rire, j’ai réussi à lui poser quelques questions… Voici la première partie de cet entretien !



Première question, quelles sont les origines de Noob ?

Noob a commencé en 2008 mais un groupe s’était déjà formé en 2000. On avait l’habitude d’aller dans un vieux festival à Toulon, le Cartoonist. On a découvert là-bas la série Bitoman créée par Alex Pilot (l’un des fondateurs de la chaîne Nolife). Il faisait des parodies de jeux vidéos. Nous, on était morts de rire devant ça et on a fini par se dire qu’on pourrait faire pareil.

C’est comme ça qu’on a commencé, en faisant des petites parodies avec la caméra familiale. Je me souviens, j’avais fait un costume de Link et j’avais agrafé plusieurs T-Shirt jusqu’à ce que ça ressemble un peu à sa tenue, c’était abominable.
On s’est ensuite dit qu’on pouvait aller au-delà de ces vidéos et qu’on pouvait créer notre propre univers tout en restant sur quelque chose de léger. C’est ainsi qu’est née la série Lost levels qui traitait aussi des jeux vidéos en ligne. J’aime bien mélanger les genres et je ne voulais pas faire un épisode sur la science-fiction, un autre sur la fantasy en devant à chaque fois repartir de zéro en respectant les codes de chaque univers. Je suis tombé presque par hasard sur le jeu vidéo en ligne qui permettait de ne pas inclure que des PNJ mais aussi des vraies personnes. C’était avant World of Warcraft, jeu auquel on a commencé à jouer à sa sortie. En 2008, à la fin de Lost Levels, comme on savait un peu raconter des histoires, filmer, faire des effets spéciaux et qu’on était devenu des gamers, on s’est dit « pourquoi pas faire un reboot de tout ce qu’on aime bien mais en poussant le vice à fond en mettant les curseurs et les points de vie par exemple ? »

C’est comme ça que la web-série Noob est née. On a proposé à Nolife le concept, car ils recherchaient des émissions courtes. Motivation supplémentaire, la diffusion à la TV !
J’ai toujours été attiré par le concept du « cross-media ». En tant qu’auteur, si on me laisse la possibilité de m’exprimer, j’aimerais bien le faire sur plusieurs supports. Ce que je ne peux pas faire en image, comme un dragon, je peux le mettre dans un roman par exemple. J’ai donc commencé à bâtir une histoire sans savoir si un jour j’allais être publié et aussi parce que j’étais aussi un peu frustré de ne pas pouvoir faire ce que je voulais à 100% dans la web-série.

La plupart des personnages de Noob étaient déjà présents dans Lost levels. On était pas partis sur du comique au départ, mais la diffusion sur Nolife nous a poussé à faire rire. On s’est dit, quitte à faire un truc mauvais, autant faire rire les gens !


Par rapport au côté cross-media (BD, romans, web-série, trilogie), est-ce que la motivation est toujours là ou y a-t-il eu des hauts et des bas ?

Il y a eu des évolutions, c’est vrai. Pour la web-série, tout s’est fait tout seul parce qu’au final, c’était comme il y a 14 ans sauf qu’on a plus de matos, d’expérience et d’automatismes. Mais pour la trilogie, on ne sait pas trop comment s’y prendre. On s’est dit que ça reste comme avant, qu’il faut qu’on y prenne du plaisir tout en gardant à l’esprit qu’il « ne faut pas se moquer du monde ». La question est de savoir dans quelle mesure on apporte une dose de « professionnalisme ».

On a fait quelques remaniements dans l’équipe parce que certains prenaient ça trop au sérieux et faisaient des propositions que les autres ne comprenaient pas. Tous les groupes de films amateurs ne restent pas aussi soudés que le nôtre l’est depuis 14 ans. C’est parce qu’on a grandi ensemble et qu’on a appris à discuter pour régler les problèmes, à ne pas laisser les choses se gangrener.

Question motivation, il est difficile de faire mieux car on le fait pour le plaisir. Elle serait là même si on continuait à le faire pour nous. Maintenant c’est différent, l’enjeu est devenu financier parce que 13 000 personnes nous ont soutenu derrière. Ce n’est pas facile, on est parfois fatigués nerveusement, mais on collectionne parfois les bons souvenirs : durant les tournages, des monuments magnifiques sont privatisés pour nous ! Le matos qu’on a acheté pour les films nous remotivent aussi : on sait qu’on va pouvoir offrir de la qualité et ça nous motive.

À côté de ça, je suis vraiment motivé à 2000% pour les BD et les romans car c’est totalement un rêve d’enfant.

Ce qui motive, c’est aussi l’engouement des fans pour la licence Noob et leurs démonstrations d’enthousiasme à chaque rencontre. C’est hallucinant de voir ça et c’est clair que ça nous motive comme jamais.

On compte pas ses heures parce que même si c’est du travail, c’est avant tout une passion.


Personne dans l’équipe n’a voulu faire autre chose, partir ou revenir ?

Certains sont tout le temps là et sont tout le temps à fond du début à la fin. Il y a ceux qui déménagent et qui ne sont pas tout le temps là à cause de problèmes. Il n’y a aucun souci dans l’équipe. Certains sont partis au Japon pendant deux ans et quand ils sont revenus c’était comme s’ils n’étaient pas partis. On leur refait un personnage et c’est reparti comme deux ans auparavant, avec les mêmes vannes et les mêmes délires.
Il y a aussi des gens qui vont tourner dans d’autres web-séries parce qu’on le leur propose. Il n’y a pas d’exclusivité, parfois il y en a qui s’en vont dans d’autres web-séries et même parfois d’autres qu’on a pas revu dans Noob mais qu’on continue de fréquenter dans la vraie vie. Gaea est notaire dans la vraie vie et Sparadrap est ambulancier !
Ce qui transparaît dans la série, c’est la camaraderie que nous avons entre nous, et on espère que les gens qui la regarderont se videront la tête et passeront juste un bon moment.

Tous ceux qui participent à l’aventure Noob sont tous des amis depuis le départ ou alors il y en a qui sont venus se rajouter au fil des années ?
La bande de pote qui s’est rencontré un beau jour et a décidé de rester ensemble est celle de la web-série, mais il y a eu le côté fédérateur du projet qui a fait qu’on a rencontré des gens qui sont devenus des amis par la suite.

Il y a aussi des gens que je ne connais pas, des développeurs qui s’occupent de choses que moi je ne gère pas directement car sinon ils auraient une réponse tous les six mois. Il y a Bastien qui reçoit tous les messages et qui me fait un rapport. Les festivals me permettent de rencontrer des gens qui travaillent pour Noob mais que je n’ai jamais vu. Je suis là en tant que chef d’orchestre en gros. Je peux dire si ce qu’ils font ou non correspond à l’univers ou sort du cadre. Je supervise, j’organise mais je ne peux pas gérer tous les projets. Moi je m’occupe des romans, des BD et de la web-série, parce que sinon il me faudrait trois semaines dans une semaine pour tout faire. Ou le Tardis.

Est-ce que tu es plus à l’aise avec des gags courts comme dans les premiers tomes de la BD ou avec des histoires plus longues ?

Au début, l’idée d’un gag pour une page venait de l’éditeur qui avait décidé ça par sécurité, et parce que c’est plus facile de vendre ce genre de BD. J’ai ensuite voulu coller à la web-série et proposer des histoires avec un peu d’enjeux et d’épique.
Les trois premiers tomes permettent à quelqu’un ne connaissant pas les MMORPG de découvrir ce milieu avec des scènes typiques (la mort d’un personnage, les PK) et le tome 4 part sur des histoires plus longues et inédites. Si je m’écoutais, je ferais bien des albums feuilletonnants, ce qui commence à être le cas par touches successives. 


Vous avez aimé cette interview ? Prolongez votre plongée dans Noob avec les chroniques des tomes 1.5 & 2.5, 3.5, 4.5 et le premier tome de Néogicia

Noob T 4.5 – La Faction du chaos


Les membres de la guilde Noob ont enfin atteint le niveau cent ! Malheureusement, les épreuves traversées ont laissé les héros plus divisés que jamais. Arthéon, Omega Zell et Gaea ont chacun choisi une voie différente ; au risque, même, de devenir ennemis. Et les rares fidèles rassemblés autour de Sparadrap se trouvent très démunis, face aux multiples nouveaux défis d’Horizon 2.3 ! Avec l’invasion des grands dragons noirs, les vortex ouverts vers d’autres mondes, et la guerre ravivée entre les principales factions, les champions du classement doivent courir sur tous les fronts… et lutter contre un sentiment d’impuissance. Devant de tels enjeux, les anciens équipiers vont devoir se regrouper. Puis s’allier à une ancienne légende, ainsi qu’à l’un de leurs pires ennemis… Mais cela sera-t-il suffisant? Des novices du haut niveau ont-ils la moindre chance d’endiguer le chaos qui se répand sur Olydri ? Prouesse d’autant plus difficile, que la chute de l’univers dans un nouvel âge de ténèbres est déjà programmée par les concepteurs du jeu…


Les romans Noob, c’est fini ? Pour le moment, oui ! C’est avec un petit pincement au cœur que j’ai refermé le tome 4.5 de cette série à laquelle j’accroche décidément de plus en plus. Mais on me dit dans l’oreillette qu’un roman 5.5 sortira après la trilogie, mais aussi que le tome 2 de Néogicia est en cours de préparation ! De quoi encore passer de bonnes heures en perspective ! Mais trêve de réjouissance anticipée, il est temps de décortiquer ce tome 4.5…

L’histoire que nous propose Fabien Fournier est toujours aussi immersive, prenante et se déroulant dans un univers dont la richesse et la complexité se révèlent un peu plus à chaque tome, pour mon plus grand plaisir ! À travers les aventures des personnages d’Horizon 2.3 se dessine un univers Heroic-fantasy qui n’a rien à envier à d’autres plus connus. On sent qu’il est maîtrisé, étoffé et travaillé au fil de l’intrigue. En bref, c’est de la qualité, et ça se voit. Il faut également ajouter que si l’on compare l’écriture de ce quatrième tome à celle du premier, celle-ci est plus fluide et de meilleure qualité !

Fabien prend ses marques et se montre plus aventurier dans la narration qui du coup s’éloigne de la web-série pour s’aventurer dans un récit axé certes sur les personnages que l’on connaît, mais qui vivent des aventures inédites, allant jusqu’à côtoyer des dragons ! Le roleplay des personnages fait en effet presque oublier qu’il ne s’agit pas d’un récit fictif, mais bien d’un MMORPG ! Malgré tout, certains chapitres consacrés à la nouvelle profession d’Arthéon vous ramèneront à la réalité… pour vite vous replonger dans l’aventure ! Ai-je besoin de préciser que les aventures des personnages ont de loin ma préférence ? 🙂

Ce roman, au même titre que les trois précédents, permet à Fabien de développer tout un monde imaginaire et de créer des histoires que dépassent le cadre du jeu vidéo. Cela lui permet également d’aborder des points qu’il n’a pas le loisir de développer dans la web-série. Vivent les livres !

Et que dire des personnages… Ils sont toujours aussi attachants ! Au même titre que l’histoire, ceux-ci se montrent plus construits, complexes et étoffés. On pourrait même dire qu’ils se construisent au fil de l’intrigue, devenant plus matures pour certains. Je me suis donc attachée un peu plus aux personnages que j’appréciais depuis le début, et j’apprends à en connaître d’autres à mesure que je les découvre. 
J’avoue avoir une petite préférence pour le personnage de Sparadrap qui sait se montrer à la fois touchant et surprenant. C’est sûrement l’un de ceux qui évoluent le plus, pour notre plus grand plaisir ! Il est en effet agréable de voir que les personnages ne stagnent pas au fil des histoires. 

Fabien accorde une importance non négligeable à l’aspect psychologique des personnages, ce qui les rend encore plus attachants. Chaque personnage montre une personnalité différente, et c’est cela qui les rend si humains. L’auteur va au-delà de la web-série et donne de l’ampleur à ses personnage, pour leur plus grand bien !

~ En Bref ~

Olydri est un monde qui se révèle tome après tome et se montre à chaque fois un peu plus passionnant. Si vous cherchez une intrigue totalement immersive et aux nombreux rebondissements, ce tome 4.5 répondra à vos attentes ! Courez vite retrouver vos personnages favoris qui se montrent pleins de surprises !

Noob T 4.5 – La Faction du Chaos.- Fabien Fournier.- Ed. Octobre

Noob 3.5 Les Fantômes du passé


L’Empire, faction de cœur des membres de la guilde Noob, est sur le point d’être effacé du monde d’Olydri. Et qui pourrait encore s’y opposer ? Même la puissante guilde Justice est désarmée depuis que son champion, le légendaire Fantöm, a été banni d’Horizon 2.0. Sans leader pour les mener, la plupart des joueurs préfèrent encore passer directement à l’ennemi et échapper ainsi à la traque que subissent les derniers fidèles…
Arthéon, Gaea, Omega Zell et Sparadrap font partie de ces malheureux persécutés. L’aide inattendue de Tenshirock, le pirate informatique, leur offre un court répit qu’ils veulent utiliser pour leur ultime espoir : convaincre le joueur derrière Fantöm de créer un nouvel avatar pour reprendre sa position emblématique ! Mais comment l’ex-champion pourrait-il accepter d’intégrer la guilde à la pire réputation du jeu, au moment même où, venus du passé, de puissants adversaires se dressent déjà pour lui barrer le chemin ?


Ce roman traite d’un de mes passages favoris de la web-série Noob : celui de la destitution de Fantöm. Ce n’est pas cet acte en lui-même qui m’a intéressé, mais tout ce qui en a découlé par la suite. J’avoue avoir été un peu surprise par le début du roman qui calque de près la web-série. Mais Fabien Fournier s’en éloigne pour se pencher plus longuement sur le retour de Fantöm au niveau 100, aidé par la guilde Noob.

Parce que c’est aussi ça, les atouts des romans, l’auteur prend le temps de raconter des choses tout juste sous-entendues dans la web-série. Fabien Fournier nous propose également un travail de description psychologique de Max Middle à travers sa remise en question et sa quête (dans tous les sens du terme) pour retrouver le plus haut niveau et se racheter une vertu. En plus de nous relater les détails de ce périple, l’auteur nous propose une réflexion sur la tricherie et l’importance de bien entendre tous les points de vue avant de formuler un jugement. Fantöm cherche donc à retrouver son ancien niveau par lui-même en se surpassant et en essayant de reproduire par ses propres moyens ce qu’il avait accompli en étant cheaté.

On découvre donc dans ce tome 3.5 la situation critique dans laquelle se trouve l’Empire, et les actions entreprises par les joueurs pour sauver cette faction. C’est un réel récit fantasy que nous donne à lire Fabien, mâtiné de moments « irl » narrant la vie d’un gamer incompris par son entourage vis-à-vis de sa passion. J’aime beaucoup la narration qui rappelle également que l’on se trouve dans un mmorpg et pas dans un simple roman, ce qui est à mon sens un concept intéressant. Rappelons que ce n’est pas un tic d’écriture de la part de l’auteur, car il a depuis écrit un très bon roman dont l’histoire met en scène des personnages du background d’Olydri, personnages que nous retrouvons d’ailleurs dans ce roman. Je parle bien sûr de Saly Asigar que j’ai eu plaisir à voir dans cette histoire. 

Ayant lu le premier tome de Néogicia avant les quatre romans Noob, ce n’est pas un clin d’œil de l’histoire. Néanmoins, cela montre bien la cohérence du monde d’Olydri, ce qui ne peut QUE faire plaisir à lire ! Fabien nous donne à voir en plus de tout cela de nouveaux éléments du background de son univers, et ces éléments m’ont permis de mieux saisir certains éléments de la web-série, notamment à propos des influences des factions et des Sources.

Les personnages se montrent en tout point égaux à eux-mêmes à ceci près que nous avons désormais accès à la psychologie du joueur incarnant Fantöm, ce qui n’est pas du tout le cas dans les tomes précédents ni dans la web-série. J’ai eu plaisir à découvrir cela dans cette histoire.

Dans ma chronique des tomes 1.5 et 2.5, je vous parlais de l’écriture maladroite de l’auteur. Dans ce roman-ci, j’ai eu le plaisir de constater qu’elle s’était affirmée de manière générale. Néanmoins, certaines répétitions sont à déplorer, surtout lorsqu’il est question des relations entre Gaea et Omega Zell. Mais cela ne gâchera en rien votre lecture, rassurez-vous.

~ En Bref ~­

Le tome 3.5 de Noob m’a fait passer un très bon moment de lecture. L’écriture affirmée et toujours aussi visuelle de Fabien Fournier n’y sont certes pas pour rien. Mais c’est sans compter l’intrigue riche en informations à propos de l’univers d’Olydri et l’attrait de l’intrigue. Le tout fait de Noob tome 3.5, Les Fantômes du passé une très bonne lecture que je vous conseille vivement.  

 Noob 3.5 Les Fantômes du passé.- Fabien Fournier.- Ed. Octobre

Noob 1.5 & 2.5



Noob, ou le récit des aventures de la plus mauvaise guilde de tout le MMORPG Horizon 1.0. Dans ces deux romans, Fabien Fournier nous propose de nouvelles aventures où Sparadrap, Gaéa, Omega-Zell et Arthéon auront l’occasion de s’illustrer… ou pas ! A vous de lire les histoires, je ne vous dirai rien !


Les Noob sont de retour ! Mais ici, pas de vidéos à regarder ni d’images à regarder, car il s’agit des deux premiers romans relatant les aventures de la plus nulle des guildes de tout Horizon 1.0 ! Je fais une chronique groupée pour les deux romans car je me suis aperçue que mes commentaires étaient semblables. Néanmoins, je séparerai cet avis en deux lorsque mes commentaires porteront sur des points particuliers.
Ces romans, 1.5 La pierre des âges et 2.5 Le Continent sans retour ont été écrits par Fabien Fournier il y a déjà quelques années. J’apprécie l’idée de prolonger la web-série à travers des romans, donc la lecture a été aussi amusante que le visionnage des épisodes successifs ! Ces deux tomes ne reprennent pas les scènes de la web-série. Au contraire, il s’agit d’épisodes survenant entre les saisons diffusées sous formes de vidéos.

Qu’on se le dise tout de suite, il s’agit des débuts de Fabien dans l’écriture, et celle de ces romans est loin de la qualité que j’avais souligné dans mon avis à propos de Néogicia, son dernier roman. C’est presque comme si on avait affaire à un scénario de la web-série non tourné et qui aurait été étoffé. Mais ce détail n’a pas gâché du tout ma lecture dont l’intrigue s’est montrée à la hauteur de mes attentes.

Après ma lecture, j’ai réellement eu cette sensation d’avoir regardé un long épisode de la web-série. Les descriptions sont vraiment visuelles, ainsi que la narration dans son ensemble. C’est l’une des caractéristiques principales de ces histoire qui compense largement les faiblesses d’écriture de l’auteur.

Les personnages sont… égaux à eux-mêmes, et Fabien a réussi le pari de faire ressortir la personnalité qu’ils possèdent dans la web-série. La différence majeure ? Sparadrap et sa guilde accomplissent de vrais exploits dans ces deux romans, au point même de les faire monter de quelques places dans le classement !

~ Noob saison 1.5 La Pierre des âges ~
On commence tout doucement avec une série de quêtes mystérieuses que suivent nos personnages favoris. Elles leur permettent de débloquer de nouvelles possibilités, ainsi que découvrir tout un pan de l’histoire d’Olydri. Ce jeu littéraire permet à l’auteur de nous en apprendre plus à propos de cet univers que la web-série ne peut qu’ébaucher. Passé et présent se mélangent dans ce roman, et les paysages et les ambiances qui leur sont propres se succèdent avec fluidité, et j’ai été entraînée dans les aventures de la guilde sans vraiment m’en apercevoir.
~ Noob 2.5, Le Continent sans retour ~

Cette fois, on en apprend plus sur la géographie de cet univers. J’aime les explorations de terres imaginaires, car il n’y a pour moi rien de mieux pour s’évader. Et là, je suis servie ! Fabien Fournier nous propose une visite guidée du mystérieux continent de Syrial, que j’avais déjà fréquenté lors de ma lecture de Néogicia. Je peux vous dire une chose : tout est cohérent ! Mais ce roman met l’accent sur les enjeux géopolitiques de l’occupation du continent par les deux factions. On peut même y voir un possible message philosophique à propos de l’occupation d’un continent par des pays au mépris de la population autochtone. Sauf qu’ici, cette population dispose de redoutables pouvoirs…
J’aurais vraiment envie d’en savoir plus sur ce nouveau peuple, et j’espère que les prochaines histoire, voire le tome 2 de Néogicia m’en apprendront plus !

~ En Bref ~

Noob 1.5 et 2.5 sont deux histoires qui se situent totalement dans la continuité de la web-série. Ils permettent d’en apprendre plus sur cet univers décidément passionnant ! Si vous aimez la web-série, vous aimerez sûrement les épisodes intermédiaires ! 

Noob 1.5 La Pierre des âges & Noob 2.5 Le Continent sans retour.- Fabien Fournier.- Ed. Octobre

Néogicia T1 – Le Second éveil


Dans un monde dominé par la magie, les néogiciens, une civilisation portée par une puissance nouvelle appelée technologie, ont fondé l’Empire, dont la capitale est Centralis.
Saly Asigar, une jeune olydrienne, entreprend de rejoindre ce peuple. Pour y prétendre, elle doit subir une injection, l’isolant définitivement des flux magiques parcourant le monde d’Olydri. Une telle pratique n’est pas sans risques. Dans l’hypothèse d’une incompatibilité génétique, elle mourrait ou pire encore ! Elle pourrait muter en ce que les scientifiques appellent une aberration.
A l’aube de ce second éveil, la procédure semble prendre une tournure inattendue…

Attention, si l’intrigue de ce roman se déroule dans Olydri, le monde de Noob, il s’agit ici d’une histoire parallèle, un spinoff ! Vous ne trouverez en ces pages ni Sparadrap, ni Omega Zell, mais des personnages tout juste esquissés jusque là dans la web-série à travers le personnage d’Ivy, les néogiciens. C’est donc à la base de cette « classe de personnages » que Fabien Fournier nous emporte dès le début du roman !
On entre donc dans un monde très moderne voire futuriste qui contraste avec ce que l’on peut trouver de médiéval-fantastique dans le reste du monde d’Olydri. Il s’agit d’un monde épuré, gigantesque et extrêmement bien décrit par l’auteur à travers les yeux du personnage de Saly. Le moindre endroit dans lequel le personnage se rend est en effet passé au crible de la vision exacerbée de la jeune néogicienne, ce qui nous permet de nous rendre compte de ce talent de plume de Fabien.
Aucun élément n’est superflu et chaque acte, chaque élément scénique semble s’emboîter avec le reste avec une précision cinématographique. Il n’y a qu’à citer les ellipses temporelles par exemple : la première année de Saly à Memoria est résumée en une seule phrase pour en arriver à l’essentiel, l’examen et la mission sur Syrial !
L’univers que propose Fabien Fournier est très riche et bien travaillé. On ressent les tensions existant entre les différentes factions, mais aussi au sein d’une même faction, celle de l’Empire. J’ai eu grand plaisir d’en apprendre plus à propos de cet univers que je ne connaissais qu’à travers les formats assez courts de la web-série ! En plus, pas besoin de background puisque chaque élément pouvant poser problème est minutieusement expliqué par les personnages ou le narrateur.
L’intrigue proposée dans ce premier tome de Néogicia est intéressante. Elle est d’abord ingénieusement construite, car elle vous permettra de découvrir le fonctionnement de l’Empire par l’intermédiaire de Saly qui le découvre elle aussi. Chaque chapitre nous mène à la découverte d’un aspect du monde d’Olydri, d’un personnage important ou d’un élément géopolitique tout en avançant dans l’intrigue et la construction de la nouvelle vie de Saly Asigar.
L’histoire en elle-même est entraînante et la découverte du monde favorisera votre immersion. Préparez-vous à enchaîner les chapitres pour en apprendre plus à propos de l’Empire et connaître la suite des aventures de Saly. Aucune longueur n’est à déclarer dans cette lecture qui se révélera pleine de surprises !
Les personnages maintenant. J’apprécie cette catégorie de personnages qui peuvent donner des idées à certains maîtres du jeux pour la création d’une nouvelle classe sortant de l’ordinaire. Ce n’est sans doute pas cette catégorie que je jouerais, mais j’aime l’emploi d’une forme de technologie basée sur une pierre tombée de l’espace et qui fait fonctionner une civilisation entière !
Un énorme plus pour le personnage de Loreley qui est vraiment drôle. C’est également pour moi, avec Saryahblööd, l’un des personnages les plus charismatiques du roman.
Saly Asigar est un personnage très intéressant bien entendu. Mais on la voit dans la plupart du roman dans une position d’apprentissage. Il y a certes la fin du roman dans laquelle elle se montre sous une nouvelle envergure, mais je pense qu’il faudra attendre le prochain tome de Néogicia pour pouvoir voir Saly se développer. Après tout, elle est exceptionnelle !
Les deux membres de la famille impériale se montrent pleins de surprises, de mystère, et j’espère que la prochaine histoire lèvera d’autre pans de l’énigme des Luccans ! Il n’y a plus qu’à espérer que Saly entre dans la sphère la plus élevée de la société néogicienne !
~ En Bref ~

Je dois vous avouer une chose : j’ai été triste de terminer ce roman, parce que j’en ai adoré la lecture bien entendu, mais parce qu’il me permet d’en apprendre plus sur cet univers qui se révèle très bien construit. J’ai hâte d’en savoir plus à propos du monde d’Olydri dans les prochaines histoires ! 

Néogicia T1, Second éveil.- Fabien Fournier.- Olydri éditions