L’Éveil – Stade 1

Couverture L'éveil, tome 1
Un mystérieux virus semble développer prodigieusement l’intelligence des animaux. A travers le monde, l’épizootie se propage rapidement dans les villes, les élevages, les forêts, affolant les biologistes, les amis des animaux… et les compagnies agroalimentaires. Et si le rapport de force entre les animaux et les hommes s’inversait ?

Et si les bêtes décidaient de lutter pour sauver leur peau et leur liberté ? 

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L’Aube sera grandiose

Couverture L'aube sera grandiose
Titania emmène sa fille, Nine, seize ans, dans une mystérieuse cabane au bord d’un lac. Il est temps pour elle de lui dévoiler des événements de sa vie qu’elle lui a cachés jusqu’alors. Nine écoute, suspendue aux paroles de sa mère. Flash-back, anecdotes, personnages flamboyants, récits en eaux troubles, souvenirs souvent drôles et parfois tragiques, bouleversants, fascinants secrets…

Peu à peu jaillit un étonnant roman familial, qui va prendre, pour Nine, un nouveau tour au matin…

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The New order

Couverture The young world, tome 2 : The new order

Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Ces derniers pensaient être les seuls survivants… mais ils se trompaient.

Après l’inattendu twist final du tome 1, Donna et Jefferson se séparent. Jefferson retourne à New York, où il va tenter de trouver l’antidote du virus au sein de la tribu des Washington Square. Donna, quant à elle, se rend en Angleterre, où elle est confrontée à un tout autre monde. Parviendront-ils à se réunir de nouveau pour empêcher ce qui s’annonce comme un désastre plus grand encore que le virus qui a anéantit le continent ?

Un gros challenge en perspective…

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Chimère captive

Couverture Les arpenteurs de rêve, tome 1 : Chimère captive

Fraîchement débarquée à Lyon pour ses études, Céleste regrette le climat d’outre-mer et la vie avec son père. Mais les choses commencent à changer le jour où elle découvre qu’elle peut naviguer dans les rêves des autres et les modifier, à l’instar de ses nouveaux colocataires.

Et si vous pouviez arpenter les rêves, que feriez-vous ?

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[Autour d’une oeuvre] Harry Potter

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Cette saga fantastique est l’une de celles qui a bercé ma jeunesse, avec le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien et les romans de Christian Jacq se déroulant dans l’Egypte antique. 

Retour sur sept livres qui ont contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui.


Une grande histoire

Avec Le Seigneur des Anneaux donc, les sept volumes de la saga Harry Potter ont véritablement façonné et développé mon goût pour les littératures de l’imaginaire. Bon. Ils se sont affinés avec les années (depuis mes 11 ans, vous pensez !), mais j’apprécie toujours autant relire un épisode des aventures d’Harry de temps à autre entre deux nouveautés. Histoire de prolonger la magie. 

J’avais à peu près l’âge d’Harry Potter et ses amis et je rêvais véritablement d’intégrer cette école qui bien que remplie de dangers me paraissait tellement attirante. Un vieux château britannique rempli de passages secrets, de dédales et de grandes bibliothèques. Mais ne pas recevoir la fameuse lettre d’admission en première année l’été de mes onze ans a été l’une des plus grandes déceptions de mon enfance. Pire que d’apprendre la vérité sur le père noël ! Et je sais que je ne suis pas toute seule, ne mentez pas !
Alors des années plus tard, j’ai compensé en pratiquant le jeu de rôle et le jeu de rôle grandeur nature.

Aux origines…

J’ai connu Harry Potter à l’école primaire. On organisait un concours de lecture et celui qui le gagnait remportait aussi un livre. Devinez qui l’a gagné et quel livre elle a remporté ? 🙂 Harry Potter à l’école des sorciers ! J’ai enchaîné les tomes jusqu’à mes 17 ans quand le dernier est sorti.

Je n’ai que récemment terminé tous les textes en rapport avec l’univers de J.K. Rowling. Lors de mon voyage aux studios Harry Potter de Londres, j’ai rapporté dans mes valises The Tales of Beedle the Bard que j’ai dévoré en une soirée.

Ce que cette série m’a apporté…

C’est grâce à Harry Potter que j’ai appris à lire en version originale. Comme beaucoup je pense, je commandais les livres en anglais car ils sortaient avant leur traduction française… Eh bien ça m’a fait beaucoup de bien et je pense que lire un texte en V.O. – et en comprendre les subtilités, aide à engranger du vocabulaire et à mieux se débrouiller dans la langue lue. Un peu comme regarder les films en VOST !

J’ai appris en lisant cette série que l’on peut tout accomplir tant qu’on travaille pour obtenir ce que l’on veut. Rien ne tombe tout cuit entre nos mains, notre vie future est ce qu’on en fait. 

Je n’apprécie pas beaucoup les débordements d’affection dans les histoires. Bon. Certains passages d’Harry Potter m’ont un peu lassée, mais cela reste au final assez soft et l’auteur a su faire passer les effusions amoureuses tout en délicatesse, comme une trame de fond qui ne s’affirme jamais beaucoup. 

Mais je dois avouer que le trio Harry Ron et Hermione est plutôt bien construit et équilibré. La thématique de l’amitié et de la famille autour de laquelle tourne l’histoire m’apparaît comme très importante. Peut-être est-ce parce que la thématique me parle beaucoup, mais elle m’a beaucoup apportée : me mettre à la place d’Harry et imaginer être orpheline m’a beaucoup secouée à l’époque de ma première lecture de L’Ecole des sorciers.

Je peux relever certaines incohérences scénaristiques lorsque je relis les Harry Potter. Mais on les oublie très vite lorsqu’on se laisse emporter par le récit, souvent sans même s’en rendre compte. Chaque histoire suit peu ou prou la même trame. Mais on s’en fiche lorsqu’on est plongé dans cette lecture : on affronte les dangers avec la même tension qui nous fait avaler les chapitres. 

Ces récits m’ont fait rêver à un autre univers magique qui se superposerait au nôtre, que l’on ne verrait pas parce que nous ne sommes pas assez attentifs. Souvent je me prends à regarder de plus près un recoin de mur qui ne me paraît pas tout à fait innocent. 
Car c’est un peu ça, la magie d’une saga fantastique, nous faire voir le monde autrement, nous donner une paire de lunette pour le voir un peu plus gai que ce que nous voyons en réalité. Nous donner du baume au cœur.

S’il fallait choisir un livre sur les cinq, je partirais sur L’Ordre du Phénix. Cette histoire me semble être le climax de la saga, là où tout s’enchaîne vraiment rapidement. La résistance à Voldemort prend toute son ampleur et la narration prend un nouveau tournant, plus sombre. On sait que rien ne sera plus comme avant. Et il y a des personnages vraiment hauts en couleur. Comme Dolores Ombrage par exemple. Cette femme incarne tout ce que l’on peut détester chez quelqu’un. Et j’ai apprécié ce stéréotype car lorsque tout s’écroule pour elle, s’en est vraiment drôle.

Cette série est d’une grande richesse. Une fois lue, on a envie de la relire en prenant en compte tout ce que l’on sait désormais. Et chaque redécouverte d’une scène ravive des souvenirs. On retrouve même parfois de petits détails que l’on croyait oubliés…

Pour conclure

Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Harry Potter. Pas au point d’avoir les uniformes, les balais et toutes les baguettes. Néanmoins, j’ai une grande affection pour cet univers car elle a accompagné mon enfance et continue à me faire rêver.

En lien, les quelques photos prises lors de mon voyage aux studios Harry Potter en Angleterre !

Et vous, aimez-vous Harry Potter ? Quel est votre titre favori de la saga ? Dites-moi tout ?

D’un monde à l’autre

Couverture La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…

Il fallait bien que je m’essaie un jour aux texte de Pierre Bottero, oeuvre destinée à la jeunesse très appréciée par beaucoup. Eh bien… je reste plus que mitigée à la sortie de cette lecture. C’est parti.

L’écriture d’abord. J’ai dès les premières pages été surprise – et pas forcément dans le bon sens du terme – par la platitude de l’écriture. Je le confesse, j’ai plusieurs fois été tentée d’abandonner ma lecture. Mais je n’aime pas faire ça et je me suis acharnée. Une fois mis de côté les maladresses et la platitude du style, j’ai pu me concentrer sur l’histoire.

Ce récit est entièrement consacré à la découverte de cet univers parallèle, celui d’Ewilan, ainsi que des tenants et aboutissants de la réelle personnalité de la jeune fille. Là je dois l’avouer, j’ai été séduite par cet univers, sa construction et son bestiaire. Les créatures sont très intéressantes et mériteraient de plus amples illustrations à travers des dessins scientifiques à l’intérieur du roman à mon sens.

Globalement, l’histoire quant à elle est remplie de rebondissements qui se succèdent rapidement. Elle est certes plutôt agréable à suivre, mais de trop grandes ellipses et un manque de fluidité dans l’enchaînement des épisodes gâchent largement l’ensemble. Bon, disons qu’on a pas le temps de s’ennuyer…

Et il faut aussi évoquer le manque de crédibilité de certains éléments de l’histoire. La jeune fille possédant des connaissances étendues dignes d’un vieil érudit alors qu’elle est seulement âgée de 13 ans par exemple. L’auteur a tendance à confondre érudition et intelligence surdéveloppée. Que Camille possède cette dernière ainsi qu’une énorme capacité d’apprentissage passe encore. Mais là… il ne faut pas abuser. De la même manière, certains passages dangereux pour les protagonistes se résolvent bien trop rapidement par ce qui semble être un Deus ex machina injustifié et qui dévoile un vide narratif.

Les personnages sont au final très superficiels et psychologiquement très peu développés. Comme pour les actions, dialogues et interactions sont plutôt vides, comme si l’auteur n’avait pas voulu s’encombrer de ces détails. Leurs réactions ne sont pas tout le temps réalistes et crédibles, notamment pour Bjorn. Peut-être s’agit-il d’une astuce narrative, mais j’en doute.

Mais pour terminer sur une note positive, il est important d’évoquer le système de magie très poétique mis en place par Pierre Bottero : le dessin. Les praticiens du Dessin semblent capables de mettre en oeuvre des actions formidables, à dimension mythique, juste en les concevant dans leur esprit. C’est un système très intéressant et laisse entrevoir des possibilités qui, je l’espère, prendront vie dans les prochains tomes.

#En bref

Cette lecture m’a-t-elle rebutée ? Pas totalement. L’univers de Pierre Bottero possède des points forts qu’il ne faut pas placer derrière les faiblesses de son écriture. Le Dessin et le monde fantastique sont tout simplement très originaux et j’ai apprécié me trouver dedans.
Si vous souhaitez vous lancer dans cette lecture, faites l’effort de vous concentrer sur l’univers et pas sur l’écriture. Sinon, l’envie d’abandon vous guettera… 


La quête d’Ewilan.- D’un monde à l’autre.- Pierre Bottero.- Ed. Rageot.