Les Kerns de l’Oubli T3 – Résurrections


De sombres lieutenants se réveillent depuis les profondeurs de tours millénaires. Des soldats d’acier tombent des cieux, fers au clair, statufiés, en attente d’un ordre divin pour semer une mort mécanique. Les fous de foi se rassemblent en masses hurlantes, dressant leurs armes à la face des Destructeurs, marchant derrière ce Dieu redescendu pour eux, sur notre Terre. Mais que savent ces hommes du duel millénaire qui joue par ces gestes, le dernier de ses actes ? Qui est cet Alchimiste, auteur insaisissable de l’Ararak ? Les kerns ont parlé.
Le temps du Rachat est maintenant venu.

#Quelques mots sur le cycle avant de commencer
Encore un cycle qui s’achève. Avant de parler de ce troisième tome en particulier, il me paraît important de jeter un regard sur la trilogie toute entière. Les Kerns de l’Oubli renferment une histoire très complexe qui prend place sur une longue période (plusieurs millénaires tout de même) et dans un monde à la fois riche, construit et développé. Mais pas tout à fait original, dans le sens où il vous apparaîtra vaguement familier. Je ne vous en dis pas plus, car ce serait du spoil ! Et on ne se rend compte de cette richesse qu’une fois les pages du troisième tome dévoré.
Les Kerns de l’Oubli ne sont pas une saga que l’on peut lire en quelques heures, ni en faisant autre chose. Pour l’apprécier, je crois qu’il est nécessaire de s’y consacrer totalement, car l’histoire s’étoffe tome après tome pour aboutir aux dernières pages.
Parlons-en maintenant, des dernières pages de ce cycle. Quelque 420 dernières pages tout de même ! La densité de ce roman dépasse pour moi celle des deux volumes précédent, non pas en épaisseur mais en quantité d’informations disponibles. On voyage en effet à travers plusieurs époques, presque plusieurs dimensions. Science et magie se mélangent pour former un seul concept total et intéressant. De quoi nous faire comprendre que tout est une question de compréhension.
Ce tome 3 est le chapitre final de ce cycle, je l’ai déjà dit, mais aussi celui d’une aventure qui a impliqué de nombreux personnages à travers plusieurs millénaires, le Rachat. Vous vous rendrez compte à la fin de ce roman l’incroyable travail de conception, d’imagination et d’écriture qu’a constituée cette trilogie. Ce n’est pas donné à tout le monde et cela ne peut qu’être porté au crédit de Feldrik. L’écriture de ce roman est cyclique. Sa fin nous ramène au début d’une ère nouvelle, véritable invitation à imaginer ce qui pourrait se dérouler après. Peut-être une suite à cet univers, qui sait.
J’avoue. J’ai eu beaucoup de mal à me replonger dans cette intrigue sans « dans l’épisode précédent ». Je pense que reprendre une telle histoire sans rappel n’est pas forcément une très bonne expérience et pourrait gâcher la lecture. Mais je me suis accrochée, et j’ai continué de lire ce roman en tentant de faire les liens avec mes souvenirs du tome 2. J’ai réussi, comme quoi ce n’est pas insurmontable. Par contre, ne tentez pas de lire ce tome 3 sans avoir lu les précédents. Vous perdriez tout l’intérêt de l’histoire !
Les personnages sont très nombreux dans cette histoire. Il y a ceux que l’on retrouve, et ceux que l’on découvre, comme le Quadrille. Appréhender cette joyeuse troupe a été à la fois un défi à relever et des moments intéressants. Ils sont les garants d’une histoire qui se révèle à mesure que l’histoire avance. Ils ne sont pas vraiment attachants dans la mesure où il n’y a pas énormément de quoi les décrire, ni eux ni leur passé. Ils créent parfois une sorte de huis-clos assez étouffant, mais qui ouvre sur d’autres horizons, comme on le découvre dans la dernière partie de l’histoire.
#En Bref
Résurrectionsest un roman… riche, à la fois difficile à aborder et intéressant lors de sa lecture. J’ai préféré l’intrigue du tome précédent, mais les conclusions de cette histoire ainsi que le parcours que nous fait prendre Feldrik Rivat vaut la peine que j’ai parfois eu à le lire !

Les Kerns de l’Oubli est une saga qui mérite d’être découverte, dans laquelle action et suspens sont présent et se découvrent petit à petit au gré de l’inventivité de l’auteur !

La chronique du tome 1 est par là !
La chronique du tome 2 est par là !

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