Le Best-seller de la rentrée littéraire


Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?
Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, cette drôle de dame qui s’appelle Inspiration ou encore l’e-book, invention fabuleuse qui va révolutionner nos vies avant de nous pousser à faire la révolution…
Avec un sens de l’humour irrésistible, Olivier Larizza brosse une satire épatante de nos mœurs littéraires.


Si vous êtes un aficionado de la littérature, qu’elle soit de l’imaginaire ou blanche, vous avez sûrement entendu parler au moins une fois dans votre vie de la rentrée littéraire, cette période où tous les éditeurs publient les nouveautés de leurs auteurs. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelle était en réalité la vie d’un écrivain connaissant un plus ou moins vif succès ?

C’est ce que nous propose Olivier Larizza dans ce bref roman, Le Best-seller de la rentrée littéraire. On peut y suivre le héros, un écrivain ayant quitté son poste de professeur de littérature comparée à l’université pour se consacrer entièrement à son art. Il nous livre de croustillantes anecdotes à propos de ses tribulations avec lectrices, ses éditeurs et ses séances en salon.

Car c’est un envers du décor rempli d’humour, tantôt noir, tantôt ironique, que nous propose Olivier Larizza. Assurément, vous ne verrez plus vos livres de la même manière. Que ce soit les petits travers des éditeurs, ou le comportement des auteurs en dédicace, l’ensemble forme un portrait à la fois plaisant et rapide à lire.

Étudiante en édition, j’avoue avoir parfois rit un peu jaune lors de la lecture de cet article, mais je savais parfaitement à quoi m’attendre. C’est sûr que tout n’est pas à prendre au pied de la lettre, il faudra savoir faire preuve d’un solide sens du second degré pour pouvoir apprécier totalement l’humour tout en finesse de ce roman et faire le tri entre humour et satire. Second degré non fourni à l’achat du roman, à se fournir par ailleurs.

J’ai particulièrement apprécié les nombreuses références littéraires et culturelles disséminées par-ci par là par l’auteur. Références, détournées ou non, ajoutent à ce roman un cachet de qualité et une épaisseur littéraire auquel il ne prétend pas de prime abord.

Pour terminer, je tiens à remercier le site Babelio et sa masse critique grâce à laquelle j’ai pu découvrir ce petit roman !
#En Bref

Plusieurs lectures seront nécessaires pour apprécier vraiment ce petit roman. Rassurez-vous, la lecture en est très rapide ! Le Best-seller de la rentrée littéraire est pour moi une bonne lecture et une histoire satirique mais drôle sur les réalités du métier d’écrivain.

Le Best-seller de la rentrée littéraire.- Olivier Larizza.- Ed Andersen

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