Ce livre entre dans le cadre du challenge 1 mois, 1 consigne pour ma lecture d’avril !
Trolls et légendes
Ce livre entre dans le cadre du challenge 1 mois, 1 consigne pour ma lecture d’avril !
Ces deux personnages sont en effet plutôt bien construits dans leur psychisme, et j’ai vraiment eu l’impression d’être à la place d’une souris qui les épiait lorsqu’ils étaient tous les deux. Le Dernier roi des elfes ouvre sur un monde dans lequel on s’immerge facilement, et l’auteur possède cette faculté de nous en faire ressentir les moindres détails à la seule force de sa plume, presque comme si on y était.
Le Dernier roi des elfes est un récit bref, poignant, qui ne montre pas le genre humain sous son meilleur aspect. Mais il est aussi un appel à la compréhension, à la tolérance et à la curiosité intellectuelle.
J’ai été remuée par cette histoire, qui fait envisager la vie et surtout le monde autrement. Je vous conseille vivement la lecture de roman, si vous aimez les textes qui font réfléchir tout en nous faisant voyager !
Le Dernier roi des elfes.- Sylvie Huguet.- Ed. La Clef d’argent
Vous en avez assez de l’habituelle question de vos joueurs : « comment on se connaît » ? Avec la campagne Dearg, le système de jeu s’enrichit de telle sorte que vos personnages aient des liens. Ils doivent en premier lieu être originaires du val de Dearg, ils peuvent aussi être amis ou amants, ou avoir vécu leur enfance ensemble… Tout est possible, tout est envisageable !
Dearg est une campagne prometteuse au gameplay (vous me permettrez cet abus de langage) intéressant. Les arcs narratifs sont certes un peu complexes à aborder, mais se révèlent attractifs et promettent un roleplay étoffé.
A essayer si vous souhaiter passer et faire passer de bons moments en Tri-Kazel !
Le 12 mars dernier disparaissait un homme. Tout le monde meurt un jour, me direz-vous, et s’il fallait pleurer sur le sort de chaque mort, on ne ferait plus que ça. C’est vrai. Néanmoins, Terry Pratchett était un auteur doté d’une imagination sans limite, et concepteur d’un univers qui le place pour moi parmi les grands écrivains de notre époque.
C’est donc plutôt tardivement, en 2013, que je me suis lancée à l’abordage de cet étrange territoire plat dans Mortimer, le premier tome ayant pour protagoniste la Mort. Il est vite devenu l’un de mes personnages favoris des littératures de l’imaginaire. Depuis cette lecture, j’ai dévoré les autres tomes ayant trait à ce personnage, ainsi que la réécriture de Macbeth.
Vision du Guet d’Ankh-Morpok. |
Chaque lecture d’un roman de Terry Pratchett me fait passer un excellent moment. Il fait partie des rares auteurs à savoir me faire rire. Attention, le vrai rire, pas un petit sourire. Il savait manier les jeux de mot, l’humour dans les situations et les descriptions. Un maître de l’écriture.
Terry Pratchett a su imaginer un univers complexe, à la fois structuré et vraiment délirant, qui ne semble exister que par la volonté de Dieux se distrayant à le voir fonctionner cahin-caha. D’un point de départ, il nous entraîne dans des situations rocambolesques et picaresques qui n’ont absolument rien à envier à Jacques et son maître de Diderot, ou à Don Quichotte de Cervantès…
Après la France du XIIe siècle, l’histoire nous propulse à travers un portail temporel dans le San-Francisco de 1906. J’ai beaucoup apprécié la visite, certes mouvementée, de cette ville que je ne connais pas. Le lecteur est plongé dans cette fièvre citadine et ouvrière où différents peuples se côtoient sans jamais vraiment se mélanger. Patrick Mc Spare nous montre sans fard une époque pas si éloignée de la nôtre où les préjugés et les croyances sur les races allaient mener au désastre que l’on a connu au milieu du XXe siècle.
Et l’on peut déceler dans ce roman, dans la continuité du premier tome, un double message : la joie de voir que les choses et les droits de l’Homme ont évolué (même s’il reste encore beaucoup à faire), mais que le naturel revient malheureusement au galop, et qu’une vigilance de chaque instant est vitale pour éviter de nouveaux désastres.
Cette peinture sociale sert de base à une intrigue qui se révèle toujours pleine de rebondissements. Pas le temps de s’ennuyer pendant la lecture de ces presque 400 pages, car il y aura toujours quelque danger qui poursuit nos héros. L’auteur nous plonge un peu plus dans l’ésotérisme et la démonologie dans des scènes à faire frissonner. Son écriture possède une puissance d’évocation non négligeable qui siérait tout à fait à une partie de jeu de rôle.
J’ai à la fois été ravie et frustrée à la lecture d’un certain passage qui propulse les personnages dans un passé mythique, celui de la Bretagne de Merlin. Certes il s’agit du chapitre le plus long du livre, mais j’aurais tellement aimé qu’il soit plus long !
Et puis on retrouve les personnages, bien entendu. Si celui d’Alex est une vraie tête à claques, ils se révèlent tous plutôt adultes… tous les quatre. Pourquoi quatre ? Je ne vous dis rien de plus pour ne pas vous spoiler une partie de l’histoire !
Chaque adolescent se montre donc plutôt adulte et responsable, mais je dois avouer que j’ai une grosse préférence pour Laure, qui se montre la plus mature ! J’aime sa manière de parler, sa lucidité et ses capacités d’adaptation à un siècle qu’elle ne connaît pas.
Cette série possède une certaine profondeur, au-delà de ce à quoi je m’attendais. Les réflexions sur le temps qui passe et sur l’importance du moment présent prennent une juste place, et j’ai apprécié cette inclusion.
Après le Moyen Age, Patrick Mc Spare nous propulse dans le San-Francisco du début du XXe siècle. Son écriture fluide et l’attractivité de l’histoire font que Des Profondeurs est un roman que j’ai eu du mal à lâcher.
Patrick Mc Spare.- Les Héritiers de l’Aube T2 – Des Profondeurs.- Ed. Scrinéo