Les orcs, les elfes, les dragons, vous croyez que c ‘est ça la fantasy ? Partez donc pour Alamänder ! Toujours vivant ? Vous n’êtes pourtant pas au bout de vos peines.
La révolte gronde dans la capitale, la menace d’ennemis terrifiants surgis du passé se fait plus précise. Après avoir triomphé de l’énigme de Pallas, Jonas n’aura pas trop de la venue de Rachelle, mercenaire aussi capricieuse que redoutable, pour mettre fin aux agissements de son terrible adversaire. De son côté, Ninfell voit son maître disparaître. Livré à lui-même, il va bientôt devoir affronter la plus cruelle épreuve de son existence.
Souhaitons qu’il en ressorte grandi pour la gloire de l’Ecole. Le deuxième tome d’Alamänder monte en puissance et en tension. Comme le premier ouvrage, celui-ci peut être à l’origine de désordres neurologiques irréversibles. Il est encore temps de reculer.
Autant vous l’avouer tout de suite, j’ai toujours un peu de mal à me replonger dans la suite d’une histoire lue il y a plusieurs mois ! Heureusement qu’il y avait le « résumé de l’épisode précédent » au début du tome 2. C’est une idée vraiment sympathique que de nombreux auteurs devraient copier, surtout lorsque leur prend la fantaisie de continuer une histoire longtemps après la fin du premier tome !:)
Après ces quelques chapitres dans lesquels j’ai un peu pataugé pour me remettre dans le bain (vive la métaphore aquatique que j’arrête, promis!), j’ai eu le plaisir de retrouver des personnages que j’avais appréciés, avec en top 3 Jonas, Retzel et Ernst ! Bon, le démon occupe une place mineure en comparaison du premier tome, mais j’ai aimé voir la manière dont son absence fait beaucoup plus parler que sa présence ! Les autres personnages sont toujours aussi humains dans leurs réactions, d’autant que nous pouvons découvrir des situations nouvelles, parmi lesquelles la jalousie et l’adversité féminine tient une grande part !
La lecture de ce tome 2 ne connaît pas de temps-mort. Vous serez embarqués dans des aventures que vous ne soupçonniez même pas à la lecture du premier tome. De même, l’ampleur de la machination que cache le meurtre ne vous laissera pas de marbre. Il faut saluer le talent de conteur et d’intrigant d’Alexis Flamand qui cache bien son jeu. C’est bien simple, j’ai hâte d’en lire plus dans le tome 3 de cette saga !
Au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire, l’intrigue se dévoile et l’enquête sur le meurtre de Pallas prend énormément d’ampleur ! Elle permet même d’en apprendre plus à propos de l’univers d’Alexis Flamand qui se révèle très original et haut en couleurs, mais aussi en créatures ! Assurément, un esprit aussi créatif que le sien n’avait pas besoin des elfes ni des orcs pour nous embarquer dans la fantasy. Je ne crache pas sur ces créatures auxquelles je suis très attachée dans la littérature, mais c’est vrai que changer un peu d’horizon ne fait pas de mal, bien au contraire.
Alexis Flamand manie la langue française avec talent. On pourrait évoquer la manière dont il manipule l’intrigue pour l’amener à son point d’orgue dans ce second tome. Mais je préfère, et de loin, parler de la post-face qui m’a fait mourir de rire. Je vous en avais montré un morceau dans l’Extrait qui fait envie, et je dois dire que cette partie du livre est ce que j’apprécie le plus dans l’écriture d’un auteur, sa capacité de dérision et l’humour avec lequel il peut écrire. En plus (eh oui, que voulez-vous, j’ai adoré!), Alexis Flamand propose dans cette postface un véritable « behind the scenes » pour évoquer les secrets de production d’un livre à gros budget.
~ En bref ~
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce tome 2 du Cycle d’Alamänder. Entre aventures palpitantes et découverte de ce monde décidément très originale, vous n’aurez pas une minute de répit. J’ai encore une fois beaucoup apprécié l’humour dont fait preuve l’auteur dans son écriture, humour bien réparti pour qu’on puisse en trouver une touche pile là où elle devait être !
Le Cycle d’Alamänder T2 – Le Mehnzotain.- Alexis Flamand.- Ed de l’Homme sans nom