22/11/63

Jake Epping est un enseignant d’anglais à Lisbon Falls, dans le Maine, qui se fait un revenu complémentaire en enseignant aux adultes dans le programme GED. Il reçoit un essai de l’un des étudiants : une histoire macabre, déchirante, au sujet d’une nuit il y a 50 ans quand le père d’Harry Dunning est arrivé à la maison, a tué sa mère, sa soeur et son frère avec un marteau. Harry s’en est sortit avec une jambe mal en point, comme le prouve sa démarche actuelle.

Un peu plus tard, Al, l’ami de Jake, lui raconte un secret : sa boutique est un portail vers 1958. Il enrole Jake dans une folle mission afin d’empêcher le meurtre de John Kennedy. Ainsi sa nouvelle vie en tant que Jakes George Amberson, son nouveau monde d’Elvis et JFK, un monde de grosses voitures américaines, d’un solitaire en difficulté nommé Lee Harvey Oswald et d’une bibliothécaire prénommée Sadie Dunhill, qui devient l’amour de Jake et qui transgresse les règles normales du temps.

Arrivera-t-il à accomplir sa mission sans se perdre lui-même dans sa nouvelle vie ?

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Les Profondeurs de la Terre

Lorsqu’elle était encore une colonie, la planète Belzagor portait le nom de Terre de Holman.
Mais les hommes lui ont accordé l’indépendance.
Et les nildoror et les sulidoror se la partagent. Les nildoror ressemblent à des éléphants. Ils sont intelligents ; sensibles et tolérants. Les sulidoror sont des bipèdes proches des humains.
Edmund Gundersen, qui était l’administrateur de Belzagor, revient pour retrouver son passé.
Et pour participer dans le Pays des Brumes, à la cérémonie de la Renaissance, qui peut lui révéler la vie sur Belzagor.
Par cette communion, il espère laver ses fautes, ainsi que toutes celles commises par les colonisateurs terriens,
 

Ce qui l’attend dans l’expiation bouleversera à jamais les règles de l’humanité et celles de la Vie…

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Anti-glace

L’anti-glace est une matière au potentiel hautement énergétique. Inerte à basse température, elle atteint son rendement optimal sous l’effet de la chaleur. Depuis sa découverte par une expédition anglaise dans les neiges du pôle Sud, elle a donné à la Couronne britannique le leadership mondial en cette seconde moitié du XIXe siècle. Un leadership qui ne fait qu’exacerber les tensions entre le Royaume-Uni, la France et la Prusse…
Jeune diplomate en mal d’aventures, Ned Vicars est à Ostende dans le but de contempler l’avènement d’une de ces merveilles scientifiques qu’autorise l’anti-glace. Mais il se retrouve bientôt bloqué, lui et une poignée d’autres infortunés, à bord du Phaeton, engin prodigieux qui quitte l’atmosphère terrestre en direction de la Lune.

L’équipée fantastique commence…

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Dracula Cha cha cha

Rome, 1959. Où l’on retrouve Dracula, sur le point de se marier en grande pompe avec la princesse moldave Asa Vajda. Où la journaliste Kate Reed pressent néanmoins que cet événement mondain exceptionnel, qui rassemblera tout le gotha vivant et mort vivant de la Ville éternelle, n’est que la première étape d’un ambitieux projet élaboré par le comte. Où l’on croise enfin Cabiria, le prêtre exorciste Merrin, Orson Welles, un agent secret vampire du nom de Bond, et un mystérieux assassin, le Bourreau Écarlate, qui trouble la dolce vita de la cité et laisse derrière lui cadavres et traces sanglantes…
 

Une enquête palpitante en perspective

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[Autour d’une oeuvre] La Légende de Drizzt

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Peut-être le savez-vous maintenant, je suis une amoureuse inconditionnelle de la fantasy. Si vous ne le savez pas… Bienvenue sur La plume ou la vie, un site dédié aux littératures de l’imaginaire ! L’imaginaire m’apporte de manière générale une immense évasion, des émotions. Et à l’instar du jeu de rôle qui se passe souvent dans les mêmes univers, il est possible d’exprimer, de véhiculer des valeurs de manière totalement différente.

La Légende de Drizzt en est le parfait exemple

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The Young world

Couverture The Young World, tome 1

New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l’exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d’organiser la survie des siens avec l’aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d’attendre la mort, il partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l’origine du virus qui a décimé le continent.

Quant à savoir s’ils vont réussir dans leur quête…

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IL est de retour

Couverture Il est de retour
A Berlin, en 2011. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n’est pas content : quoi, plus personne ne fait le salut nazi ? L’Allemagne ne rayonne plus sur l’Europe ? Tous ces Turcs qui ont pignon sur rue sont venus de leur plein gré ? Et, surtout, c’est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d’agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour ça, il lui faut une tribune. Ca tombe bien, une équipe de télé, par l’odeur du bon filon alléchée, est toute prête à la lui fournir. La machine médiatique s’emballe et bientôt, le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise… Hitler est ravi qui n’en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. 

Reste pour lui à porter l’estocade qui lui permettra d’accomplir enfin ce qu’il n’avait pu achever…



#Comment ce livre est-il tombé entre mes mains ?

Un peu par hasard, comme beaucoup de titres en fait. J’ai été attirée par cette couverture. Il faut dire que l’idée du graphiste est juste géniale. Aussi peu de mot qui en disent autant grâce à la mise en page de la couverture.
Bref. Hitler qui revient à la vie au XXIe siècle est une thématique intéressante et j’ai profité de sa sortie en format poche pour craquer et le lire.

#Un récit glaçant

On le sait maintenant, Hitler possédait apparemment un grand charisme. Il savait manier les mots pour faire avaler n’importe quelle couleuvre au peuple qui ne pouvait qu’acquiescer devant autant de bon sens. Et il réussit à nouveau cet exploit dans sa seconde vie… en utilisant les moyens de communication moderne.
Et cet ancrage dans une époque contemporaine est d’autant plus important que cela montre l’impact que pourra(it) avoir un tel orateur dans une société comme la nôtre. Sans trop spoiler, ça se passe ainsi : les allemands apprennent à refaire confiance à Adolf Hitler, malgré le passé, malgré les horreurs commises par le régime nazi. Et cette réalité, certes alternative, glace le sang.

C’est la réflexion qui se dégage de ce « Et si Hitler revenait et usait des médias traditionnels pour asseoir à nouveau son pouvoir » qui est tellement intéressante. L’histoire questionne également sur le rôle qu’ont les médias dans la diffusion de l’information et des idées des personnes politiques. À quel point est-on manipulé par la télévision, les journaux, la radio et même internet ?

J’ai souvent été frustrée en lisant ce texte : comment font les personnages qui côtoient Hitler pour ne pas voir la dangerosité de son discours ? J’avais envie de leur mettre de grandes claques à tour de bras tant j’étais effarée par leur passivité. Clairement, ce n’est pas un texte qui pousse à aimer le genre humain. On retrouve de nombreuses catégories de personnes : les hypocrites prêts à tout pour gagner une once de pouvoir, ceux qui adhèrent corps et âme au point de vue d’Hitler par conviction et ceux qui laissent faire pour diverses raisons (cupidité, flemmardise…). Et cette capacité à oublier le passé et ses horreurs… Pas très optimiste tout ça.

Après, dire que je n’ai pas rit en lisant ces lignes serait faux. Timur Vermes sait faire preuve d’un humour noir foncé tellement il est grinçant. La froideur du ton et le décalage avec le rocambolesque des situations est pour moi le principal atout de ce texte.

La plume de l’auteur est plutôt classique. Mis à part ce ton très mordant qui me plaît, la plume est de bonne facture, mais sans plus. Timur Vermes revient trop souvent sur les capacités d’analyse froide et implacable d’Hitler. À tel point que s’en est presque dérangeant. Vraiment. C’est d’ailleurs la principale faiblesse de ce texte.

#En Bref

J’ai apprécié ce texte pour la profondeur de sa réflexion. Certes, il ne rend pas vraiment philanthrope, mais il apporte une critique sur les discours actuels que l’on entend de plus en plus souvent. Notamment la xénophobie (l’hostilité envers les étrangers pour ceux qui dorment au fond) qui semble être la cause de tous les maux pour certaines personnes. L’humour de l’auteur de ce texte m’a également beaucoup plu. Si je vous le conseille ? Pourquoi pas !

Il est de retour.- Timur Vermes.- Ed. 10/18.- Disponible

[Chrono-critique] Une Brève histoire du temps

Couverture Une brève histoire du temps
Voici le premier livre que Stephen Hawking ait écrit pour le grand public.
Il y expose, dans un langage accessible à tous, les plus récentes découvertes des astrophysiciens. Retraçant les grandes théories du cosmos depuis Galilée jusqu’à Einstein, racontant les ultimes découvertes en cosmologie, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie permettant de concilier la relativité générale et la mécanique quantique.
Stephen Hawking lutte depuis plus de vingt ans contre une maladie neurologique très grave. Malgré ce handicap, il a consacré sa vie à tenter de percer les secrets de l’univers et à nous faire partager ses découvertes. Un livre fascinant.

Sachez-le, je suis un véritable noob pour tout ce qui concerne la matière scientifique. Sciences physiques, mathématiques, biologie ou chimie, je n’y comprends pas grand-chose. Et c’est un euphémisme.  Je commence à m’y intéresser maintenant que les études ne m’y obligent plus. Je n’ai jamais accroché avec aucun professeur d’aucune matière scientifique. La question est donc de savoir si ce texte passera le test de la buse en sciences.

Eh bien il le passe. Haut la main même !

On dit souvent qu’un bon vulgarisateur connaît son sujet sur le bout des doigts. C’est bien le cas pour Stephen Hawking, un maître en la matière et un véritable modèle. Quelqu’un que j’admire beaucoup. Son écriture est ma foi très directe. Il appelle un chat un chat – ou plutôt un trou noir un trou noir. Mais heureusement. On doit déjà comprendre le fond, heureusement qu’on ne doit pas s’attarder sur la forme !

Le contenu de ce livre est tout simplement fascinant. Si on veut comprendre – au moins en surface les théories du physicien britannique, il faut avoir lu cet opus. Il y a bien quelques points à aller approfondir par soi-même si on veut avoir une vision plus globale de la question, comme la Relativité Générale par exemple. Mais tout le questionnement à propos du Temps, de la vitesse de la Lumière et de l’expansion de l’univers est proprement fascinant !

L’auteur va même plus loin que l’exposé de ses théories. Il se fend même d’un petit questionnement théologique. C’est vrai quoi : quelle est la place de Dieu dans la Création de l’Univers ?

C’est assurément un livre que je relirai une fois de plus (en entier ou quelques chapitres seulement) afin de prendre quelques notes sur les théories qui m’ont le plus intéressée. Histoire d’en garder une trace.

Et vous, comptez-vous le lire un jour ? Peut-être l’avez-vous déjà lu… Dites-moi tout !

Seul sur mars

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Mark Watney a été l’un des premiers humains à poser le pied sur Mars. À présent, il est persuadé d’être le premier à y mourir. Lorsqu’une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources. Pourtant Mark n’est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et surtout très têtu, il affronte les problèmes en apparence insurmontables un par un. 


Isolé et aux abois, parviendra-t-il à survivre en faisant mentir les statistiques ?

Avant tout, je dois dire que je n’ai pas encore vu le film. Je ne ferai donc pas de comparatif entre le roman et son adaptation en images animées et sonores. Le pitch m’avait intéressé : un homme seul qui ne doit compter que sur lui pour survivre sur une planète lointaine et dans des conditions pour le moins… hostiles. Un survival quoi.

Je n’ai pas détesté cette lecture, mais je n’ai pas été emballée par elle non plus. Après une centaine de pages, on commence à comprendre le schéma qui rythme l’ensemble du récit : stabilité => dégât => crise => reprise en main de la situation => stabilité => dégât => crise… Bon, l’histoire est agréable à lire, ce n’est pas le problème. Mais c’est sans surprise.

L’écriture de l’auteur n’est pas à proprement parler transcendante : sans être plate ni illisible, elle est simplement correcte et sans vraiment de recherche stylistique mis à part la volonté de ressemblance forte avec un journal de bord.

Car après tout, c’est sûrement ce qui m’a fait continuer ma lecture, l’aspect récit de voyage de Seul sur mars. Assurément, l’histoire est dépaysante et suivre le protagoniste au jour le jour dans ce difficile périple est agréable dans les découvertes que l’on fait sur la planète rouge à travers Mark Watney. Et une chose manque dans ce récit de voyage : quelques illustrations. L’auteur aurait pu utiliser l’esprit (et le métier) scientifique du personnage pour lui faire croquer quelques paysages, ou même son abri ! Pour la postérité !

Mark Watney est un personnage très fort. L’auteur a mis beaucoup de soin à le dessiner, et c’est réussi. Il possède un caractère très marqué qui l’aide à surmonter cette épreuve impossible. À tel point d’ailleurs qu’il peut à certains chapitres incarner un modèle de persévérance et de force morale. Et je dis ça sans ironie. Il est pragmatique et sait rester positif et calme quoi qu’il arrive.

Autre point faible du récit, la surabondance des termes scientifiques. Certes ils sont souvent répétés, mais un petit glossaire à la fin de l’ouvrage n’aurait vraiment pas été de trop ! Je sais, c’est le journal de bord d’un scientifique… Mais j’ai trouvé la parade et j’avoue être passée au dessus à la longue car je n’ai pas vraiment eu le courage de retourner voir au tout début du texte ce que ça signifiait. J’ai fait marcher mon imagination.

L’intrigue est répétitive, ça vous le savez. Et la fin alors ? Un peu cousue de fil blanc gros comme une corde d’amarrage. Mais encore une fois, la vie quotidienne du protagoniste reste agréable à suivre.

#En Bref

Si j’ai apprécié Seul sur Mars ? On peut dire ça. Je me suis un peu ennuyée, il faut l’avouer. Mais si on prend cette histoire comme un récit de voyage, ça devient plus intéressant ! Le mieux pour vous en faire une idée est encore de le lire ! 🙂

Si vous l’avez lu, n’hésitez pas à me faire part de vos avis dans la section commentaires… Et si vous avez vu le film aussi !


Seul sur Mars.- Andy Weir.- Ed. Milady.- 469 pages.