Les Veilleurs

Alors que Paris est victime d’un virus qui transforme ses habitants en monstres, et notamment les adultes, quelques groupes de jeunes « immunisés » tentent de survivre dans ce qui est devenu un enfer. À l’extérieur, l’armée a entouré la ville d’une immense muraille pour éviter la propagation de l’épidémie. Aucune fuite n’est possible… Et dans ce cauchemar, Marie se découvre enceinte.

Attend-elle un bébé ou un monstre prêt à la dévorer de l’intérieur ?

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The Young world

Couverture The Young World, tome 1

New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l’exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d’organiser la survie des siens avec l’aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d’attendre la mort, il partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l’origine du virus qui a décimé le continent.

Quant à savoir s’ils vont réussir dans leur quête…

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D’un monde à l’autre

Couverture La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…

Il fallait bien que je m’essaie un jour aux texte de Pierre Bottero, oeuvre destinée à la jeunesse très appréciée par beaucoup. Eh bien… je reste plus que mitigée à la sortie de cette lecture. C’est parti.

L’écriture d’abord. J’ai dès les premières pages été surprise – et pas forcément dans le bon sens du terme – par la platitude de l’écriture. Je le confesse, j’ai plusieurs fois été tentée d’abandonner ma lecture. Mais je n’aime pas faire ça et je me suis acharnée. Une fois mis de côté les maladresses et la platitude du style, j’ai pu me concentrer sur l’histoire.

Ce récit est entièrement consacré à la découverte de cet univers parallèle, celui d’Ewilan, ainsi que des tenants et aboutissants de la réelle personnalité de la jeune fille. Là je dois l’avouer, j’ai été séduite par cet univers, sa construction et son bestiaire. Les créatures sont très intéressantes et mériteraient de plus amples illustrations à travers des dessins scientifiques à l’intérieur du roman à mon sens.

Globalement, l’histoire quant à elle est remplie de rebondissements qui se succèdent rapidement. Elle est certes plutôt agréable à suivre, mais de trop grandes ellipses et un manque de fluidité dans l’enchaînement des épisodes gâchent largement l’ensemble. Bon, disons qu’on a pas le temps de s’ennuyer…

Et il faut aussi évoquer le manque de crédibilité de certains éléments de l’histoire. La jeune fille possédant des connaissances étendues dignes d’un vieil érudit alors qu’elle est seulement âgée de 13 ans par exemple. L’auteur a tendance à confondre érudition et intelligence surdéveloppée. Que Camille possède cette dernière ainsi qu’une énorme capacité d’apprentissage passe encore. Mais là… il ne faut pas abuser. De la même manière, certains passages dangereux pour les protagonistes se résolvent bien trop rapidement par ce qui semble être un Deus ex machina injustifié et qui dévoile un vide narratif.

Les personnages sont au final très superficiels et psychologiquement très peu développés. Comme pour les actions, dialogues et interactions sont plutôt vides, comme si l’auteur n’avait pas voulu s’encombrer de ces détails. Leurs réactions ne sont pas tout le temps réalistes et crédibles, notamment pour Bjorn. Peut-être s’agit-il d’une astuce narrative, mais j’en doute.

Mais pour terminer sur une note positive, il est important d’évoquer le système de magie très poétique mis en place par Pierre Bottero : le dessin. Les praticiens du Dessin semblent capables de mettre en oeuvre des actions formidables, à dimension mythique, juste en les concevant dans leur esprit. C’est un système très intéressant et laisse entrevoir des possibilités qui, je l’espère, prendront vie dans les prochains tomes.

#En bref

Cette lecture m’a-t-elle rebutée ? Pas totalement. L’univers de Pierre Bottero possède des points forts qu’il ne faut pas placer derrière les faiblesses de son écriture. Le Dessin et le monde fantastique sont tout simplement très originaux et j’ai apprécié me trouver dedans.
Si vous souhaitez vous lancer dans cette lecture, faites l’effort de vous concentrer sur l’univers et pas sur l’écriture. Sinon, l’envie d’abandon vous guettera… 


La quête d’Ewilan.- D’un monde à l’autre.- Pierre Bottero.- Ed. Rageot.

The book of Ivy

Couverture The Book of Ivy, tome 1
Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Je suis toujours un peu sceptique lorsque j’aborde un roman parlant d’une histoire sentimentale, avec des adolescents en prime. Je ne suis pas une grande amatrice de ce genre d’histoires. Mais je dois dire que cette histoire a été au final plutôt sympathique.


Contrairement à d’autres romans traduits vraisemblablement à la hâte, celle de ce texte semble plutôt bonne. L’écriture est plutôt classique mais reste efficace et sert l’histoire en donnant une lecture très fluide qui donne envie de suivre l’intrigue jusqu’au bout du livre.

Celle-ci est plutôt cousue de fil blanc, il faut l’avouer. Néanmoins, la manière d’y arriver étant pour moi aussi importante que le but, j’ai apprécié l’évolution de cette histoire et le passage d’Ivy de l’autre côté du miroir des apparences. Celle-ci découvre que le monde est autrement plus compliqué que son environnement immédiat. 
Mais le message sous-jacent est pour moi le plus important : aller au-delà des apparences et apprendre à évaluer une situation par soi-même sans œillères comme celles qu’Ivy portait. 

Ivy est un personnage intéressant tant dans sa construction initiale que dans son évolution psychologique : la voir ouvrir les yeux sur la vérité du monde et perdre les certitudes forgées par sa famille. Cet effondrement assorti d’une prise de conscience douloureuse est bien rendu par l’auteur qui a accompli un bon travail d’écriture sur ce point. 

Cet univers juste ébauché est intéressant. Post-apocalyptique, la vie a repris ses droits et les gens vivent dans un confort relatif. Bien entendu, un interdit absolu est posé sur l’extérieur où seuls vont les gens exilés. Un poncif usé bien entendu, mais pas désagréable pour autant. 

#En Bref

The Book of Ivy est une bonne lecture. Rien de très suprenant ni de vraiment originale mais j’ai passé un sympathique moment en compagnie d’Ivy et de son évolution psychologique. 
Je vous conseille cette histoire, mais n’espérez pas être vraiment surpris !