Tout le monde a en tête une idée, un archétype représentant l’écrivain seul à sa table, ne faisant rien d’autre. L’écrivain, souvent un homme, est plongé dans le monde qu’il est en train de créer et dans ses propres histoires. Un peu ermite, il ne voit pas beaucoup de personnes autres que ceux qu’il crée.
Tout ceci est en partie faux, bien entendu.
L’écriture d’une histoire nécessite une idée originale. Pour la trouver, quoi de mieux pour s’inspirer que de lire beaucoup ? Les livres publiés fournissent une véritable mine d’inspiration, pour le style d’écriture, de descriptions, les histoires …
Oui, je crois qu’il est bénéfique de s’inspirer des auteurs que l’on apprécie le plus pour écrire de la façon qui nous paraît être la meilleure. Attention, l’inspiration ne doit pas être synonyme de plagiat. Cela pourrait poser problème en cas de production éditoriale.
Écriture et lecture ne sont donc pas totalement séparées pour l’écrivain, cela ressemble à un cercle vertueux.
L’écriture pousse à la rigueur et à l’assiduité. Dans le style tout d’abord. Les fautes de syntaxe, de grammaire et d’orthographe sont à proscrire absolument. Cette veille permanente pousse à toujours plus de curiosité, une fois encore pour l’inspiration mais aussi pour se perfectionner (et par là perfectionner son texte).
Cette rigueur peut être notée dans l’écriture de scénario de jeu de rôle. Dans cet exercice, il est nécessaire de prévoir plusieurs possibilités à des moments clé afin de laisser plus de libertés aux joueurs sans que le maître du jeu ne se laisse dépasser par la tournure que prend son histoire.
L’assiduité se travaille quand une partie du texte ne correspond plus à nos attente ou à notre exigence (développée par la rigueur). Dans ce cas, il faut la retravailler. Dans le meilleur des cas, lorsque l’erreur porte sur la syntaxe par exemple, il ne faut reprendre qu’une phrase ou deux. Mais il faut parfois reprendre le paragraphe entier.
Lire beaucoup, exercice utile pour l’écriture d’histoires apporte une immense culture générale. Tous les livres renferment de la connaissance et la fiction développe l’imagination.
Dans tous les exercices d’écriture, l’imagination est le moteur principal. Une bonne histoire est selon moi avant tout portée par l’imagination de son auteur, avant le style.
Dans cette veine, une grande soif de lecture permet de développer sa curiosité. Plus on lit, plus on ressent l’envie et le besoin de lire.
De nombreux écrivains en herbe se demandent quelle est la recette de travail pour écrire un livre parfait, et surtout le temps mis par un auteur reconnu pour écrire un livre « à succès ».
La « recette miracle » n’existe pas. Le temps de travail et la durée d’écriture est variable selon les personnalités. Certains auteurs avouent ne passer que quelques heures par jour voire arrêter totalement en cas de blocage. D’autres se fixent des horaires stricts et ne débordent pas. Tout est dans la régulation.
Un conseil revenant toujours est qu’il ne faut se focaliser que sur un seul projet à la fois. L’éparpillement ne mène à rien de bon. Je ne dis pas qu’il s’agit de s’acharner sur sa page alors qu’on n’a aucune idée en tête, mais il semble ne pas être bon d’avoir plus de deux ou trois projets à la fois.
Tout semble donc être dans la connaissance de ses possibilités et dans la rigueur !
Amoureux des lettres, à vos plumes !