La rentrée littéraire.

Fin août. Cette période dans le monde du livre est synonyme de rush. Tout doit être prêt dans les temps, avec le moins de problèmes possible. Un grand salon prévu ? Les soldes ? Rien de tout cela. La rentrée littéraire tant attendue par tous, professionnels du livre ou simples amateurs, constitue l’un des moments cruciaux de l’année.



Pour les éditeurs, il s’agit, non seulement de s’exposer dans la vitrine ou sur les tables de nouveautés des libraires, mais également d’entrer dans la course aux prestigieux prix littéraires, grâce auxquels les ventes des ouvrages lauréats s’envolent. Le but est donc double pour les maisons d’édition : s’assurer une renommée, mais aussi des revenus confortables dus à leur image de marque.
Les prix littéraires les plus importants ont lieu près après la rentrée littéraire. Les éditeurs s’empressent de publier les manuscrits de leurs auteurs phares afin de les mettre en jeu dans la course aux prix.

Les libraires quant à eux sont les récepteurs de moult cartons remplis des probables futurs Goncourt, Renaudot ou autre Femina. Bien entendu, les nombreuses petites surfaces que sont les librairies françaises ne peuvent endiguer les quelques 700 titres paraissant annuellement à cette date (650 environ en 2011). C’est certaine l’explication la plus simple a apporter au fait que la plupart des titres de la rentrée littéraire passent « à la trappe » (sans considérer ici la surmédiatisation des grandes titres attendus).

Les prix littéraires. Ils font rêver tous les auteurs, se battre les éditeurs, et sont un gage de confiance pour les lecteurs. Il en existe en France des centaines, allant des plus connus, comme le Goncourt, au prix Octogone, inconnu du grand public.
Les grands prix littéraires sont gage de succès de vente.
  • Le Goncourt se vend en moyenne à plus de 300 000 exemplaires
  • Le Renaudot à plus de 200 000 exemplaires
  • Le prix Femina à environ 110 000 exemplaires
La surmédiatisation entourant les lauréats de ces prestigieuses récompenses sont la raison de ce fort de vente de livres, car gages historiques de qualité.

En conclusion, il est intéressant de noter que ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, fait paradoxal quand on prend en compte la baisse du taux de lecteurs.

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