Il n’y a pas que les best-sellers dans la vie !

Quand on entre dans une librairie, s’étalent sur les tables les nouveautés de la saison. Mais cela commence par la vitrine dans laquelle s’étalent les grandes éditions que l’on ne connaît que trop. Rien à redire à cela. Ce que je trouve dommage, c’est que les lecteurs ne cherchent pas à creuser dans le gouffre presque insondable de toutes les publications paraissant régulièrement.




Les raisons peuvent être nombreuses. Manque de curiosité surtout. Les gens se contentent souvent des quelques best-sellers dont les médias parlent. Mais parmi ces lecteurs, combien iront jusqu’à lire plusieurs livres à la suite ? Combien parmi eux sont des lecteurs curieux ? Presque pas, il faut bien se l’avouer.


Il existe pourtant des dizaines de petites maisons d’édition indépendantes qui luttent pour survivre et mettre en valeur de petits auteurs qui gagnent à être connus. Peut-être leur style n’est pas aussi abordable que celui d’un Marc Levy ou d’un Guillaume Musso.

Mais il me semble utile de rappeler que l’homme est pourvu d’une masse blanchâtre et spongieuse appelée cerveau. C’est lui qui est le centre de commandement de notre corps et qui nous fournit des capacités appelées cognitives (pour plus d’informations concernant ces capacités, merci de bien vouloir consulter un dictionnaire ou tout autre manuel de sciences naturelles traitant du sujet). Il vous permet entre autre de réfléchir et donc de comprendre un texte, aussi complexe qu’il puisse être.

Ne vous cantonnez donc pas à la solution de facilité (à savoir les best-sellers) et cherchez la nouveauté, le livre qui vous fera passer des heures inoubliables. Car oui, je l’affirme, les petites maisons d’éditions sont aussi capables de trouver des auteurs des plus talentueux. Les exemples abondent alors que j’écris ces mots. Je peux par exemple citer Anthelme Hauchecorne, l’auteur du roman La Tour des illusions publié chez Lokomodo. Ce n’est pas en allant directement à la table des best-sellers que j’ai découvert cet auteur. C’est en faisant l’effort d’aller au-delà des meilleures ventes des quelques grands éditeurs que j’ai pu lire ce bon roman.

Rien de tel pour cela d’aller directement à la rencontre des auteurs et des maisons d’édition. Je ne parle pas ici d’aller sonner à leur porte, mais de les aborder lors de salons du livre où ils seront ravis de vous parler (toujours avec passion) de leurs auteurs mais surtout de vous faire partager leur passion pour le livre.

Je tiens tout de même à souligner le fait que je ne critique en aucune manière les grands éditeurs. Je lis un grand nombre de leurs publications que je trouve de qualité. Là n’est pas la question. Je tente uniquement de partager mon point de vue ainsi que ma désolation à voir le manque de curiosité des lecteurs.
Un second point que j’aimerais souligner avec grande tristesse est le manque de visibilité des petites maisons d’édition sur le marché de l’édition. Elles manquent de moyen, et il est malheureusement inutile pour elles d’espérer obtenir une affiche publicitaire ou même un encart dans un grand magazine spécialisé. 

Heureusement, les bloggeurs sont là ! Des personnes passionnées de lecture et du monde du livre qui n’hésitent pas à vanter les mérites des petits éditeurs qu’elles découvrent au gré de leur pérégrinations « webesques » ! Arguments à l’appui, ces nouveaux critiques ne sont pas à prendre à la légère dans notre univers toujours plus numérique.

Je les salue bas et espère un jour pouvoir être considérée comme l’une des leurs. J’y travaille. 



A bon lecteur, salut.

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