La Voie Verne

Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie.
Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au coeur des Alpes.

John Erns va-t-il parvenir à accomplir l’ambitieux destin qu’il s’est fixé pour assurer sa survie ?

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

De blog en blog, j’ai fini par tomber sur ce texte à la quatrième de couverture pour le moins intéressante et intrigante. Je l’ai donc acheté, curieuse d’en apprendre davantage. Je n’ai pas été déçue.

~

#Un roman à tiroirs à mystères ininterrompus

C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai plongé dans cette histoire et cette France d’anticipation. Celle-ci est devenue affreusement bureaucratique et des solutions de fortune ont été mises en place pour pallier les dégâts causés par la pollution.

Au sujet de l’univers du roman, je dois avouer que j’ai été à la fois fascinée et répugnée en découvrant notre pays ainsi décrit. J’y ai trouvé un tel réalisme que je ne peux qu’applaudir la qualité descriptive de la plume de l’auteur ! Je pourrais tout à fait concevoir (mais pas espérer) un avenir pareil pour la France.

L’auteur possède également un sens aigu de l’intrigue : il mène son lecteur comme il l’entend en effectuant des allers-retours dans la (longue) existence de son narrateur pour nous faire avancer dans son récit de manière aussi discrète qu’efficace. J’y retrouve un peu une manière de raconter un récit à l’ancienne que j’ai plus lu depuis longtemps. C’est nostalgique, c’est le top.

Science-fiction, anticipation et même fantastique se mélangent dans cette histoire pour former La Voie Verne, un roman dont je n’ai pas vu défiler les pages. L’auteur a su ménager son suspens pour nous maintenir en haleine et nous laisser de petits indices pour nous appâter. Et ça marche. On voyage dans l’histoire en compagnie de protagonistes à qui l’auteur a su donner une personnalité tangible. Malheureusement, je ne peux pas vous en dire davantage, sous peine de vous spoiler une bonne partie de l’intrigue… Et croyez-moi, ça serait vraiment dommage.

Ces personnages sont inspirants en cela qu’ils prennent leur vie en main et savent malgré les difficultés faire preuve d’altruisme et s’entraider.

#En bref

La Voie Verne est un récit humaniste que j’ai eu du mal à lâcher. Pourtant, je l’ai commencé par pure curiosité. Il fourmille tellement de surprises et l’intrigue est tellement captivante que bien entendu, je vous le conseille

La Voie Verne.- Jacques Martel.- Ed. Mnémos.- Disponible

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *