[Chrono-critique] Femmes obscures

Couverture Femmes Obscures
Lorsque les rayons du soleil n’illuminent plus la vie de leur réalité claire et évidente, certaines femmes se révèlent dans l’ombre. Sortant de leurs recoins sombres à l’abri des regards, elles peuvent prendre vie à partir de vos rêves les plus fous. 

Ou de vos pires cauchemars…

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

C’est Angélique Ferreira elle-même qui m’a proposé ce recueil de nouvelles afin que je le lise et que j’en fasse une chronique.

#Fantômes et vampires, fantastique et contes gothiques

Ce sont en effet les créatures qui reviennent le plus dans ces nouvelles. Toutes – ou presque – mettent en scène un homme et une femme cette dernière apparaissant le plus souvent sous la forme de fantôme ou de vampire. Peu original ? On peut dire ça, c’est vrai. Néanmoins, l’intérêt est de connaître l’histoire de ces mortes. L’auteur a soigné cette partie de l’intrigue et offre au lecteur différents tableaux ou macabre, poésie et beauté cohabitent plutôt efficacement et cette ambiance est pour moi le principal point fort du texte.
Sept nouvelles donc, de longueurs différentes et travaillées plus ou moins consciencieusement. Si certaines sont extrêmement bien construites, comme « Le Voile immaculé », le murmure de la mer ou « Le Songe d’une nuit d’automne », d’autres le sont nettement moins, comme une esquisse qui n’aurait pas été davantage travaillée. Et ça, c’est dommage.
Malgré tout, tous les textes baignent dans un contexte historique que l’auteur semble connaître. Et cette caractéristique confère au recueil un cachet d’authenticité qui fait presque oublier la superficialité de certaines de ces nouvelles.

J’avoue avoir eu un peu de mal avec la plume de l’auteur qui m’a parue un peu maladroite et pleine de tics. Et si le style employé semble témoigner d’une bonne connaissance des classiques du genre, je ne retiendrai pas ce recueil pour la plume avec laquelle il est écrit. Néanmoins, se dégage de ce texte une certaine naïveté émanant des protagonistes qui les rend touchants et facilite l’empathie que l’on peut ressentir pour eux.

Difficile d’évoquer les protagonistes dans leur individualité à cause de leur nombre : dans l’ensemble, ils sont évoqués à la manière des nouvelles fantastiques classique : juste ce qu’il faut pour que l’on puisse suivre l’histoire correctement sans trop en dire pour brouiller l’esprit du lecteur.

#En bref

 

Presque dans la lignée des recueils de nouvelles fantastiques classiques. Presque, car les maladresses dans l’écriture donnent au recueil Femmes obscures un vernis de superficialité dont j’ai eu un peu de mal à me défaire.
Vous l’aurez compris, je reste plus que mitigée par cette lecture. Mais rien ne vous empêche de tenter l’aventure après tout, histoire de vous en faire une idée précise.


Femmes obscures.- Angélique Ferreira.- Ed. Artalys.- Coll. Hors réel

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