Le Souper des maléfices

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Zéphyrelle se voit confier sa première mission par le dynarque de Slarance : démasquer les trafics d’un duc-marchand qui empoisonne lentement la cité. Une dangereuse enquête qui la conduit du monde haut en couleurs des quais et des tavernes à matelots jusqu’aux plus feutrés des cabinets du pouvoir. Mais l’intervention inattendue d’un cuisinier amoureux et de son grimoire de recettes magiques va compliquer l’affaire… Des personnages attachants, une aventure captivante et la touche d’humour propre à l’auteur de Lanfeust de Troy :
 

Soupers et Maléfices est un roman qui se dévore avec passion.

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

Les éditions Actusf m’ont proposé ce titre. Je n’ai pas mis très longtemps à accepter ce roman et je ne regrette rien (non, rien de rien…) !
 

#Humour et littérature

 

Pour être tout à fait franche, je m’attendais à un récit plutôt sympathique mais sans plus. À passer juste un bon moment avec un roman un peu facilement oubliable. Je suis tombée de haut. Je me suis laissée happer par l’histoire de Zéphyrelle et Slarance et suis arrivée au bout du texte sans m’en rendre compte et à grand regret.

Christophe Arleston possède une plume acéré et vive qui manie la langue avec un talent proche de la virtuosité. Son écriture est terriblement addictive et le récit bien rythmé le rend tout aussi difficile à lâcher. Et en plus, rebondissements et phases d’accalmie sont bien équilibrées. Il y en a pour tous les goûts : point trop de descriptions ni de dialogues et juste ce qu’il faut de narration. Que demande le peuple ?

C’est sûr, l’auteur ne nous sert pas de la fantasy classique, qu’elle soit high ou heroïc. Le Souper des maléfices est un récit atypique et vraiment littéraire. Tout ce que j’aime, avec en supplément quelques intertextualités de premier choix.

Je n’ai lu que le premier tome de Lanfeust de Troy et n’avais donc pas vraiment d’élément de jugement préalable vis-à-vis du style de l’auteur. On m’a vendu son humour et au regard de la réputation de ses bandes dessinées… C’était une valeur plus ou moins sûre. Eh bien laissez-moi vous dire que Le Souper des maléfices est rempli d’un humour fin et léger qui fait du roman un véritable plaisir à la lecture.

Le style c’est important, mais ça ne fait pas tout. Ici, il y a l’intrigue du roman. Ou les intrigues, qui se rejoignent inexorablement à la fin du texte. L’ensemble forme un méli-mélo très complexe facile à suivre et agréabladdictif. Je me répète, non ?

Dans ce texte, on retrouve plusieurs personnages vraiment humains. Dans leurs descriptions, Christophe Arleston va à l’essentiel comme s’il les esquissait. Néanmoins, les protagonistes se dévoilent tout naturellement au fil du récit, oubliant le lecteur collé à leurs basques, dans leurs faiblesses, leurs moments de doute et de gloire. Chacun à leur manière, ils se révèlent également très charismatiques et donnent une dimension supérieure aux scènes par rapport à d’autres personnages moins bien dessinés.

Le bouquet final du roman – je ne vous en dirai pas plus, n’insistez pas – nous fait assister au rapprochement de tous les personnages et des différents morceaux de l’intrigue dans une démonstration d’écriture détonante. L’humour y est plus présent que jamais, teinté d’une certaine ironie acide que le lecteur se délecte de lire

#En Bref

 

 

2 réflexions sur « Le Souper des maléfices »

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