La Crécerelle

Couverture La Crécerelle


La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ?

Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ?

C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique.

Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

 

La Crécerelle m’a été gentiment été envoyé par les éditions Mnémos pour chronique. Il s’agit d’une surprise, car je n’en avais pas fait la demande. Merci encore pour leur confiance !
 
 

#Le destin est-il fatal et irrévocable ?

 

C’est la question à laquelle tous les protagonistes se confrontent. Le personnage de la Crécerelle en particulier, qui doit lutter contre une entité d’outre-monde qui s’est attachée à elle et qui la pousse à tuer pour passer dans la réalité du personnage. La pression pesant sur Crécerelle est si forte qu’elle pèse sur tout le récit, comme un poids contre lequel lecteur et protagonistes luttent.
Question protagonistes, j’avoue avoir eu du mal à les apprécier et à m’y attacher. Peu de points d’accroche sont offerts pour se rapprocher d’eux et il est difficile de ressentir l’horreur, la résignation et même les quelques moments plus positifs.
 
Outre-monde, réalité… tout n’est qu’une vue de l’esprit, selon où l’on se situe. L’univers décrit par Patrick Moran est vraiment bien construit sur le plan philosophique. Cosmogonie, croyances et les rivalités entre les peuples qui en découlent donnent une grand réalisme à ce texte.
 
Après… j’avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans le texte et à suivre l’intrigue. La Crécerelle nous force à prendre en route le train de l’histoire et j’avoue avoir eu du mal à plonger et replonger dans cette histoire après une pause.
 
Pourtant, l’intrigue s’avère plutôt bien construite. Les incompréhensions récoltées durant toute la lecture s’éclairent dans les derniers chapitres. Néanmoins, certaines auraient mérité d’être placées auparavant car, à mon humble avis, trop de zones d’ombres accumulées peuvent lasser un lecteur.
 
Patrick Moran fait preuve d’une bonne maîtrise de sa plume, ce qui est d’autant plus à saluer qu’il s’agit de son premier roman publié. La complexité de son intrigue et de son univers sont à saluer et sont les gros points forts du récit : à la fin du texte, j’ai été contente d’avoir tenu jusqu’au bout pour comprendre.

Et avec cela ? J’ai beaucoup apprécié la vision de la réalité et les « migrations », c’est-à-dire des voyages entre la réalité et l’alter-monde. L’auteur évoque également une sorte de multivers où plusieurs réalités sont possibles et où Crécerelle va puiser pour changer un état de fait. Vraiment intéressant, non ?

 

#En bref


Alors, La Crécerelle, succès ou fail ? Je reste mitigée, je l’avoue. Une fois le roman terminé, j’en garde un avis plutôt positif. Néanmoins, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et à suivre l’intrigue à cause du background qui m’a fait cruellement défaut. Néanmoins, la plume de Patrick Moran propose une intrigue très bien construite que les lecteurs les plus opiniâtres sauront apprécier.

En conclusion, je suis satisfaite d’être allée jusqu’au bout de cette lecture pour pouvoir l’apprécier dans son ensemble !

La Crécerelle.- Patrick Moran.- Ed. Mnémos.- Disponible

Une réflexion sur « La Crécerelle »

  1. Je l'ai terminé il y a peu et j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec les théories proposées par l'auteur. Il faut être bien concentré pour comprendre ^^
    Et, comme toi, pas trop d'attachement pour les personnages, tant ils semblent un peu se ficher de tout (sauf de leur survie). Un roman avec du potentiel, mais… j'ai eu du mal avec la sensation de malaise qui m'a poursuivie tout au long de ma lecture (elle est volontaire, j'imagine, mais ça ne l'a pas fait avec moi).

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