Roman d’Horreur


Valentin ne le sait pas encore, mais il un don… Un don qui lui permettra de résoudre des enquêtes en communiquant avec l’autre côté. Ils sont trois, ils sont adolescents et ils adorent frissonner de peur… sauf si c’est pour de vrai ! Cette fois-là, après une soirée « film d’horreur » hilarante, Valentin, Cédric et Zoéline vont être comblés au-delà de leurs espérances…
Grâce à l’idée géniale de l’un d’eux pour organiser la farce du siècle, le trio va vivre en live une expérience digne des meilleurs récits d’épouvante. Le décor est une maison sinistre à souhait, close comme un coffre-fort de l’enfer. Les damnés qui la hantent sont vraiment très effrayants. Et pourtant, ce n’est pas d’eux que viendra le pire…
Le pire, le monstre, le cauchemar pour de vrai… c’est l’autre, celui qui n’a pas de visage, ne parle pas, n’émet aucun son en se déplaçant. Et lorsque se produit la rencontre… il est trop tard pour fuir.

Roman d’horreur a été lu en une heure. Non pas parce que j’ai eu envie de l’écluser au plus vite pour passer à quelque chose de plus intéressant, entendons-nous bien. Non, car il est très rapide à lire, et pas très épais.

Arthur Ténor a déjà plusieurs romans à son actif, cette histoire n’est donc pas un coup d’essai, bien au contraire. L’auteur possède une très bonne maîtrise de l’intrigue et du suspens, indispensables dans ce type d’histoire. Moi qui ne suis pas (plus) coutumière de ce genre de lecture destiné à un plus jeune public, je me suis laissée entraîner avec plaisir dans les aventures à donner la chair de poule que vivent les jeunes héros.

Côté personnages, il s’agit donc d’adolescents tout justes sortis de l’enfance et désireux de s’affirmer, d’être des « grands ». L’auteur a d’ailleurs bien su rendre dans son histoire les changements qui surviennent dans la tête de ces adolescents, grâce au point de vue interne notamment. Le lecteur occupe en effet l’esprit de Valentin, un adolescent de 14 ans qui découvre les premiers émois de l’amour tout en les rejetant. Prépare-toi lecteur, car tu vas revivre cette période le temps de ta lecture !

Je l’ai dit, le point fort de ce roman est la maîtrise qu’a l’auteur sur son histoire. Chaque fin de chapitre représente un « pic » de suspens, sans parler du fantastique qui fait irruption même dans la vie quotidienne du héros. On sort alors des clichés de l’horreur qui ne se produit que la nuit.

En bref, si ce genre d’histoire a déjà été vue et écrite de nombreuses fois, il s’agit tout de même d’une bonne histoire qui pourrait très facilement faire l’objet d’une adaptation en film. 

Roman d’horreur.- Arthur Ténor.- Ed Scrinéo.-2013