Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Ces derniers pensaient être les seuls survivants… mais ils se trompaient.
Après l’inattendu twist final du tome 1, Donna et Jefferson se séparent. Jefferson retourne à New York, où il va tenter de trouver l’antidote du virus au sein de la tribu des Washington Square. Donna, quant à elle, se rend en Angleterre, où elle est confrontée à un tout autre monde. Parviendront-ils à se réunir de nouveau pour empêcher ce qui s’annonce comme un désastre plus grand encore que le virus qui a anéantit le continent ?
Un gros challenge en perspective…
#Comment ce livre est-il tombé entre mes mains ?
Les éditions Le Livre de poche m’ont proposé ce titre en service de presse. Ayant lu le premier tome, et surtout ayant été appâtée par le cliffhanger, je me suis lancée dans le second. Si j’ai apprécié..?
#Ce genre d’histoire que l’on suit sans savoir pourquoi…
The New Order en fait partie. Après la découverte – très intéressante au demeurant – d’un monde dirigé par des adolescents ayant absolument tout perdu, on découvre ici une sorte de retour à une « normalité » qu’il leur faut réapprendre.
Les protagonistes prennent une nouvelle dimension acquise. Une suite normale étant donné le récit, mais à laquelle l’auteur à pensé… ce que d’autres n’auraient pas fait ! On voit souvent en effet les désastres et parfois leurs causes. Mais rarement à un semblant de normalité qui revient. C’est là le plus gros point fort de cette histoire, selon moi. L’évolution que connaissent les personnages est vraiment intéressante et malgré le caractère tenace des clichés, la psychologie des personnages est plutôt réaliste et se rapproche de ce à quoi je m’attendrais à ressentir dans ce genre de situation.
C’est sans doute dû à ce genre auquel appartient le roman : de la littérature de bonne qualité au style enlevé qui ne laisse pas vraiment le temps de réfléchir aux messages véhiculés par le texte. Il fourmille d’actions qui s’enchaînent à un rythme effréné. Il est juste dommage que le rythme se brise presque net à la fin du texte qui manque franchement de cette frénésie qui a mené tout le texte.
L’écriture en elle-même est de grande qualité. Le roman fait 400 pages environ, mais on ne sent pas la lecture passer. L’attention est portée dans les moindres détails. Chaque chapitre reprend le point de vue d’un protagoniste. Le niveau de langue, les mots employés, mais aussi la taille des mots et la complexité des phrases changent pour l’immersion la plus complète possible.
Lorsqu’on prend le temps de réfléchir à ce texte, on se rend compte qu’une double lecture est possible. Après le divertissement et le dépaysement que procurent cette situation pour le moins inédite, difficile de ne pas se rendre compte du message très humaniste, un appel à résister à la violence et à la propagande. Et surtout, d’apprendre à réfléchir par soi-même au-delà des idées reçues.
#En Bref
Si The New order n’est pas à proprement parler un coup de cœur, j’ai apprécié cette lecture pour le divertissement et le message qu’elle apporte. Tentez l’expérience, on ne sait jamais !
The New Order.- Chris Weitz.- Ed. Le Livre de poche.