Éos – Exils

Couverture Eos, tome 2 : Exils

Eos fils d’Esos était le jeune poète sensuel et rebelle d’un havre de paix : le Val-de-la-Lune. Mais tout a basculé après l’attaque des monstrueux Peaux-Vertes. Devenu un guerrier sans pitié, pourquoi est-il lié au destin de la reine déchue des assaillants ?

Dévoilant une part sombre jusqu’ici ignorée de tous, Eos aux yeux fendus se retrouve au cœur d’un vaste complot magique et politique. Des immensités de la mangrove aux terres désolées des Altuls, il devra prendre le chemin de l’exil pour protéger ceux qu’il aime. Saura-t-il endurer les épreuves et accepter les réponses lors de ce voyage sans retour ?

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

Les éditions Mnémos m’ont envoyé le second tome de ce diptyque, merci !

#Parfois ça passe…


Et à d’autres moments, ça casse. J’ai eu beaucoup de mal à replonger dans ce texte et il a failli me tomber des mains à plusieurs reprises. Je me suis quand même acharnée et je dois avouer ma déception quant à cette histoire.

L’intrigue connaît de très nombreuses digressions qui font bien vite perdre le fil – déjà difficile à suivre – du récit. Les voix s’emmêlent parfois et créent un brouillard dans lequel tout s’embrouille. Et c’est sans compter les différents niveaux de langue empruntés par le protagoniste selon ses vis-à-vis.

J’attendais vraiment le tome 2 car le premier ouvrait beaucoup de possibilités. Eos, que l’on retrouve enfermé (pas de spoil) dans une prison. Bonne nouvelle : il a retrouvé ses faiblesses et connaît une évolution plus crédible que le changement drastique de sa personnalité dans le tome précédent. Malgré son parcours en dent de scie et ses nombreuses aventures, j’ai réussi à me sentir concernée par le cheminement d’Eos et ses doutes. Beaucoup plus que dans le premier tome en tout cas, c’est toujours ça de pris !

Dans ma chronique de la première partie, j’ai râlé après les envolées lyriques trop fréquentes dans l’écriture de l’auteur. Pas de surprise, il a remis le couvert dans Exils. Néanmoins, on découvre une écriture plutôt fluide et agréable à suivre une fois ces excès langagiers mis de côté. La poésie n’est jamais loin et peut parfois surgir d’une scène a priori anodine pour le plus grand plaisir du lecteur.

L’intrigue est intéressante… au fond. Elle promet une ampleur qui dépasse – de beaucoup – la destinée d’un seul homme. Néanmoins, elle s’avère tellement difficile à suivre qu’un lecteur peu accroché laissera certainement passer de nombreux détails. Il m’a été nécessaire de reprendre plusieurs fois certains passages pour être sûre de bien avoir saisi tous les enjeux de l’intrigue.

L’histoire d’Eos est très contemplative. Certes, on retrouve de l’action, mais les périodes descriptives et réflexives occupent une place très importante. Avis à ceux qui aiment les récits qui bougent beaucoup, donc.

#En Bref

 

Vous l’aurez compris, Exil, tome 2 d’Eos ne peut pas vraiment être considéré comme un coup de cœur à mes yeux. Je ressors plutôt déçue de cette lecture, mes attentes n’ayant pas été comblées.
Peut-être avez-vous apprécié le premier tome. Alors laissez-vous tenter par le second…
 

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