Le Chant de la Malombre, T1, Tueurs de Dragons


Un jour, la terre est tombée malade et les dragons sont devenus fous. Pendant quelques Jours Sanglants, ils ont ravagé les royaumes des hommes avant de se réfugier dans la Morteterre, ce nouveau territoire qui ne cesse de s’étendre comme une gangrène. Depuis, les peuples de la Viveterre vivent sous une épée de Damoclès permanente, reculant sans cesse face à l’avancée de la magie des terres noires : la Malombre. Une nouvelle caste de chevaliers a été créée dans la douleur, le sang et la folie. Les Tueurs de Dragons qui luttent pied à pied, jour après jour, contre l’avancée inexorable de la Morteterre. Une lutte qui semble perdue d’avance…

Une histoire avec des dragons. Certes, ils sont à la mode ces temps-ci. Mais ne vous inquiétez pas, vous entendrez parler que peu d’eux. Il s’agit surtout de l’avancée d’un mystérieux mal, la Mortererre, qui dévore et pervertit toute forme de vie saine. Ce mal, qui incarne les « méchants » cette histoire, représente l’un des points forts de cette histoire. Cela incarne en effet le but de tous les hommes et de toutes les créatures de la Viveterre, ce qui les unit malgré tout.
Les personnages principaux quant à eux ne sont que peu décrits physiquement. Ces descriptions physiques sommaires constituent un point fort de ce roman. Le lecteur les découvrira « sur le tas » dans leur quotidien et surtout dans les relations qu’ils entretiennent entre eux. Cela permet au lecteur de se les représenter de la manière qui leur paraît être la meilleure. Et, comme dans une partie de jeu de rôle, ce sont eux qui sembleront vraiment faire avancer l’histoire à la manière de joueurs. Cette particularité rend la lecture de l’histoire très fluide, car le passage d’un personnage à l’autre se fait simplement, d’un paragraphe à l’autre.
Par exemple, l’histoire m’a semblée plus rapide à la fin qu’au début, ce qui est sûrement dû au déroulement successif de nombreuses actions. L’histoire est passionnante, et cette ambiance de huis-clos n’a pas été pour me déplaire, bien au contraire. La pression qui monte chez les personnages habitera bien sûr le lecteur qui aura hâte d’arriver au dénouement de cette histoire, tout en redoutant de lire ce qu’il va trouver dans les dernières pages.
Un petit point négatif tout de même à notifier à propos de ce livre, les nombreuses lacunes stylistiques qui alourdissent la lecture de l’histoire. Les tournures de phrases sont souvent maladroites, et on peut relever une utilisation fréquente de certaines expressions telles que « comme si ils voulaient creuser un trou… ». Dommage.

Mis à part les progrès stylistiques à faire, j’ai hâte de lire la suite de cette histoire qui, je pense, se révélera pleine de surprises !

Le Chant de la Malombre.- T1, Tueurs de dragons.- Gaëlle K. Kempeneers.- Ed. Voy’El.- 2012

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