La Confédération des planètes est en paix. Et pourtant…
… Aux confins de l’espace, Sékhem, la jeune amiral de la flotte des six anneaux de Sbarao, braque les senseurs de son vaisseau de guerre sur un étrange artefact suspendu dans le vide.
Dans les splendeurs de Bella Syracusa, Adryan l’aristocrate éprouve les pouvoirs du séduisant Dieu Noir.
Des bas-fonds de Raya aux dunes d’Osgore, Sahel le Vitaguerrier s’éveille aux énergies de l’ancien monde…
Ces destins prêts à basculer deviendront-ils les gardiens ultimes du Chant Premier, à l’origine de toute vie ? Les Derniers Guerriers du Silence ?
Le premier abord de ce roman m’a surprise, et un peu apeurée. Le premier chapitre débute sur une description d’un vaisseau spatial prêt à l’assaut. J’ai très vite craint un roman purement SF à la sauce « stargate SG1 ». Mais cette impression s’évapore après quelques pages : le lecteur déboussolé, dans le bon sens du terme, voguera dans un univers magique, oscillant entre fantasy et monde futuriste. Un space opera qui m’a surprise !
Une fois la première impression passée, je me suis retrouvée confrontée à un florilège de toutes les civilisations de notre propre histoire. Le lecteur passionné d’histoire pourra se promener dans une Égypte antique modernisée, dans la Venise de la Renaissance, et même sur notre Terre, renommée pour l’occasion Terra Mater, berceau de l’espèce humaine.
Ici, pas de créatures fantastiques, mais des êtres aux pouvoirs extraordinaires : des anges, des magiciens, des guerriers… le tout orchestré en un ballet qui frôle la perfection. Ce roman comporte un aspect profondément humaniste : alors qu’une guerre de religion fait rage à l’échelle de l’univers, l’auteur nous offre dans Les derniers guerriers du silence une vision des deux camps, dans lesquels trahison et secrets sont également présents. Rien de totalement noir ou blanc, mais le lecteur verra qu’un but peut induire bien des conduites et des retournements de situation.
Le livre met particulièrement l’accent sur les personnages, leurs liens, et les décisions qu’ils auront à prendre pour se positionner dans cette guerre gigantesque. Le lecteur lui-même aura du mal à déterminer ce que décideront Sékhem, Sahel, Nephtys ou Lyorim. Cette incertitude est pour moi ce qui poussera le lecteur amateur de suspens à tourner les pages, et avaler fiévreusement les chapitres !
Le Chant premier est une bonne découverte et surtout une excellente surprise à laquelle j’étais loin de m’attendre !
Ce livre a l'air vraiment bien, et tu as eu de la chance d'avoir un partenariat avec Mnémos, j'adore cette maison d'édition. Je te conseille chez eux Cytheriae (Charlotte Bousquet), Rue Farfadet (Raphaël Albert) et Chien du Heaume (Justine Niogret) 😉
Je t'invite à regarder plus loin dans les chroniques, j'ai adoré (et chroniqué) "Chien du Heaume" ! Et j'ai beaucoup aimé "Rue Farfadet".
Mais je suis d'accord avec toi, Mnémos est vraiment une très bonne maison d'édition !