Boudicca

Couverture Boudicca
Angleterre, an I. Après la Gaule, l’Empire romain entend se rendre maître de l’île de Bretagne. Pourtant la révolte gronde parmi les Celtes, avec à leur tête Boudicca, la chef du clan icène. Qui est cette reine qui va raser Londres et faire trembler l’empire des aigles jusqu’à Rome ? À la fois amante, mère et guerrière mais avant tout femme libre au destin tragique…
 

Boudicca est la biographie historique et onirique de celle qui incarne aujourd’hui encore la révolte.

 #Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

J’ai croisé ce livre au détour d’un rayonnage à la Foire du Livre de Bruxelles. Connaissant la collection et la maison d’édition et ayant parlé avec l’auteur, je n’ai pas hésité bien longtemps. Et je n’ai pas regretté tant j’ai passé un bon moment lors de cette lecture !

#Histoire et onirisme chez les Celtes 

  Commençons en fanfare : Boudicca est un roman que j’ai vraiment trouvé fascinant qui retrace l’existence fantastique et pleine d’aventures d’une femme inspirante. À travers ce récit à la première personne, le lecteur est confronté à un torrent de pensées, à la fureur de vivre comme elle l’entend de Boudicca… mais aussi à ses peurs.

L’auteur possède une écriture très perméable qui permet au lecteur de se sentir vraiment proche de l’héroïne. Voir le monde et son époque à travers les yeux d’une femme telle que notre reine. La plume de Jean-Laurent Del Soccoro est d’une grande qualité et sait projeter son lecteur dans une époque reculée ou rêve et réalité se mélangent pour parfois se confondre. Mais n’est-ce justement pas le propre d’un bon récit ?

L’intrigue qui mène l’histoire est pleine d’actions, de rebondissements, de surprises et de peurs. De la naissance – voire un peu avant cela – à ses derniers jours, la vie de Boudicca a su me tenir en haleine et en intérêt tout du long. Le roman est peuplé de personnages très bien campés, touchants et attachants. Il sont également pleins de caractère et j’ai franchement aimé les côtoyer malgré leurs défauts et leur impulsivité. Mais qui est parfait en ce bas monde ? Personne, pas même en littérature.

Le récit semble bien documenté et nous plonge dans le monde celte de l’époque des invasions romaines. Mais Boudicca est également un roman parfaitement équilibré entre merveilleux et réalisme. Le lecteur n’est jamais vraiment coupés de la réalité, mais celle-ci baigne dans une atmosphère onirique qui sous-tend le récit et le rend unique. La plume de Jean-Laurent Del Soccoro est extrêmement évocatrice et sait nous emporter dans d’autres dimensions avec ses personnages : la première scène de la jeune femme perdue dans un songe m’a beaucoup touchée. 

#En Bref

Malgré sa brièveté, à peine 250 pages, Boudicca est un roman très puissant, un véritable concentré de littérature, d’histoire et d’imaginaire. Il se lit très vite et il m’a été difficile de le lâcher une fois commencé… Je vous le conseille !

Une réflexion sur « Boudicca »

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