Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n’aspire qu’à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville et que son collègue, l’éminent Professeur Dowell, la jeune femme se laisse embarquer. Elle le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique pour réparer une machine légendaire, mais rien ne se passe comme prévu.
Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?
#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?
Les éditions Actusf m’ont une fois encore accordé leur confiance pour la lecture et la chronique de ce livre. Quand j’ai vu la couverture, le nom de l’auteur et surtout le résumé, je n’ai pas hésité bien longtemps. Merci pour leur confiance !
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Démons et orichalque
Globalement, La Machine de Léandre est une bonne lecture. J’ai passé un bon moment sans m’ennuyer et la plume d’Alex Evans, que j’ai déjà rencontrée dans Sorcières associées tome 1 et tome 2.
En quelques mots, l’auteure dessine pour nous un univers très original, avec un passé que l’on devine chargé et rempli de peuples avec leurs coutumes et leurs travers, mais que l’on a envie de connaître malgré tout. C’est à ça, selon moi, que l’on reconnaît un univers de qualité : si on a envie de pousser un peu plus loin sa découverte. C’est le cas de celui de La Machine de Léandre.
J’ai plutôt apprécié l’intrigue qui dirige le récit. Même si j’ai eu de sérieux doutes quant à son issue, je me suis laissée emporter dans ses méandres au gré de ses rebondissements et l’ai trouvée plutôt bien menée. L’auteure prend son temps et ne la précipite pas à la fin comme beaucoup le font : on termine tranquillement le récit sans arrière-goût de trop peu.
Par contre, si la narration est bonne, il n’en va pas de même pour les dialogues. Sans être une experte, je les ai trouvés peut-être un peu superficiels et trop brefs pour nous apporter toutes les indications nécessaires. Ils mériteraient d’être amplement développés pour faire passer davantage d’informations, ou de libérer de faux indices pour perdre le lecteur sur de mauvaises pistes. Après ce n’est qu’un point de vue, bien entendu.
J’ai vraiment apprécié l’héroïne. J’ai cependant été déçue par construction vue et revue (vraiment) : une jeune femme brillante intellectuellement et présentant de nombreuses autres qualités, mais effacée et se cachant derrière des tenues n’étant pas à la dernière mode. Si je comprends la démarche, une héroïne possédant un caractère un peu plus affirmé pourrait se montrer davantage inspirante. Mais c’est un autre sujet et encore une fois, c’est mon point de vue. Malgré cela, elle se montre vraiment attachante et j’ai vraiment pris plaisir à attacher mes pas aux siens.
J’ai apprécié les situations rocambolesques dans lesquelles l’auteure nous plonge : comme dans Sorcières associées, mais de manière plus efficace, on n’a pas le temps de s’ennuyer !
#En bref
Globalement, j’ai passé un bon moment de lecture avec La Machine de Léandre. Les protagonistes sont intéressants et poussent à la réflexion sur leur construction. L’intrigue est bien menée et on s’y laisse facilement entraîner. Bref, j’ai passé un bon moment et je vous invite à découvrir ce roman par vous-même !
La Machine de Léandre.- Alex Evans.- Ed. Actusf.- Coll. Bad Wolf.- Disponible