La première expédition décrit une contrée idyllique. La deuxième s’achève sur un suicide de masse. Les membres de la troisième expédition s’entretuent, ceux de la onzième reviennent amorphes et succombent à un cancer foudroyant. Nous suivons la douzième, composée de femmes.
Leur mission : cartographier le terrain et ne pas se laisser contaminer par la zone X
#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?
#Histoire d’un aller et retour dans un récit qui m’a laissée mitigée
Enfin. Dire qu’il s’agit du seul point fort du roman serait exagéré. J’ai également beaucoup apprécié l’immense travail introspectif qu’a réalisé l’auteur sur son personnage principal. Le voyage entre le présent et le passé, l’évolution de son regard sur la situation et l’horreur dans laquelle elle plonge sont tout simplement d’une grande simplicité, sans fioriture ni exagération. Jeff Vandermeer est un auteur qui sait partager avec son lecteur les émotions des personnages, de la joie à la terreur en passant par la nostalgie. Toutes sont décuplées et marquent par leur réalisme.
Pour autant, je suis restée indifférente à l’évolution de la situation. L’intrigue, malgré une ambiance plutôt bien installée, évolue peu et comporte de nombreuses longueurs. Je n’ai pas ressenti ce « truc » qui fait que j’ai du mal à me détacher de ma lecture en cours… Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. C’est triste à dire, mais l’ennui ressenti durant la majeure partie de cette lecture ne m’en laissera pas vraiment un bon souvenir.
#En Bref
Ce point est d’autant plus dommage que j’avais commencé Annihilation avec le même sentiment d’attente qui m’avait fait le sélectionner dans la liste sur Babelio… Cependant, difficile de dire qu’il s’agit d’une mauvaise lectures, eût égard au lieu où elle prend place et que j’aurais davantage aimer explorer. Néanmoins, je ne peux pas dire que je garderai un souvenir impérissable de cette lecture.