Annihilation

Couverture Le rempart sud, tome 1 : Annihilation
La zone X est coupée du monde depuis des décennies. La nature y a repris ses droits. Quelques vestiges de civilisation subsistent dans une faune et une flore luxuriantes.
La première expédition décrit une contrée idyllique. La deuxième s’achève sur un suicide de masse. Les membres de la troisième expédition s’entretuent, ceux de la onzième reviennent amorphes et succombent à un cancer foudroyant. Nous suivons la douzième, composée de femmes.

Leur mission : cartographier le terrain et ne pas se laisser contaminer par la zone X

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

J’ai reçu le premier tome de la trilogie Le Rempart sud à l’occasion de l’une des magnifiques opérations Masse Critique du site Babelio que je remercie particulièrement !

#Histoire d’un aller et retour dans un récit qui m’a laissée mitigée

Pourtant, Annihilation est un récit qui commence bien. Très bien, même. Une contrée que personne n’a réellement vu depuis plusieurs décennies, un univers où l’on pénètre dans le même état que nos protagonistes : l’inconnu le plus total. Le tout en étant bien à l’abri derrière les pages.
 
De tout ce qui constitue ce récit, c’est sans doute ce détail que j’ai le plus apprécié : le dépaysement dans un univers totalement inconnu mais aussi vaguement familier, comme un endroit que l’on retrouve très longtemps après l’avoir quitté. Peut-être que vous voyez de quoi je parle… Je pense qu’il s’agit largement du principal point fort d’Annihilation. Chaque chapitre est le lieu d’une nouvelle découverte et progresser dans ce tunnel/cette tour/cet endroit mystérieux à la faune tout aussi énigmatique est exactement ce que j’attendais ce cette histoire.
 

Enfin. Dire qu’il s’agit du seul point fort du roman serait exagéré. J’ai également beaucoup apprécié l’immense travail introspectif qu’a réalisé l’auteur sur son personnage principal. Le voyage entre le présent et le passé, l’évolution de son regard sur la situation et l’horreur dans laquelle elle plonge sont tout simplement d’une grande simplicité, sans fioriture ni exagération. Jeff Vandermeer est un auteur qui sait partager avec son lecteur les émotions des personnages, de la joie à la terreur en passant par la nostalgie. Toutes sont décuplées et marquent par leur réalisme.

Pour autant, je suis restée indifférente à l’évolution de la situation. L’intrigue, malgré une ambiance plutôt bien installée, évolue peu et comporte de nombreuses longueurs. Je n’ai pas ressenti ce « truc » qui fait que j’ai du mal à me détacher de ma lecture en cours… Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. C’est triste à dire, mais l’ennui ressenti durant la majeure partie de cette lecture ne m’en laissera pas vraiment un bon souvenir.

#En Bref


Ce point est d’autant plus dommage que j’avais commencé Annihilation avec le même sentiment d’attente qui m’avait fait le sélectionner dans la liste sur Babelio… Cependant, difficile de dire qu’il s’agit d’une mauvaise lectures, eût égard au lieu où elle prend place et que j’aurais davantage aimer explorer. Néanmoins, je ne peux pas dire que je garderai un souvenir impérissable de cette lecture.

 

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