Catégorie : récit de voyage
La Légende des montagnes qui naviguent
Huit mille kilomètres au fil des Alpes et des Apennins, cette colonne vertébrale de l’Europe. Paolo Rumiz vous embarque pour un voyage au long cours… De la baie de Kvarner en Croatie jusqu’au Capo Sud italien, il chevauche les deux grands ensembles montagneux de l’Europe, passant par les Balkans, la France, la Suisse et bien sûr, l’Italie.
Parti pour m’échapper du monde, j’ai fini, au contraire, par en trouver un autre.
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Les Profondeurs de la Terre
Ce qui l’attend dans l’expiation bouleversera à jamais les règles de l’humanité et celles de la Vie…
Une histoire naturelle des dragons
« Soyez avertis, cher lecteur : les volumes de cette série contiendront des montagnes gelées, des marais fétides, des étrangers hostiles, des compatriotes hostiles et à l’occasion des membres de ma famille hostiles, de mauvaises décisions, des mésaventures géographiques, des maladies dépourvues d’attrait romantique et une abondance de boue. Vous poursuivrez votre lecture à vos risques et périls. » Les mémoires de lady Trent, mises en scène par Marie Brennan, racontent la vie et les recherches d’Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l’esprit et le style empreints d’humour s’avèrent sans pitié pour les imbéciles. Dans ce premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d’une expédition à la recherche des dragons de Vystranie…
Ces créatures qui se révéleront pleines de surprises !
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Seul sur mars
Mark Watney a été l’un des premiers humains à poser le pied sur Mars. À présent, il est persuadé d’être le premier à y mourir. Lorsqu’une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources. Pourtant Mark n’est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et surtout très têtu, il affronte les problèmes en apparence insurmontables un par un.
Isolé et aux abois, parviendra-t-il à survivre en faisant mentir les statistiques ?
L’écriture de l’auteur n’est pas à proprement parler transcendante : sans être plate ni illisible, elle est simplement correcte et sans vraiment de recherche stylistique mis à part la volonté de ressemblance forte avec un journal de bord.
Car après tout, c’est sûrement ce qui m’a fait continuer ma lecture, l’aspect récit de voyage de Seul sur mars. Assurément, l’histoire est dépaysante et suivre le protagoniste au jour le jour dans ce difficile périple est agréable dans les découvertes que l’on fait sur la planète rouge à travers Mark Watney. Et une chose manque dans ce récit de voyage : quelques illustrations. L’auteur aurait pu utiliser l’esprit (et le métier) scientifique du personnage pour lui faire croquer quelques paysages, ou même son abri ! Pour la postérité !
Mark Watney est un personnage très fort. L’auteur a mis beaucoup de soin à le dessiner, et c’est réussi. Il possède un caractère très marqué qui l’aide à surmonter cette épreuve impossible. À tel point d’ailleurs qu’il peut à certains chapitres incarner un modèle de persévérance et de force morale. Et je dis ça sans ironie. Il est pragmatique et sait rester positif et calme quoi qu’il arrive.
Autre point faible du récit, la surabondance des termes scientifiques. Certes ils sont souvent répétés, mais un petit glossaire à la fin de l’ouvrage n’aurait vraiment pas été de trop ! Je sais, c’est le journal de bord d’un scientifique… Mais j’ai trouvé la parade et j’avoue être passée au dessus à la longue car je n’ai pas vraiment eu le courage de retourner voir au tout début du texte ce que ça signifiait. J’ai fait marcher mon imagination.
L’intrigue est répétitive, ça vous le savez. Et la fin alors ? Un peu cousue de fil blanc gros comme une corde d’amarrage. Mais encore une fois, la vie quotidienne du protagoniste reste agréable à suivre.
#En Bref
Si j’ai apprécié Seul sur Mars ? On peut dire ça. Je me suis un peu ennuyée, il faut l’avouer. Mais si on prend cette histoire comme un récit de voyage, ça devient plus intéressant ! Le mieux pour vous en faire une idée est encore de le lire ! 🙂
Seul sur Mars.- Andy Weir.- Ed. Milady.- 469 pages.
Dans les eaux du lac interdit
Les émotions ainsi que les réactions psychologiques sont en effet plutôt bien travaillées. La transcription du narrateur donne vraiment l’impression d’assister au récit du jeune garçon durant un long voyage en train.
Puis vient la tragédie touchant Yerzhan : il ne grandit pas. Étrangement, ce n’est pas tant ce fait qui le touche, mais plutôt celui de ne pas grandir comme sa promise. Je n’ai pas pu m’empêcher de compatir avec les difficultés de la vie de ce jeune homme.
L’auteur possède une plume évocatrice de très bonne qualité qui donne garde l’intérêt du lecteur du début à la fin du texte. Je n’ai pas ressenti de longueur durant ma lecture et j’ai plusieurs fois été happée par l’impression de calme absolu qui se dégage de ce texte.
Si vous appréciez les récits hors-genre et les récits de vie, alors Dans les eaux du lac interdit est un roman fait pour vous. Si en plus vous aimez les histoires dépaysantes, courez vous procurer ce livre !
Dans les eaux du lac interdit.- Hamid Ismaïlov.- Ed. Denoël
La France Steampunk
Continuons sur l’objet en lui-même. Il s’agit d’un beau livre, littéralement. Une attention extrême est portée aux détails typographique, à la mise en page intérieure et aux images. Rien n’est laissé au hasard, jusqu’au texte qui est rédigée sur plusieurs colonnes, rappelant un journal. Ce soin extrême de la mise en page ainsi que cette esthétique font de La France Steampunk un vraiment bel objet ainsi qu’une lecture très agréable. Chapeau à Mnémos pour cette réussite !
Les photographies sont réussies et les modèles prennent place plutôt naturellement dans des décors bien choisis. Le lien entre texte et image est très fort et les deux se complètent sans tomber dans l’écueil de la simple juxtaposition. Images d’ailleurs vraiment très réussies qui donnent envie et des idées pour se créer un joli costume. On se rend d’ailleurs compte à quel point les costumes peuvent être variés. Et surtout qu’il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.
Mais le texte occupe une place aussi importante que l’image dans ce beau livre. Les écritures des deux auteurs se mêlent dans un roadtrip intense à travers les diverses communautés vaporistes françaises de la Bretagne à Marseille en passant par Lille et le nord de la France. Les aventures que vivent nos deux protagonistes sont palpitantes, on continue la lecture pour en connaître la suite. Dommage que le format du livre ne soit pas adapté au transport à cause de sa taille !
C’est une histoire comme je les aime, un récit de voyage, de l’uchronie et du steampunk. L’intrigue est bien documentée et le lien entre histoire et fiction est si proche que l’on pourrait se dire : on pourrait se dire : et si la Commune s’était vraiment déroulée ainsi ? L’histoire se relance au bon moment et découvre de nouveaux mystères pour relancer l’intérêt du lecteur : la Grande Machine et les aléas du périple des protagonistes…
La France Steampunk est un très beau livre. Mais il ne se limite pas à cela : l’intrigue est passionnante, les péripéties pimentent la lecture et le mélange entre fiction et histoire est savamment dosé. Que demande le peuple ? Si vous aimez l’esthétique steampunk, n’hésitez plus !