Pete Fromm s’apprête à vivre un long hiver, seul, au cœur des montagnes Rocheuses. L’auteur livre dans ce récit son témoignage, véritable hymne aux grands espaces sauvages de l’Idaho.
Catégorie : récit de vie
Le Faussaire, l’espionne et le faiseur de bombes
Novembre 1924, gare de Zurich, trois héros de l’Histoire se rencontrent sous la plume d’Alex Capus : Émile Gilliéron, génial dessinateur, deviendra faussaire d’antiquités grecques ; Laura d’Oriano, chanteuse de cabaret, travaillera comme espionne pour la Résistance ; Félix Bloch, grand physicien pacifiste, participera au programme américain de la construction de la bombe atomique.
Un grand roman d’aventures humaines, un voyage au-delà des frontières en compagnie de personnalités doubles et troubles.
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L’Aube sera grandiose
Titania emmène sa fille, Nine, seize ans, dans une mystérieuse cabane au bord d’un lac. Il est temps pour elle de lui dévoiler des événements de sa vie qu’elle lui a cachés jusqu’alors. Nine écoute, suspendue aux paroles de sa mère. Flash-back, anecdotes, personnages flamboyants, récits en eaux troubles, souvenirs souvent drôles et parfois tragiques, bouleversants, fascinants secrets…
Peu à peu jaillit un étonnant roman familial, qui va prendre, pour Nine, un nouveau tour au matin…
Le liseur du 6h27
«Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ça nous fait drôlement du bien.
Ça va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.»
Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Ce curieux passe-temps va l’amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie.
Un concentré de bonne humeur, plein de tendresse et d’humanité.
Comment suis-je tombée sur ce livre ? Pas vraiment par hasard. Folio a vraiment réussi sa campagne de communication sur Instagram à propos de ce titre qui a fini par m’intriguer. Puis, j’en ai lu beaucoup de bien. Alors, pourquoi ne pas tenter, me suis-je dit.
Je ne suis pas loin du coup de cœur après cette lecture. Le liseur du 6h27 est une histoire touchante et émouvante sans pour autant tomber dans la niaiserie. C’est une véritable tranche de vie jusque dans le moindre détail que nous propose Jean-Paul Didierlaurent. Celle de Guylain, un jeune homme passionné par la lecture des livres qu’il doit détruire. Alors, il sauve du pilon quelques feuilles miraculeusement épargnées des crocs acérés de la Bête.
Le personnage est certes un peu évoqué superficiellement dans le récit avec un accent mis plutôt sur certains aspects de sa personne. Mais ce qui est donné à voir est touchant et étonnamment réaliste. J’aimerais bien croiser un tel personnage qui cache beaucoup plus que ce qu’il donne à voir, comprenez à lire, au premier abord.
J’ai vraiment suivi avec grand plaisir la vie quotidienne de Guylain, de son travail à ses péripéties livresque en passant par ses amours pour Julie. L’écriture est légère, l’histoire facile à suivre et propose une galerie de personnages hauts en couleurs et amusants, chacun à son niveau. Le liseur du 6h27 est un récit très poétique, optimiste, un bonheur à lire après une journée de travail plate et grise. Un peu comme si le retour du travail était un peu plus coloré.
Je l’ai dit plus haut, ce roman a su me toucher avec sa chute qui laisse le champ libre au lecteur pour imaginer la suite. Guylain réussira-t-il dans son entreprise amoureuse ? Je ne vous en dit pas plus et vous laisse lire ce très bon texte.
#En Bref
Je vous l’avez dit, Le liseur du 6h27 est presque un coup de cœur pour moi. Je vous conseille donc vivement cette lecture !
Dans les eaux du lac interdit
Un voyageur anonyme a pris place à bord d’un train pour un interminable voyage à travers les steppes kazakhes. Le train s’arrête dans une toute petite gare et un garçon monte à bord pour vendre des boulettes de lait caillé. Il joue Brahms au violon de manière prodigieuse, sortant les passagers de leur torpeur. Le voyageur découvre que celui qu’il avait pris pour un enfant est en fait un homme de vingt-sept ans. L’histoire de Yerzhan peut alors commencer…
J’ai découvert ce titre grâce à la Masse Critique Babelio. J’ai de suite été séduite par le choix des couleurs de ce livre : noir, blanc et rose flashy. Il s’agit d’un tout petit ouvrage, à peine plus d’une centaine de pages, mais au contenu riche. Très riche.
Attention, ne tentez pas de lire cette histoire si vous n’aimez pas les récits de vie. On suit en effet l’histoire de Yerzhan, un petit garçon vivant dans les steppes du Kazakhstan. La vie s’y déroule dans toute sa simplicité et sa rudesse au sein des deux familles formant tout l’univers du petit garçon. Si je ne les ai pas vraiment enviés de vivre ainsi, cette histoire m’a laissée songeuse et admirative devant la résistance de ces gens.
Ce n’est donc pas un récit qui étouffe par la rapidité de l’enchaînement des événements. On lit littéralement au rythme de la vie du jeune garçon, presque sans à-coups. Mais l’histoire n’en est pas moins intéressante pour autant. Yerzhan est un personnage plutôt intéressant dans l’évolution de ses schémas mentaux et de sa vision du monde. D’abord façonnée par les récits mythologiques kazakhes, elle s’élargit avec l’arrivée des cours de musique, de la radio puis de la télévision dans la vie du petit garçon.
Les émotions ainsi que les réactions psychologiques sont en effet plutôt bien travaillées. La transcription du narrateur donne vraiment l’impression d’assister au récit du jeune garçon durant un long voyage en train.
Puis vient la tragédie touchant Yerzhan : il ne grandit pas. Étrangement, ce n’est pas tant ce fait qui le touche, mais plutôt celui de ne pas grandir comme sa promise. Je n’ai pas pu m’empêcher de compatir avec les difficultés de la vie de ce jeune homme.
L’auteur possède une plume évocatrice de très bonne qualité qui donne garde l’intérêt du lecteur du début à la fin du texte. Je n’ai pas ressenti de longueur durant ma lecture et j’ai plusieurs fois été happée par l’impression de calme absolu qui se dégage de ce texte.
Les émotions ainsi que les réactions psychologiques sont en effet plutôt bien travaillées. La transcription du narrateur donne vraiment l’impression d’assister au récit du jeune garçon durant un long voyage en train.
Puis vient la tragédie touchant Yerzhan : il ne grandit pas. Étrangement, ce n’est pas tant ce fait qui le touche, mais plutôt celui de ne pas grandir comme sa promise. Je n’ai pas pu m’empêcher de compatir avec les difficultés de la vie de ce jeune homme.
L’auteur possède une plume évocatrice de très bonne qualité qui donne garde l’intérêt du lecteur du début à la fin du texte. Je n’ai pas ressenti de longueur durant ma lecture et j’ai plusieurs fois été happée par l’impression de calme absolu qui se dégage de ce texte.
#En Bref
Si vous appréciez les récits hors-genre et les récits de vie, alors Dans les eaux du lac interdit est un roman fait pour vous. Si en plus vous aimez les histoires dépaysantes, courez vous procurer ce livre !
Dans les eaux du lac interdit.- Hamid Ismaïlov.- Ed. Denoël