Noces d’écailles

Octobre 1345, Comté de Bourgogne.
Fuyant la colère du baron, Aymeric Jodelet, peintre et coureur de jupons, doit s’exiler de son village. L’artiste trouve refuge dans la forêt voisine, au mépris des superstitions. Selon les paysans, un monstre y rôderait : la Vouivre, dont les griffes déchireraient les intrus.
Une fable, rien de plus ?
À l’automne, les sentiers sylvestres mènent n’importe où.

Parfois jusqu’à l’inconnu.

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Lire !

Couverture Lire !
Bernard Pivot, lecteur professionnel («Apostrophes», Lire, JDD) et sa fille Cécile, ardente lectrice amateur, confrontent leurs raisons, plaisirs et manières de lire, leur usage des livres, dans des textes très personnels, joliment illustrés, où le public des librairies et des bibliothèques retrouvera ses émotions, et celui qui n’ose pas en pousser les portes découvrira stimulations et conseils.

Un tonique et savoureux éloge des écrivains, des livres et de la lecture.

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De mes habitudes de lecture

 

C’est drôle quand on j’y pense. Je lis différemment selon ma lecture. Et je ne parle pas ici du genre littéraire qui m’occupe ni de l’histoire. Quoi que.
Non. Ici, je parle bien de mon comportement face à la lecture. En bref :

Mon comportement change selon le format du livre que j’ai entre mes mains.

Je m’explique.

Mon comportement face à un livre change selon la forme de celui-ci. Les grands formats, les poches, les ebooks et les beaux livres. Je me comporte différemment selon le livre que j’ai entre les mains. Question grand format et beaux livres, ma lecture est souvent hachée pour diverses raisons. 

Les grands formats

Quand je le peux, j’évite d’emporter les livres en grand format quand je peux l’éviter. Mais j’ai l’impression de retrouver avec plus de plaisir l’histoire là où je l’ai laissée durant ma précédente session de lecture. Et j’ai aussi l’impression de prendre le temps de lire l’histoire, de tout retenir, de savourer la plume de l’auteur. Bref, de profiter au maximum de ma lecture.
Le grand format possède une aura vraiment particulière. Objet de culture, de lecture bien entendu. Mais aussi de collection, surtout s’il appartient à une série. Alors j’en prends soin. Un soin parfaitement excessif, peut-être jaloux. J’ai beaucoup de mal à prêter mes livres, et j’évite absolument lorsqu’ils sont en grand format. Pour les abîmer le moins possible. 

Les livres de poche

Ceux-là m’accompagnent partout : dans les transports en commun, en voyage ou dans les lieux où l’attente pourra être longue. Karadoc avait toujours un saucisson dans sa botte, moi j’ai toujours un livre de poche sur moi. C’est comme ça, on ne sait jamais quand on sera obligé d’attendre, alors mieux vaut être prêt !

Mes livres au format poche ont beaucoup plus vécu que mes grands formats ou les beaux livres. Je les promène partout. La pellicule de leur couverture peut s’en aller, ses coins sont un peu abîmés, les pages sont jaunies… C’est vrai que je les vois comme des objets à la manipulation un peu moins précautionneuse que les grands formats. A tel point que j’achète parfois un livre en poche que je possède déjà pour le lire lorsque je ne suis pas chez moi et/ou que le format normal est trop compliqué à emporter. 

Attention : cela ne signifie pas que je les maltraite pour autant ! Je ne corne pas les pages, je ne plie pas volontairement la couverture. Simplement, ils sont posés dans mon sac comme ça tandis que les livres en grand format sont protégés par un petit sac de tissu. C’est tout. Quand je vois disais que je n’avais pas le même comportement selon le format du livre !

Concernant ma lecture de ce titre, elle est sensiblement la même que pour les grands format. Si l’histoire est addictive ou qu’il s’agit d’un auteur que j’adore, j’ai toujours ÉNORMÉMENT de plaisir à retrouver ma lecture !

Les Beaux livres

Alors ceux-là ne sortent pas de la maison. J’ai remarqué que j’avais besoin d’un contexte bien particulier pour lire ce genre d’ouvrage. Il me faut un moment calme, où je n’ai rien d’autre à faire et durant lequel personne ne vient me déranger. 

Ma lecture doit être un moment presque hors du temps pour que je puisse pleinement apprécier le côté pictural et textuel du beau livre en question.

Et les ebooks ?

Pour la lecture numérique, j’ai mes périodes. Je peux aisément passer plusieurs semaines sans toucher à ma liseuse. Il faut dire que la mise en page est un peu aléatoire selon les titres que je lis sur ma liseuse. Et simplement que je n’ai pas encore acquis l’automatisme. Et aussi que j’adore flâner en librairie ou en bouquinerie pour acheter mes livres plutôt que de commander des fichiers sur Internet.

Mais cela ne m’empêche pas de dévorer quelques ebooks de temps en temps sans pouvoir m’en détacher !

#En Bref

Une chose est claire, quel que soit le type de livre lu, j’ai BEAUCOUP de mal à prêter mes livres. Il faut que ma confiance en l’emprunteur soit grande et que je sois sûre de le retrouver en excellent état. 

Et vous, quelles sont vos manière de lire les livres ? Diffèrent-elles selon le type de livre ? Dites-moi tout !

Le Grand livre des esprits de la maison

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Certains esprits se sont rapprochés des hommes. Des gnomes, auxiliaires précieux des fermes, rentrent le foin et prennent soin des bêtes. Des elfes, esprits bienveillants ou croquemitaines, attachés aux maisons, se terrent dans les coins sombres, surveillant les faits et gestes de leurs habitants. Des fées et lutins s’amusent à jouer mille tours aux enfants, aux parents et grands-parents, chipant vos clés,déplaçant les objets avant de vous aider à les retrouver. Parmi toutes ces créatures du foyer, il y a encore les gardiens, les esprits des ancêtres, les survivances d’anciens propriétaires des lieux.Lares, Leprechauns, Brownies, Banshees, Servans, Fantômes… Anciens dieux et nouveaux venus hantent les couloirs, greniers, caves et salons de nos demeures. Le Grand Livre des Esprits de la Maison vous invite maintenant à découvrir tout ce Petit Monde caché dans vos murs, meubles, malles et planchers. Un livre secret qui met en lumière ceux qui se cachent dans l’ombre de votre habitation !

 

 En premier lieu, je remercie Richard Ély, l’auteur du texte, qui a eu la gentillesse de me proposer ce beau livre. Ce n’est certes pas sa seule qualité, mais cet ouvrage sort de l’ordinaire. De grande taille, la couverture est très jolie. Typographie et illustrations se mêlent parfaitement et forment un ensemble visuel très cohérent et homogène.
Il est maintenant temps d’ouvrir l’ouvrage. On tombe sur de nombreuses images qui semblent fraîchement peintes tant les couleurs sont chatoyantes. Je ne suis pas particulièrement amatrice de ce genre d’illustration, mais je dois avouer que le choix des couleurs est simplement magnifique. Et c’est sans compter l’étroit lien entre texte et image : l’auteur et l’illustratrice travaillent bien ensemble, et ça se voit. Rien n’est laissé au hasard sur le plan pictural dans ce livre, chaque détail est là pour renforcer, souligner ou éclaircir le texte. En plus de l’illustrer bien entendu.
Je n’ai pas lu d’une traite ce Grand livre. Il faut dire qu’il s’agit pour moi d’un ouvrage dans lequel on papillonne au gré de ses envies et/ou de ses besoins. On peut allègrement sauter des chapitres pour y revenir plus tard, le format de l’encyclopédie s’y prêtant totalement. Et j’ai apprécié aller et venir au fil de ces pages à ma guise.
J’ignore si ces créatures existent réellement ou non. Néanmoins, je pense qu’il est nécessaire d’avoir l’esprit plutôt ouvert et rêveur pour pouvoir appréhender totalement le contenu de cet ouvrage. Dans tous les cas, la plume de l’auteur invite à laisser vagabonder son esprit, à rêvasser ou à frissonner après la lecture de chaque entrée, le livre posé sur les genoux.
Richard Ély propose différentes manières d’introduire les créatures : un témoignage, un morceau d’histoire, une entrée plus classique… J’avoue avoir été un peu désorientée au début, mais on s’y fait rapidement, rassurez-vous.
Bien entendu, on en apprend beaucoup sur les mythes et légendes qui entourent les créatures féériques. Leur background est d’ailleurs bien plus vaste que ce qu’on peut imaginer… Vous serez surpris ! Je suis de nature plutôt curieuse et j’aime apprendre des choses nouvelles. Si vous êtes comme moi, vous apprécierez sûrement ce livre qui ne se borne pas à la description « physique » des petites créatures mais qui va plus loin. M’est avis que vous ne savez pas tout des chats ou des brownies !

#En Bref

Si vous êtes curieux, ouvert d’esprit, amateur de créatures féeriques et que vous voulez vous faire un beau cadeau, Le Grand livre des esprits de la maison est fait pour vous ! Vous y trouverez moult détails sur vos créatures préférées. Que demander de mieux ? Je vous le conseille. 🙂
Richard Ély & Frédérique Devos.- Le Grand livre des esprits de la maison.- Ed. Vega

La France Steampunk

Couverture La France steampunk : 1871 La Grande machine

Une rumeur court depuis longtemps…
Un livre circulerait sous le manteau, un livre racontant la France steampunk du XIXe siècle, un livre qui aurait inspiré la communauté française d’aujourd’hui. 
Que s’est-il passé en 1871 ? Quelle est cette Grande Machine que les puissances européennes convoitent ? Quelle est cette France devenue étrangement vaporiste ?
Étienne Barillier et Arthur Morgan, les deux meilleurs spécialistes du steampunk français, se sont lancés à corps perdu dans cette enquête! Ils retranscrivent ici le cœur des documents retrouvés. Accompagnés du photographe Nicolas Meunier, ils ont sillonné l’Hexagone à la rencontre des factions vaporistes. Car elles seules détiennent le fin mot de l’histoire !

EN BRETAGNE : Embarquez dans le dirigeable de Victor Sierra !
À PARIS : Montez sur les barricades de la Commune avec Louise Michel !
DANS LE NORD : Fuyez le terrible agent de l’Empire, Gaspard de Belleville !
À LYON : Découvrez les Neuf, qui président à la destinée de chacun…
À TOULOUSE : Retrouvez l’inventeur de la Grande Machine !
À MARSEILLE : Battez-vous auprès d’Oriya dans les calanques !

Après plusieurs mois d’attente après ma lecture du Guide Steampunk, j’ai enfin l’occasion de découvrir ce beau livre. En le découvrant, j’ai été très surprise par cette couverture rigide et le grand format de ce livre. Cela m’a un peu surprise, mais surtout car je crains de l’abîmer durant un transport et dois donc redoubler d’attention. Mais cette tranche protège les pages intérieures et c’est le principal, non ?

Continuons sur l’objet en lui-même. Il s’agit d’un beau livre, littéralement. Une attention extrême est portée aux détails typographique, à la mise en page intérieure et aux images. Rien n’est laissé au hasard, jusqu’au texte qui est rédigée sur plusieurs colonnes, rappelant un journal. Ce soin extrême de la mise en page ainsi que cette esthétique font de La France Steampunk un vraiment bel objet ainsi qu’une lecture très agréable. Chapeau à Mnémos pour cette réussite !

Les photographies sont réussies et les modèles prennent place plutôt naturellement dans des décors bien choisis. Le lien entre texte et image est très fort et les deux se complètent sans tomber dans l’écueil de la simple juxtaposition. Images d’ailleurs vraiment très réussies qui donnent envie et des idées pour se créer un joli costume. On se rend d’ailleurs compte à quel point les costumes peuvent être variés. Et surtout qu’il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. 

Mais le texte occupe une place aussi importante que l’image dans ce beau livre. Les écritures des deux auteurs se mêlent dans un roadtrip intense à travers les diverses communautés vaporistes françaises de la Bretagne à Marseille en passant par Lille et le nord de la France. Les aventures que vivent nos deux protagonistes sont palpitantes, on continue la lecture pour en connaître la suite. Dommage que le format du livre ne soit pas adapté au transport à cause de sa taille !

C’est une histoire comme je les aime, un récit de voyage, de l’uchronie et du steampunk. L’intrigue est bien documentée et le lien entre histoire et fiction est si proche que l’on pourrait se dire : on pourrait se dire : et si la Commune s’était vraiment déroulée ainsi ? L’histoire se relance au bon moment et découvre de nouveaux mystères pour relancer l’intérêt du lecteur : la Grande Machine et les aléas du périple des protagonistes…

#En Bref

La France Steampunk est un très beau livre. Mais il ne se limite pas à cela : l’intrigue est passionnante, les péripéties pimentent la lecture et le mélange entre fiction et histoire est savamment dosé. Que demande le peuple ? Si vous aimez l’esthétique steampunk, n’hésitez plus !

La France Steampunk.- Etienne Barillier & Arthur Morgan.- Ed. Mnémos

Le Dico féerique T3 – Le Règne végétal


Qu’est-ce exactement qu’une mandragore ? Une dryade ? Connaissez-vous le langage secret des sorcières ? Savez-vous quelle minuscule populations se niche dans les mousses ? De quel bois était fait le Cheval de Troie ? Savez-vous quels sont les trois bois utilisés pour la construction des balais de sorcières ? Quel rapport il y a-t-il entre l’érable et des mains coupées ?
Si vous ne savez pas répondre à ces questions, nous vous recommandons la lecture de cette petite encyclopédie des plantes surnaturelles et magiques du folklore et de la mythologie mondiale.
Il serait imprudent de la part des amateurs de féerie et de fantasy de s’aventurer en direction des vertes contrées de l’Autre Monde sans ce guide, qui vous détaille les particularités et les habitudes de ses nombreux habitants de type plus ou moins végétal. D’agtas (les esprits des arbres aux Philippines) à Yggdrasil (l’arbre-centre du monde), toutes les merveilles et toutes les terreurs des plantes et de la nature.


Après s’être intéressé aux êtres humanoïdes et au règne animal, André-François Ruaud se penche dans ce troisième volume du Dico Féerique sur la sylve et le monde végétal dans son ensemble. Ce qui frappe de prime abord est la qualité du texte : on a vraiment affaire à une encyclopédie tant le style d’écriture est à la fois académique, simple et précis, mais également avenant et oral. Le tout donne une série d’articles qui n’attendent que d’être lus et qui vous donneront envie de les consulter.

Il s’agit d’une encyclopédie : la lecture peut donc se faire d’une traite ou de façon plus morcelée, selon vos envies. Ce volume possède une très belle mise en page qui donne un vrai plaisir à le consulter. Vous cherchez des informations sur l’Herbe Bleue ? L’entrée de l’encyclopédie qui lui est consacré regorge d’évocations qui vous emmèneront à un autre article, puis à un autre encore… C’est pour moi la meilleure façon de lire ce type d’ouvrage : il faut accepter de se laisser immerger dans les articles qui offrent un point de départ optimal pour un voyage inoubliable dans la sylve.

La forme, c’est bien, mais avec un contenu riche et foisonnant, c’est encore mieux ! C’est ce que l’on trouve justement dans ce volume : de nombreuses notions longuement développées qui semblent définir tous les aspects que peut englober une notion. On sent que l’auteur a voulu partager toutes les connaissances qu’il possède et qu’il a pu accumuler à propos des êtres fantastiques, et cela rend la lecture d’autant plus agréable. Il n’hésite pas à mêler à ses articles des légendes expliquant l’établissement de propriétés magiques à certaines plantes par exemple.

Je terminerai cet humble avis en évoquant les illustrations présentes dans ce volume. Outre la couverture que je trouve absolument magnifique réalisée par Amandine Labarre, le livre foisonne de dessins, gravures et autres estampes provenant de plusieurs plumes talentueuses. Cette diversité des illustrations est à l’image de celle des créatures, esprits et entités qui peuplent ce livre. Et si certaines ont ma préférence, ce qui est normal je pense, elles sont pour moi d’une indéniable qualité.

~ En Bref ~

Le Règne Végétal est à la fois un beau livre comme je les aime et un véritable recueil de connaissances à propos des êtres qui peupleraient la nature ainsi que de toutes les légendes qui en parlent. Je ne pourrais que vous conseiller cette lecture, que ce soit pour la dévorer d’une traite ou de la déguster article par article de temps à autre.  

Le Dico féerique T3 – Le Règne Végétal.- André-François Ruaud.- Ed. Les Moutons électriques.- 2014

Oghams T1 – Le temps des elfes


Les fées existent… Vous doutez encore ? Voici un ouvrage qui risque d’ébranler vos certitudes…”
Si vous ouvrez ce journal retrouvé par un garde-chasse en pleine forêt, votre sens de la réalité risque d’être altéré à tout jamais. Il s’agit du carnet qu’Eleanor Blacksmith a tenu lors de son voyage en Elfirie alors qu’elle était à la recherche de sa petite sœur, persuadée qu’elle n’est pas morte noyée. Vous suivrez donc la jeune fille à travers un monde qu’elle ne connaît pas et qu’elle doit appréhender avec un regard et un esprit nouveau, dans lequel le temps et l’espace que nous connaissons n’ont plus cours.

A la lecture de ce magnifique ouvrage, vous serez propulsés dans un monde merveilleux où tout vos repères seront bouleversés.
L’histoire est enchanteresse. Les émotions à fleur de peau de l’héroïne et les rituels font de ce livre un véritable parcours initiatique dans l’ésotérisme et le respect de la nature et de la vie humaine. Elle est également très détaillée, fruit de nombreuses recherches comme l’atteste la bibliographie placée en fin d’ouvrage.
Si de nombreux « beaux livres » racontent une histoire pour raconter ou accompagner les dessins, ils sont en revanche plus rares à vraiment compléter image et texte de cette manière. Plusieurs lectures seront nécessaires pour profiter du livre comme il convient pour en appréhender les moindres – et magnifiques – détails. Je le recommande vivement à tous les amoureux de dessin, de féerie ou simplement lecteur curieux. 

Krystal Camprubi est vraiment un auteur et une dessinatrice de talent, et l’univers qu’elle développe, à la fois inquiétant et attirant, vous plongera dans un monde d’où vous ne sortirez pas indemne !

Promenade au Pays des Hobbits



Souvent traversée et quittée en hâte par des personnages préoccupés par leurs propres quêtes, la Comté de J.R.R. Tolkien méritait qu’on s’y attarde un peu. Quel lecteur du Seigneur des Anneaux n’a pas songé à marcher dans les pas de Bilbon, de Frodon ou de Tom Bombadil sur les chemins de l’aimable pays des Hobbits ?


Préparez votre bâton de marche, vous allez avaler des furlongs ! Rassurez-vous, ce n’est pas une quelconque race de ver peu ragoûtante, mais simplement une unité de mesure. C’est l’un des nombreux termes expliqués par Jean-Rodolphe Turin, passionné par le monde des Hobbits depuis plusieurs années.

Dans ce véritable petit guide de voyage le narrateur a tracé pour vous les itinéraires les plus intéressants et les bonnes auberges. Pour vous, il a même goûté la nourriture et la bière afin que votre promenade soit la plus inoubliable possible.
Ce petit livre d’à peine 180 pages regorge d’informations utiles pour mieux comprendre et appréhender les lieux et ses habitants. Car le pays des Hobbits est très grands, et de nombreuses surprises pourront venir à vous au détour d’un chemin !
L’auteur propose une analyse sémantique de chaque toponyme en se basant sur de nombreuses études réalisées depuis la publication de Bilbo le hobbit et du Seigneur des Anneaux. Vous deviendrez vite érudits pour tout ce qui concerne les semi-hommes, et leur pays n’aura plus aucun secret pour vous !
De belles cartes inspirées de celles de Christopher Tolkien, mais aussi des illustrations viennent compléter ce guide décidément très complet sur la Comté ! Si vous êtes fan de l’univers de Tolkien, précipitez vous sur cet ouvrage vraiment très instructif !

Un grand bravo aux éditions Terres de Brume pour ce très bel ouvrage. 

Promenade au pays des Hobbits.- Jean-Rodolphe Turpin.- Ed Terres de Brume.- 2012

La légende de Drizzt – Le guide


J’en ai beaucoup parlé dans plusieurs articles… Il est temps de vous dire pourquoi je l’aime, non ? 🙂


La Légende de Drizzt détaillée épisode par épisode : tous les lieux, les peuples, les personnages, ainsi que des dessins et cartes inédites ! Ouvrage entièrement illustré par Todd Lockwood et des dizaines d’artistes de grand talent.
~Une mine d’or pour les passionnés des aventures de l’elfe noir~
Ce guide propose d’abord une description de tous les personnages principaux de la Légende de Drizzt : ainsi, le lecteur retrouvera le célèbre elfe noir, guenhwyvar, Catti-Brie, Bruenor, Wulfgar et Régis, mais aussi tous leurs amis et même quelques ennemis. Chaque personnage se verra gratifié d’une magnifique illustration et d’un petit paragraphes sur leurs caractéristiques particulières :

Viennent ensuite une vision d’ensemble de tous les personnages secondaires de la saga : elfes noirs et autres voyous, mais aussi un bestiaire contenant principalement des créatures de l’Outreterre. Un excellent moyen de mieux connaître les petites (et plus grosses) bêtes qui peuplent votre monde favori !
Des cartes et autres plans des cités du royaume de Faerûn améliorent ce guide, produisant une véritable encyclopédie précise et complète pour le bonheur de tous !
~Le côté graphique~
Les amateurs des illustrations de Todd Lockwood et d’autres artistes du genre apprécieront le soin particulier accordé aux représentations des personnages.

De son côté, la mise en page est claire. Le chapitre se divise en chapitres : les personnages, les lieux, les animaux, mais aussi un résumé des treize livres de La Légende de Drizzt. Ainsi, chaque double page s’accompagne d’extraits, d’un résumé, et d’une illustration représentant la couverture du livre.

Ce guide est vraiment agréable à lire, ou à regarder, et les informations sont aisées à trouver. Il est vraiment à mettre entre toutes les mains des rôlistes, amateurs des Royaumes oubliés ou juste amoureux de Drizzt.


~En bref~
Un magnifique ouvrage, tant à la lecture qu’à regarder. On regrette peut-être l’absence de carte indépendante du royaume de Faerûn.
La légende de Drizzt, le guide.- R.A. Salvatore.- Ed. Milady/Wizards of the coast.- 23€5

T’as pas le niveau !

« Cher roadbook,
Voilà des années que j’essaie d’être un bon ménestrel. Ce n’est pas facile, y’a de la concurrence en terre de Fangh. Entre les guildes saltimbanques installées à Glargh, les elfes sylvains qui trichent à cause de leur charisme, les faux chanteurs qui se font trafiquer la voix magiquement… Bref, la vie n’est pas facile pour un ménestrel honnête. J’ai besoin d’un public, moi. »


Quel étrange petit objet que ce Roadbook de ménestrel… En feuilletant ses pages, vous pourrez suivre les tribulations de Lunoval, demi-elfe de son état, dans son enquête sur un groupe apparemment très connu en terre de Fangh : le Naheulband.
Durant son périple, il aura l’occasion de rencontrer ces nouvelles stars du pays. Gagnera-t-il des XP ? Aura-t-il à combattre des orcs, des dragons ou même pire : des poulets ?
Enfin un nouvel opus du Naheulband après beaucoup d’attente ! Bon d’accord, il y a eu moult morceaux publiés sur le site mais quand même ! T’as pas le niveau ! est un bel objet mêlant un périple à la sauce POC et de la musique rôlistico-chaotique.
Se présentant sous la forme d’un carnet de route de plus de quarante pages, on peut y retrouver, en plus des paroles de chansons, les membres du groupe, et plusieurs informations (à caractère commercial ou non) des produits de la belle terre de Fangh.
Des nains, des elfes, des barbares et des trolls ! Lunoval a rencontré toutes ces créatures, parfois au péril de sa vie, pour votre plus grand plaisir ! T’as pas le niveau ! est un bon moyen pour découvrir ou redécouvrir, et même faire découvrir l’univers de POC dans son ensemble !

A conseiller d’urgence aux fans, apprentis ménestrels, rôlistes ou simples amateurs de musique qui ne se prend pas au sérieux.

T’as pas le niveau.- POC & co.- 43 pages (+ le CD et une carte poulet)