Des machines gigantesques mues par la vapeur, des héros en hauts-de-forme et monocles, des héroïnes en crinolines et ombrelles… L’imagerie du steampunk ne cesse de fasciner depuis la création du genre dans les années 1980. Mais, quelles en sont les origines ? Et quelles sont les œuvres majeures en littérature, au cinéma ou en bande dessinée ?
Catégorie : auteurs francophones
Les Mondes-miroirs
Lorsque les Blasphèmes attaquent la capitale, les deux amies s’unissent de nouveau.
Lire !
Un tonique et savoureux éloge des écrivains, des livres et de la lecture.
Le Guide des fées
Une mine d’idées pour lecteurs en manque de féerie !
Crimes, aliens & châtiments
Nous étions adulés, nous parlions devant des stades entiers de lecteurs, nous faisions rêver les foules avec nos romans de science-fiction. Mais pas de bol, les aliens ont débarqué et plus personne n’a envie de lire nos histoires de petits hommes verts. Du coup, pour survivre, nous sommes devenus détectives privés. Pour des affaires liées aux ET, évidemment. C’est bien le seul domaine dans lequel on peut prétendre à une quelconque qualification. C’est que nous, Laurent Genefort, Pierre Bordage et Laurent Whale, avons de la ressource. Aucune affaire ne nous fait peur. Les nouveaux détectives du crime sont là ! Et nos enquêtes sont… euh… formidables ! Enfin parfois…
« Zmygath’ Rchnig, fit enfin le Slug’ en tendant vers moi un tégument mou. Mais les Terriens m’appellent Donatella. »
Tombé les voiles
Mille Saisons, la collection interactive des littératures de l’Imaginaire, vous propose de découvrir sa nouvelle anthologie à réalités augmentées, Tombé les voiles.
Le participe a tombé l’infinitif ! C’est la règle du jeu de la langue française, même si celle-ci a fait et fera tomber auteurs et lecteurs dans des abîmes de perplexité. Maintenant que le voile est levé sur cette bizarrerie syntaxique…
PLACE À LA LECTURE !
Black mambo
Il existe des territoires où le progrès n’a pas encore éradiqué les vieilles croyances et leurs pratiques. L’Afrique, berceau de l’humanité, en fait partie.
Chamans, Mambos, Sangomas… Autant de sorciers qui œuvrent dans l’ombre à protéger les fidèles, mais aussi à réveiller les anciens Dieux, démons et loas.
Magie blanche ou magie noire, en dehors des frontières de ce continent, tel un serpent, discret et insinueux, elle se répand.
Trois auteurs reconnues de la nouvelle génération s’associent pour vous conter ces légendes africaines… À leur manière…
Trois romans courts, violents et sans concessions, aux accents sauvages de ce continent insoumis.
De plomb à la lumière
Du plomb à la lumière est composé de vingt nouvelles, chacune illustrée et accompagnée d’une thématique musicale inédite. L’auteur, l’illustrateur et le compositeur se verront confier à l’issue de votre vote la conception du premier roman à réalités augmentées de la collection.
Second opus de l’initiative originale proposée par les éditions Mille Saisons, un recueil de nouvelles papier à partir duquel les lecteurs pourront voter pour leur texte favori à l’aide d’un code.
Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?
Les éditions Le Grimoire m’ont fait confiance pour la seconde année consécutive et m’ont envoyé ce titre en service de presse. Encore merci à eux pour cette initiative qui laisse aux lecteurs le choix dans la sélection de la nouvelle. Ce n’est peut-être pas l’avis de tous, mais j’y suis personnellement très sensible.
Et une chose à laquelle je suis encore plus sensible, les nombreuses dédicaces qui parsèment le recueil et font de lui un ouvrage unique.
Vingt nouvelles, vingt univers
Entrons directement au cœur du sujet : j’ai vraiment apprécié ce recueil. Beaucoup plus que le premier opus en tout cas. Peut-être la thématique m’a davantage correspondu. Le plomb, la lumière, la transmutation de la matière et/ou des idées. En bref, l’alchimie ! Élévation de l’esprit par l’art ou la science, punition de ceux qui outrepassent les limites…
Du plomb à la lumière est un recueil riche où s’entrecroisent des univers originaux et baignant chacun dans une atmosphère bien particulière. Horreur, humour, futur se mélangent et forment un tout particulièrement homogène. Bien sûr, j’ai préféré certaines nouvelles plutôt que d’autres. Globalement, j’ai eu plus de mal avec les textes fantasy et j’ai largement préféré les textes fantastiques.
Les différentes plumes qui peuplent ce récit sont vraiment de bonne qualité, la sélection opérée par Le Grimoire est vraiment bonne et c’est un plaisir que de déguster ces vingt histoires. Chaque auteur a réussi à traiter de la thématique de manière originale et ont su la moduler avec finesse pour aboutir à des résultats vraiment très différents les uns des autres. On passe ainsi d’une chasse au collier magique à une foire un peu particulière via une réelle descente aux enfers de deux policiers. Dépaysement garanti avec cette lecture où chacun trouvera assurément son compte !
Je sais que c’est mal de juger sur le physique, mais il s’agit d’un très beau livre. La couverture est à la fois sobre et sublime. Et la mise en page quant à elle, est soignée jusque dans les moindres détails avec de petites illustrations du meilleur effet à chaque début de nouvelle. Et, nouveauté de cet opus, chaque texte a été mis en musique. On avait bien parlé de nouvelles augmentées, vous en avez la preuve !
Quelle est l’heureuse élue ?
Malheureusement trop difficile à dire. Et comme cet article ne verrouille pas mon vote, j’en profite pour vous parler des nouvelles que j’ai apprécié !
Question fantastique, j’aime beaucoup quand l’histoire confine à l’horreur. Et que celle-ci soit palpable bien entendu. Sinon ce n’est pas drôle vous en conviendrez.
- Eh bien question sensations fortes, « Notre-Dame de Baltimore » de Kéti Touche se place sans conteste en première place ! On y suit la piste de deux policiers américains fouillant une église en ruine pour trouver de la drogue. Mais à la place, ils vont tomber sur une Vierge à l’enfant pas vraiment sympathique. La tension monte imperceptiblement à travers le récit, cachée sous une couche de poésie te de douceur. Mais quand elle apparaît au grand jour. Il est trop tard !
- Nouvelle hors-catégorie, fantasy cette fois, « Le coup du collier » de Valentin Desloges. La première du recueil, hors catégorie. Il s’agit d’un texte au rythme enlevé et à l’humour digne de Pratchett. C’est dire. L’histoire est plutôt courte et on y suit les traces d’un sorcier un peu vaniteux. C’est un euphémisme bien sûr.
- « Les Hommes de métal » d’Anthony Boulanger enfin. Oui, je me limite à trois nouvelles préférées. Sinon ça fait un peu long. Bref. Une nouvelle axée sur le métal… dans son sens premier. Une société faite d’être métallique gouvernée par des métaux nobles. Et les métaux qui le sont moins, me direz-vous ? Eh bien ils sont cantonnés aux bas-quartiers. Un récit qui fait réfléchir sur la différence, surtout celle qui fait que les « soit-disant » puissants le sont et qui ne tient au final qu’à peu de chose.
celle des deux inspecteurs qui « visitent » l’église en ruine. Particulièrement apprécié cette atmosphère qui passe de l’extase à la terreur la plus primitive et surtout sait faire transparaître ce sentiment au lecteur.
En bref
J’ai passé un très bon moment de lecture avec Du plomb à la lumière. Et oui, je vous conseille cette lecture vraiment très distrayante. Vous ne verrez pas passer le temps, c’est sûr !
Comment ? Vous pensiez que j’allais divulguer la nouvelle pour laquelle je compte voter ? Et puis quoi encore ? 😀
Du plomb à la lumière.- Collectif.- Collection Mille Saisons.- Ed. Le Grimoire.- Disponible
Pont-Saint-Esprit
Laurent Mantese maîtrise son récit du début à la fin et instille au fil de la lecture une ambiance lourde, morbide où l’effroi du narrateur imprègne le lecteur malgré lui. J’apprécie particulièrement cet auteur qui sait plonger son lecteur dans une ambiance oppressante le temps de quelques pages. Si vous voulez une preuve : lisez donc cet extrait que j’ai posté jeudi dernier !
L’intrigue quant à elle est très intéressante. En partant d’un fait divers s’étant réellement déroulé, l’auteur bâtit une histoire fantastique composée de créatures qui font froid dans le dos. Grandes, aux mains comme des serres… qui seront très présentes dans la vie du narrateur. Malheureusement, le récit est beaucoup trop court. Mais le but était de fictionnaliser un fait divers et il n’y avait pas lieu de s’éterniser. Et puis toute bonne chose a une fin !
#En Bref