Pourquoi… je soutiens #Payetonauteur et #Auteursencolère ?

Si tu es présent sur les réseaux sociaux et que tu suis l’actualité littéraire, tu as peut-être vu passer des tweets, des posts et/ou les hastag #auteursencolere et #payetonauteur. Une cause bien loin d’être anodine…

Et surtout un combat qui a tout mon soutien !

Pourquoi ils manifestent leur colère déjà ?

Avec à leur tête Samantha Bailly, auteur et présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse (entre autres) et de Bulledop, une booktubeuse très engagée, c’est tout un combat qui s’organise autour de la rémunération des auteurs.

Tout a commencé à Livre Paris. En tout cas, tout s’est accéléré à partir de ce salon, l’un des plus grands de France, presque une usine. Le scandale a éclaté : les auteurs en intervention n’étaient pas payés. À force de mobilisation et de pression, les auteurs ont fini par avoir gain de cause.

Mais la situation n’est pas devenue rose et parfaite pour autant : le métier d’auteur est certainement l’un des plus précaires qui puissent exister.

~

Une remise en cause de la notion de travail indispensable

Peut-être que tu le sais, mais l’origine du terme travail implique des notions de pénibilité, de douleur et de moult autres choses pas très gaies.

Écoute les gens parler autour de toi : pour de nombreuses personnes, travail et plaisir font rarement bon ménage… voire ménage tout court. Un temps pour le travail, l’autre pour le plaisir.

Alors vivre de sa passion… il semble qu’il s’agisse d’une idée assez récente. Et pourtant, c’est précisément ce que font les écrivains ! Si d’autres catégories professionnelles peuvent prendre du plaisir et vivre de leur passion, pourquoi pas les auteurs ?

C’est quelque chose que je ne comprends pas. Parce qu’après tout, le plaisir peut aussi être du travail.

~

Tout travail mérite salaire…

Et un salaire correct, qui va de pair avec une couverture sociale correcte ! Tu connais peut-être ce dicton. Écrire un livre, une bande dessinée, un essai ou un album, c’est un travail de longue haleine, parfois plusieurs années. Tout ça pour quoi ? Moins qu’un SMIC pour la plupart d’entre eux. Concrètement, leurs revenus d’auteurs leur viennent sous ces quelques formes :

  • l’à-valoir, un acompte perçu auprès de l’éditeur. Il s’agit d’une avance sur ses droits d’auteur ;
  • les droits d’auteur en tant que tels. Il s’agit de la part qui lui revient en pourcentage sur la vente du livre ;
  • les rémunérations issues de ses différentes prestations et interventions, Livre Paris par exemple !

Si vous voulez davantage d’informations sur le sujet, rendez-vous sur cette bande dessinée !

~

Sans eux… pas de livres !

Je suis addict à la lecture. Et s’il n’y avait pas les auteurs… Je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui, à vous écrire ses lignes.

Les livres m’ont apportés de merveilleuses heures de détente, d’évasion, ils ont toujours fait partie de ma vie. Dans les pires moments, ils ont su me remonter un peu le moral. Dans les meilleurs, ils ont participé à créer des moments inoubliables.

Ah, les livres, ce second battement de cœur

Je pense qu’il est juste de fournir une vie décente à ceux qui ont la possibilité de vivre de leur plume. C’est pour ça que je soutiens la lutte pour assurer aux auteurs un niveau de vie décent !

Après, chacun est libre de faire ce qu’il veut.

 

Et toi, tu soutiens ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *