Roshar, terre de pierres et de tempêtes. Des siècles ont passé depuis la chute des Chevaliers Radieux, mais leurs avatars, des épées et des armures mystiques qui transforment des hommes ordinaires en guerriers invincibles, sont toujours là.
Au cœur des Plaines Brisées, Kaladin lutte depuis dix ans dans une guerre insensée. Dalinar, le chef d’une des armées, est fasciné par un texte ancien, La Voie des rois. Au-delà de l’océan, la jeune Shallan apprend la magie et découvre certains secrets des Chevaliers Radieux…
Leurs voies respectives s’annoncent bien dangereuses…
#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?
Les Archives de Roshar m’a été proposé par les éditions du Livre de Poche en service de presse. Ayant déjà lu du Brandon Sanderson, je me suis laissée tenter par ce sacré morceau.
#De la fantasy comme je n’en ai plus lu depuis longtemps…
Parce qu’ils sont rares, les auteurs contemporains a savoir écrire de la bonne fantasy. Et Brandon Sanderson est l’un d’eux. Certes, ses romans sont presque toujours de bons gros pavés dans lesquels il est toujours un peu compliqué de s’immerger. Mais quand on y arrive, c’est une sacré claque : l’auteur réussit à créer un microcosme entier, un univers complexe avec ses particularités, ses peuples et ses légendes.
C’est à cela qu’on reconnaît, selon moi, un bon roman de fantasy : un ensemble d’idées, de concepts neufs qui ne sentent pas la reprise à plein nez. De ce point de vue, Les Archives de Roshar est une bonne pioche.
On y entre comme on entrerait dans un pays inconnu. On y suit des personnes que l’on apprend à connaître au fil des pages et dont on saisit les coutumes au vol. Peu d’indications et de précisions sont données au lecteur. Et quand elles le sont, c’est comme si quelqu’un nous fournissait des explications. Le texte se lit très facilement et on se laisse tout aussi aisément emporter par l’intrigue. La plume de Brandon Sanderson est débarrassée de tous les tics d’écriture qui pourraient l’alourdir : elle est efficace, dosée et vraiment adaptée à la situation qui se présente. Bref, on est pas loin du sans faute.
De la même manière, les personnages sont plutôt bien campés. Peut-être manquent-ils un peu de profondeur. On ne fait que les accompagner et j’avoue ne pas avoir vraiment réussi à m’attacher à eux comme cela peut arriver. Enfin, cela a peut-être été un peu plus facile avec Kaladin qu’avec Shallan qui elle m’a été complètement hermétique. Allez savoir. Le courant n’est pas passé et c’est dommage, car l’intrigue la concernant est plutôt prometteuse ! C’est la chose qui m’a fait tiquer dans cette histoire : les personnages sont lointains, comme des légendes dont je lirais la chronique. Mais de ce point de vue, c’est plutôt intéressant ! Il y a du pour et du contre en tout cas.
Cet univers détaille une légende, celle des Porte-Éclats et tout un système de magie qui lui est propre et qui utilise des pierres pour créer des choses selon un processus proche de celui-de l’alchimie. Autant vous dire que ce processus est crédible – si on part du principe que la magie existe bien entendu – et qu’il est très détaillé !
Le texte laisse en suspens toute l’intrigue, sans pour autant se terminer sur un cliffhanger. Peut-être qu’elle est moins frustrante, mais elle donne tout envie de se plonger dans la suite !
#En Bref
J’ai beaucoup apprécié ce premier tome de La Voie des Rois. Ce roman ouvre un univers diaboliquement réaliste et bien construit. Malgré quelques longueurs et plusieurs arrêt pour des raisons indépendantes de ma volonté, j’ai globalement apprécié ce texte et je vous le conseille.
j'ai adoré aussi 🙂