Lire, j’aime ça. On peut même dire que les livres et la lecture sont une de mes plus grandes passions, avec le jeu de rôle grandeur nature. Ca me destresse, je m’évade, je découvre de grandes plumes et de nouveaux univers tous aussi magnifiques les uns que les autres. Et je rêve. Mais tout n’est pas rose au royaume du Danemark dans mon monde merveilleux…
Il y a quand même des choses qui me rendent triste
À chaque médaille son revers…
Quand on vit une expérience fantastique, de celle dont on sent qu’elle vont nous changer ou qu’elles nous ouvrent les yeux, on a envie qu’elle dure toujours. Malheureusement, ce n’est pas possible. Même à la seconde occurrence, il n’y a plus la saveur unique de la découverte, même si le plaisir est toujours bien là, j’en conviens.
Eh bien moi, ça me rend parfois très triste de terminer un livre ou une série littéraire dans un univers que j’ai beaucoup apprécié. Pire quand je m’y suis projetée réellement.
Je suis Tristesse dans ces moments là. |
C’est à peu près la même chose avec les personnages. Ça ne parlera peut-être pas aux « moyens lecteurs », mais les grands lecteurs savent de quoi je parle… Il arrive que des personnages soient si bien écrits et attachants qu’on est triste de les quitter.
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Une si grande fragilité…
Mes livres, j’en emporte partout. Même si je sais pertinemment que je n’aurai pas l’occasion de lire du tout. C’est plus fort que moi. Il est possible qu’ils m’accompagnent jusque dans la salle de bain. Et là, je teste les limites de la résistance physique du livre. Il n’aime ni les frottements ni l’eau. Encore une fois, je suis certaine que je ne suis pas seule dans ce cas, découvrir avec horreur son livre écorné ou les pages tachées, voire carrément gondolées par l’eau.
Quand on me parle de livre, je suis très matérialiste. Je suis attachée à mes exemplaires et je n’aime pas l’idée de m’en séparer. Surtout si les gens n’en prennent pas soin. Les personnes à qui je prête des livres sont rares. Pauvres petites choses de papier fragile…
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Tous les goûts sont manifestement dans la nature
De nature plutôt discrète, je deviens subitement beaucoup plus bavarde lorsqu’on se met à parler lecture autour de moi. Et je conseille beaucoup mes derniers coups de cœur littéraires.
Mais parfois, les personnes les ont lu et n’ont pas aimé du tout. Me sentir trahie ? Peut-être pas jusque là. Mais c’est toujours une petite déception quand ça arrive… L’autre aspect de la tristesse ? Quand je rencontre quelqu’un qui affirme ne pas aimer lire.
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Tout a une fin…
Bah oui, un auteur ne peut pas continuer à écrire indéfiniment sur la même thématique. Mais tout de même, visiter une série pendant tant d’années pour la voir s’achever, parfois brutalement, ça rend un peu maussade. On se sent un peu orphelin !