Le Sang des Princes Tome 1 – L’Appel des Illustres

 

Couverture Le Sang des Princes, tome 1 : L'Appel des Illustres

Les Spadelpietra sont la plus puissante des grandes Maisons de Tandal. 
Bientôt, ils s’uniront à la famille royale. 
Bientôt, ils tiendront la Slasie dans leurs mains.
Les nomades qu’on appelle Austrois sont des forains, des artistes… 
… Et des inventeurs jaloux de leurs secrets.
Mical est un jeune prodige de la peinture, à qui personne ne devrait vouloir de mal.
Les engrenages tournent. La scène est dressée. Le rideau se lève.

Le drame peut commencer.

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

Une fois encore, les éditions de l’Homme Sans Nom m’ont fait confiance et confié ce roman. J’apprécie toujours les publications de cet éditeur depuis le premier roman lu chez eux depuis le Songe d’Adam de Sébastien Péguin (très bon texte en passant) !

Je suis donc partie pour une petite plongée au cœur de ce roman qui n’est pas sans rappeler la Renaissance européenne (la période historique hein, pas une quelconque résurrection !)…

#Un récit entre fresque historique et fantasy

L’histoire qui nous occupe ressemble beaucoup à la Renaissance italienne : grandes familles, notamment celle des Saldapietra dont le mécénat et l’amour de l’art rappelle beaucoup celle des Médicis. Mais aussi des villes qui se modernisent, des sciences qui s’affirment petit à petit… Une grande famille avec ses secrets, ses intrigues intestines et ses luttes de l’ombre. Ce que Georges Martin a fait avec plusieurs clans, Romain Delplancq l’a fait avec une seul famille. De l’autre côté, on suit les aventures de différents clans de nomades qui rappellent les bohémiens. Artistes, inventeurs de génie, mais aussi féroces combattants lorsqu’on leur fait du mal.

J’ai beaucoup apprécié la trame de fond dans laquelle se déroule le récit. Elle semble vraiment riche, réfléchie et bien construite. Et surtout pleine d’un mystère que j’espère voir éclairci par la suite. En tout cas, j’aimerais beaucoup consulter un atlas pour connaître l’Histoire de l’univers. Et bien entendu, il manque une carte ! Les romans fantasy ont besoin d’une carte, c’est important !

L’histoire propre des personnages est intéressante et s’inscrivent dans un background général dont j’ai eu maintes fois envie d’en savoir plus. On côtoie les protagonistes de l’histoire comme on le ferait avec des personnes réelles : en apprenant à les connaître petit à travers ce qu’ils nous racontent, mais aussi à travers leurs petits gestes. Et c’est pour moi le gros point fort de la construction des personnages de ce roman, ce qui leur confère leur crédibilité.

L’intrigue de ce premier tome… m’a intriguée. C’est tout pour moi. Elle est à la fois très fluide et crée le sentiment que le texte se lit lui-même pour nous épargner cette peine. Clairement, je n’ai pas vu le temps passer une fois plongée dans ce monde mélangeant fantasy, Renaissance et Moyen Âge. L’histoire est bien cadencée et je suis tout de même curieuse d’en savoir plus à propos des raisons pour lesquels le peintre est « activement » demandé par la famille Saldapietra. L’auteur sait relancer le mystère dans son récit et a entouré le nœud de son intrigue d’un voile mystérieux et plutôt épais.

#En Bref

 

Bien sûr que j’ai apprécié le premier tome du Sang des Princes. Le BG* est très fourni, les personnages intéressants et l’intrigue intriguante. Que demander de plus ? 🙂
 
Lisez-le ! 
 
Le Sang des Princes T1.- L’Appel des Illustres.- Romain Delplancq.- Éditions de l’Homme Sans nom.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *