[Autour d’une oeuvre] Fullmetal Alchemist

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Pour le coup, il s’agit d’une série très, très connue. Mangas, animés, jeux vidéos et de cartes… Et une histoire tellement riche de sens et d’intrigue !

Il s’agit de Fullmetal Alchemist


De quoi ça parle ?

À Amestris, l’alchimie a été élevée au rang de pratique de premier plan. Les alchimistes d’état sont des personnes puissantes et incorporées à l’armée. Edward Elric est le plus jeune alchimiste de son temps et a été surnommé Fullmetal. Il est accompagné de son frère Alphonse.
Tous deux recherchent la fameuse Pierre Philosophale sensée leur rendre leur intégrité physique. Car oui, Alphonse Elric n’est plus qu’une âme chevillée à une armure de métal gigantesque.

Aux origines

Je ne suis pas une fine connaisseuse en matière de mangas. Ceux que j’ai découvert – et que j’apprécie, m’ont été vivement conseillés par mon entourage, en particulier mon compagnon. J’y suis allée les yeux fermés pour Fullmetal Alchemist et je ne regrette pas du tout.

Ce que cette série m’a apportée

Tout un pan de l’imaginaire qui m’intéresse énormément, l’alchimie, mais que paradoxalement j’ai laissé de côté. Allez savoir pourquoi. J’aime le principe de la transmutation qui mélange métaphysique, science et magie. J’adore ce mélange.

J’ignore si les autres mangas sont aussi profonds et porteurs de sens, mais celui-ci l’est. Tout un questionnement sur la nature humaine, sa finitude et l’ampleur que peuvent avoir ses actes est posé et donne sérieusement à réfléchir à travers les actes et les paroles des protagonistes.

FMA, c’est fort en chocolat émotions

Au final, ce sont deux petits garçons qui voulaient plus que tout que leur maman revienne qui ont transgressé le tabou : faire revenir un mort de l’au-delà, en pure perte. Et qui ont payé cher pour cela : le corps entier pour l’un et un bras et une jambe pour l’autre. Sans compter le préjudice moral qu’ils portent sur leurs épaules. Malgré leurs défauts, les frères Elric, et leurs alliés de manière générale, sont touchants et attachants, chacun à leur manière.

On s’attache tellement aux personnages que lorsqu’ils meurent, tout est dépeuplé. Ils créent un immense vide dans l’histoire et il est difficile de ne pas verser quelques larmes au moment fatal… (ça se voit que je parle en connaissance de cause ou pas ?)

Un univers (d)étonnant

Premièrement, tous les noms ou presque sont anglophones. Je dois dire qu’étant un peu réfractaire aux mangas, je me suis sentie dans une zone de confort. De la même manière, le pays dans lequel se déroule l’histoire ressemble fortement à l’occident de l’entre-deux guerres.

On retrouve des personnages vraiment bien construits et vraiment attachants… ou détestables. Ou les deux. Il y a de tout et chaque personnage possède sa part d’ombre qu’il tente de cacher avec plus ou moins de succès. Sauf quelques exceptions, les personnages ne sont ni noirs ni blancs. Tous ont commis des actes répréhensibles et si on ne peut ni les approuver ni les comprendre, on peut au moins les entendre.

Et puis, il y a les personnages archétypaux, les méchants. Encore une référence ici puisqu’ils représentent chacun un péché capital. Eux ne son ni excusables, ni amicaux et donnent soit envie de fuir, soit envie de les combattre de toutes ses forces. Je n’en dis pas plus. Lisez ou regardez cette série !

On ne peut pas le lâcher !

Hé hé oui. C’est le principal problème de Fullmetal Alchemist. L’intrigue est très complexe et extrêmement bien construite. Et surtout. Vraiment bien maîtrisée. Presque pas de cliffhanger qui crispent bien comme ils faut et des indices disséminés ça et là pour semer le doute, faire hurler ou simplement tiquer. Question de personnalité.

Les illustrations sont vraiment belles, les dialogues de qualité. Quelques running gags, sinon ce n’est pas drôle, mais rien de lourd. J’ai adoré la représentation particulière des protagonistes lorsque ceux-ci sont abassourdis ou choqués.

Ça, par exemple !

En bref


Il s’agit sûrement de l’une de mes séries de mangas préférées. J’aime tout : l’histoire, les personnages, l’intrigue… Lisez-la ! Ou regardez-la ! Mais si vous faites cela, il faut apparemment regarder FMA Brotherhood. C’est la plus fidèle au manga !

2 réflexions sur « [Autour d’une oeuvre] Fullmetal Alchemist »

  1. Ah tiens, mon frère les a! Vu ce que tu en dis, je vais devoir les lui piquer pour m'initier aux mangas… Crois-tu que ce soit une bonne idée de commencer par cette série-ci?

  2. Apparemment, la série Brotherhood est la seule des deux qui soit fidèle aux mangas. Mais tu peux aussi bien commencer par ceux-là, ils sont tout aussi cools ! 🙂

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