One-Punch Man

Saitama est un jeune homme sans emploi. Un jour, il rencontre un homme crabe qui recherche un jeune garçon au menton fendu. Saitama finit par rencontrer ce jeune garçon et décide de le sauver de l’homme crabe, qu’il arrive à battre difficilement. Dès lors, Saitama décide de devenir un super-héros et s’entraîne pendant trois ans. À la fin de son entrainement, il remarque qu’il est devenu chauve et fort, tellement fort qu’il arrive désormais à battre tous ses adversaires avec un seul coup de poing, ce qui fait que Saitama s’ennuie et ce n’est pas prêt de s’arranger. Malgré sa force, les situations de mal-entendu vont s’accroître et le faire passer pour un loser et un tricheur.

Plus blasé, tu meurs !


# Comment ce manga m’est-il tombé entre les mains

Pas par hasard en tout cas. J’ai beaucoup entendu parler de l’anim’ que je n’ai d’ailleurs toujours pas vu. J’ai toujours un peu de mal à me poser et à regarder quelque chose qui demande de l’attention car je suis toujours tentée de faire autre chose en même temps. Dans tous les cas, j’ai vu qu’il était sorti en version papier, je n’ai pas hésité !

# Du grand n’importe quoi… en dessin !

Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas forcément négatif. On suit une série d’aventures mettant en scène Saitama, un jeune chômeur devenu super-héros par ennui. Des histoires assez courtes donc au rythme très rapide et entraînant. Côté action, le lecteur est servi ! Malgré la brièveté des scènes d’action, une histoire arrive à passer. Néanmoins, le schéma se répète un peu trop souvent pour moi : le héros est occupé à ses tâches quotidiennes, un vilain méchant le prend à parti, il le tabasse, Saitama montre son fulguro poing et le monstre est au tapis. Pas très recherché question scénario, mais la fin de ce premier tome annonce une suite que j’espère plus travaillée.

Heureusement, les monstres sont tout simplement déjantés et j’ai passé un excellent moment à la lecture de leurs dialogues. Certains sont badass, d’autres ridicules et les troisièmes simplement rigolos.

Le texte quant à lui déborde d’humour. Qu’il s’agisse de petites piques lancées par le héros, ses réactions ou celles de ses ennemis, le scénariste a su rester léger et relativement subtil. À certains égards, Saitama m’a fait penser à Deadpool : le décalage entre les héros de comics (ou de manga) et leur vie quotidienne. Et par cet aspect, ainsi que d’autres, j’ai trouvé Saitama assez attachant. Bien que sa morosité m’ait donné plusieurs fois envie de le gifler. De toute manière, je n’aurais jamais osé. Si vous ne savez toujours pas pourquoi… Je ne peux rien pour vous !

Clairement, il ne s’agit pas d’un one shot. Un personnage se rajoute et bien entendu, un revirement dans l’histoire, le passé du personnage, arrive PILE à la fin du texte. En bref, « attendez le tome 2 pour voir la suite ». UN PEU frustrant faut l’avouer.

Les illustrations sont plutôt classiques et très lisibles, contrairement à d’autres titres où il faut s’accrocher pour trouver le sens de lecture de l’image. J’ai eu l’immense plaisir de me rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un amas d’actions brouillées, mais que chaque image racontait l’histoire en parallèle du texte. Et on ne retrouve pas cela dans tous les mangas. La jaquette quant à elle est vraiment réussie !

#En Bref

Je pense que je lirai la suite de One-Punch man. D’abord parce que la fin du premier tome a su piquer ma curiosité, mais aussi parce que je trouve ce héros assez original. Si je vous le conseille ? Pourquoi pas !
Mention spéciale pour le sous-titre de la série : « Un poing c’est tout ».

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