Palace Athéna


Paris, 1889, l’Exposition Universelle vient d’ouvrir ses portes. Trois enquêteurs hors normes poursuivent un mystérieux tueur dont les méfaits semblent liés à la mythologie grecque. Tandis qu’ils se lancent sur les traces d’une étrange actrice de cabaret, d’inquiétants phénomènes se multiplient dans la capitale. Et si tout cela était lié à un retour des dieux antiques ?


Je ne suis pas férue du tout de mythologie grecque, mais j’adore les romans qui mêlent histoire et imaginaire, quand c’est réussi bien sûr. C’est le cas pour Jonas Lenn qui réussit relativement bien le pari de mélanger les deux.

Les Dieux de la Grèce Antique qui, souhaitant revenir parmi les hommes, choisissent le Paris de la Belle Époque. Pourquoi pas ? C’est au moins une idée originale qui m’a changé de mes lectures habituelles. J’apprécie beaucoup cette période historique que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer dans Les Enchantements d’Ambremer, de Pierre Pevel, qui est depuis l’une de mes histories favorites.
Toutes les descriptions sont bien dessinées et avec suffisamment de détails pour que l’on puisse se croire partie prenante de l’histoire.
L’histoire est quant à elle plutôt dure à suivre. Je cherche toujours le lien entre le prologue et la suite de l’histoire, et ma compréhension de l’enchaînement des scènes m’a parfois semblé relever du hasard. De plus, certaines explications m’ont semblé plutôt capillotractées… Je m’attendais à une vraie course poursuite, et une intrigue mieux travaillée avec une implication plus forte des femmes hystériques. Pourquoi pas remonter au personnage de Charcot lui même ?
J’ai globalement apprécié les trois protagonistes, avec une préférence pour La Dive dont les péripéties m’ont plutôt fait sourire. Les personnages restent toutefois plutôt archétypaux, ce qui est un peu dommage. Je regrette ne pas avoir passé plus de temps dans le théâtre de Méliès, un personnage dont le travail me fascine.
~ En bref ~

Une lecture en demi-teinte qui m’a laissé sur ma faim. Malgré quelques personnages drôles ou intéressants (Méliès, vous l’aurez compris), une histoire pour le moins originale mais très difficile à suivre par moments, ce ne sera pas pour moi un livre inoubliable. 
J’en suis d’autant plus surprise que j’avais beaucoup aimé son recueil de nouvelles intitulé Crop Circles dont vous pourrez lire la chronique bientôt. 

Palace Athéna.- Jonas Lenn.- Ed Asgard.- 2013

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