Le Cycle d’Alamänder, T1 – Le T’Sank


Dites adieu aux orques, aux elfes, aux dragons !

Aujourd’hui, vous partez pour Alamänder. Allez donc saluer Anquidiath, le demi-dieu enfoui sous la montagne, chatouiller les monstrueux poulpes de guerre, flâner parmi les épis du champ de blé carnivore ! Aurez-vous le cran de suivre Maek, jeune homme en quête d’une mythique école d’exécuteurs ? Serez-vous digne de devenir le disciple de Jonas, détective spécialisé dans les affaires criminelles magiques ? Si c’est le cas, préparez-vous à découvrir un monde où se côtoient humour, intrigues policières et créatures improbables.

Un monde original et farfelu d’où vous ne reviendrez peut-être pas indemne. On vous aura prévenu.

Vraiment drôle. C’est la première expression qui me vient à l’esprit au sortir de la lecture de ce premier tome. La tonalité générale de cette histoire est en effet axés sur un humour de situation dans lesquels se retrouvent les personnages, souvent malgré eux.
Alexis Flamand nous propose un monde bien construit et totalement inédit. Bien étrange univers en vérité, où le blé est carnivore, et dans lequel la plus grande capitale est en majeure partie enfermée sous terre. Je ne sais pas si j’aurais personnellement envie de vivre dans de tels endroits mais les visiter sous le couvert des mots a été plaisant, et j’ai hâte d’y retourner. Les descriptions sont belles et très suggestives, ce qui facilite une immersion complète dans cet univers, et ce même en cas de reprise de lecture.
Dans ce monde particulier évoluent des personnages charismatiques, que l’on a envie de connaître plus en détail. Mon préféré a bien sûr été Jonas, le mage questeur qui, accompagné par son « démon de compagnie », est chargé d’enquêter sur un meurtre bien étrange. Ce démon est bien entendu le centre comique de cette histoire, par ses pitreries, et ses répliques que j’ai trouvé à mourir de rire.
Je tiens également à souligner la présence d’un épilogue qui rappelle, pour les rôlistes, le débriefing d’une partie de jeu de rôle… Sûrement l’inconscient de l’auteur qui se rappelle à son bon souvenir !
L’histoire en elle-même mêle plusieurs genres : la fantasy bien entendu. Une fois encore, l’auteur a su renouveller le genre et a réussi à proposer un monde fascinant sans recours aux races « traditionnelles » des jeux de rôle.
Pas le temps de s’ennuyer car il y a une alternance dans les chapitres. Une partie suit l’enquête de Jonas tandis que l’autre suit les épreuves que traverse un petit garçon qui ne grandit pas pour attendre une école légendaire. Ainsi, chaque changement crée un renouveau dans la lecture de ce roman, ce qui pousse à passer au suivant pour reprendre l’autre histoire là où elle en était.
Un petit plus pour les apartés divins qui crée à la fois une surprise et une (autre) bouffée de rire dans la lecture.
Enfin, je voudrais souligner la magnifique couverture de ce roman signée Alexandre Dainche qui est, comme d’habitude, magnifique.
~ En bref ~ 

Vous l’aurez remarqué, j’ai beaucoup apprécié cette lecture et j’ai hâte de me plonger dans les autres tomes. 

Le cycle d’Alamänder, t1 le T’Sank.- Alexis Flamand.- Editions de l’Homme sans nom.- 2011

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