Le Faussaire, l’espionne et le faiseur de bombes

Couverture Le faussaire, l'espionne et le faiseur de bombes
Novembre 1924, gare de Zurich, trois héros de l’Histoire se rencontrent sous la plume d’Alex Capus : Émile Gilliéron, génial dessinateur, deviendra faussaire d’antiquités grecques ; Laura d’Oriano, chanteuse de cabaret, travaillera comme espionne pour la Résistance ; Félix Bloch, grand physicien pacifiste, participera au programme américain de la construction de la bombe atomique.

Un grand roman d’aventures humaines, un voyage au-delà des frontières en compagnie de personnalités doubles et troubles. 

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Margaine

Couverture Margaine, tome 1 : J'attends l'aube aux yeux gris
1943, à Valognes, dans le Cotentin, Pascal et Louis participent depuis deux ans déjà à la Résistance et n’aspirent qu’à rejoindre Londres. Leur convocation pour le STO les pousse à forcer le destin et qu’importe si la seule filière qui s’offre à ces Normands passe par la Suisse. Les voilà à Morez dans le Jura. S’ils veulent se battre contre les Boches, il est Inutile d’aller plus loin, un maquis se forme à Prémanon… Ils sont parmi les sept premiers qui constituent le camp Margaine. « Le grand jeu » peut commencer. Presque sans armes, sans expérience, il s’agit d’abord de s’aguerrir et de passer l’hiver avant d’entamer une lutte à mort contre l’occupant nazi et ses supplétifs hexagonaux…
 

Le danger est proche, très proche et il ne s’agirait pas de l’oublier…

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Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? 

Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… 

Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. 

Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.


#Comment je me suis retrouvée avec ce livre

C’est un peu par hasard que j’ai acheté ce titre dans une bouquinerie. J’en avais bien entendu parler de nombreuses fois et ce roman a plutôt bonne presse. Cette rencontre trouvaille m’a donc décidé. Et je suis vraiment ravie d’avoir fait cet achat !

#Un genre très particulier : l’épistolaire

Première chose qui (m’a) fait plaisir, le format de cette histoire : l’épistolaire. Je n’avais pas rencontré ce genre romanesque depuis longtemps et lire cette succession de lettres m’a fait vraiment plaisir. Tout est dévoilé par petites touches, tantôt discrètes, tantôt par le biais d’une révélation fracassante. Et on ne peut pas vraiment s’attendre à ce qui sera raconté, contrairement à la forme classique du roman.

Le background de l’histoire, ainsi que celui qui occupe l’intrigue est très intéressant. On retrouvera en effet la vie quotidienne des habitants de l’île de Guernesey, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale. Pas de fascination morbide, mais cette période m’intéresse particulièrement, surtout sur l’aspect social. La cohabitation forcée entre les autochtones et les soldats allemands et leurs relations est un point qui m’intéresse beaucoup ! Et là, je suis servie. Les habitants s’en donnent à cœur joie et dévoilent cette petite Histoire à travers des moments du quotidiens ô combien plus révélateurs que ce que peuvent nous apprendre les manuels.

L’amour de la lecture. Vous vous doutez que j’ai beaucoup apprécié cette thématique. Les personnages ont formé un cercle littéraire certes, mais c’était surtout pour éviter la prison pour cause de non-respect du couvre-feu. Alors, ils ont lu, un peu forcés. Mais ils y ont pris goût et leur fameux cercle littéraire des amateurs de tourte aux épluchures de pommes de terre a continué et pris de l’ampleur. Au risque de paraître niaise, je trouve ça beau. Et chaque protagoniste y va de sa petite lettre dans laquelle il décrit quelle lecture il a faite et ce qu’il en a retiré. C’est beau, non ?
Autre point fort de ce genre épistolaire, on découvre les personnages petit à petit à travers leurs lettres et/ou ce que l’on dit d’eux. Et ce biais des lettres me paraît vraiment enrichissant. L’intrigue se monte ainsi toute seule et tout en douceur. J’ai enchaîné les lettres sans pouvoir m’arrêter. 

Et s’il fallait relever un élément un peu moins bon que le reste : le niveau de langue et d’écriture des personnages qui reste toujours le même. On pourrait s’attendre à une bien meilleure qualité de la part de l’auteur et de ses éditeurs tandis que les habitants de Guernesey, peu instruits, aurait dû être un peu plus incertain. Mais ici non. Et ce qui pourrait être (et est) un point fort, la qualité de l’écriture de l’auteur, devient un petit bémol pour moi. 
On reste quand même sur un récit de qualité hein. 

#En Bref

Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates est un petit coup de cœur pour moi. D’autant que je ne m’attendais pas du tout à autant apprécier cette histoire ! Alors si vous aimez les lettres, ou que vous voulez découvrir ce genre à travers une écriture moderne, n’hésitez pas !