[Chrono-critique] Rouvrir le roman

 



Avoir une passion, c’est bien. Mais quand celle-ci ne suffit plus, on peut aller au-delà et s’interroger sur sa légitimité, la place qu’elle occupe dans notre société ou encore son avenir. 

Exactement ce que fait Sophie Divry avec cet essai Rouvrir le roman !

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[Chrono-critique] Femmes obscures

Couverture Femmes Obscures
Lorsque les rayons du soleil n’illuminent plus la vie de leur réalité claire et évidente, certaines femmes se révèlent dans l’ombre. Sortant de leurs recoins sombres à l’abri des regards, elles peuvent prendre vie à partir de vos rêves les plus fous. 

Ou de vos pires cauchemars…

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[Chrono-critique] Une Merveilleuse histoire du temps

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De quoi ça parle ?


Il s’agit d’un biopic (film biographique) retraçant la vie du grand scientifique Stephen Hawking. De sa jeunesse à une époque plus récente, la parution de son livre Une brève histoire du temps, l’accent est mis sur la vie de famille et professionnelle du scientifique britannique. À travers ses joies, ses peines, ses avancées scientifiques et sa renommée mondiale, chaque moment de sa vie est porté à l’écran avec une grande rigueur.

Un film qui secoue

Moi qui ne suis pourtant pas très du tout scientifique, j’ai trouvé Une merveilleuse histoire du temps très abordable et passionnant. Et je dois dire que la personnalité de Stephen Hawking est vraiment fascinante. Il possède une telle force de caractère pour affronter sa maladie, tenir tête à tout le milieu scientifique avec sa théorie sur les trous noirs, révolutionnaire à l’époque. Je le trouve simplement admirable.

Le jeu d’acteur d’Eddie Redmayne est excellent. J’imagine aisément à quel point incarner une personne lourdement handicapée doit être difficile. Il a également réussi à faire passer de nombreuses émotions, ainsi que l’humour du scientifique (le vrai cette fois), juste avec le regard et les quelques muscles qu’il était autorisé à bouger.

Il est entouré d’autres très bons acteurs dont la plupart me sont inconnus. Mis à part David Thewlis que je connais pour son interprétation du professeur lupin dans l’adaptation cinématographique de la saga Harry Potter.

Les émotions passent extrêmement bien dans ce film, si bien que j’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Je suis sortie toute chamboulée et vraiment admirative de Stephen Hawking. Les maladies neurodégénératives me touchent particulièrement. Je trouve affreux que l’esprit reste clair et en forme alors que le corps dépérit. En espérant que la science soigne cette maladie un jour…

La réalisation d’Une merveilleuse histoire du temps est vraiment soignée. Les décors sont sublimes, en particulier la scène du bal de fin d’année durant laquelle est tiré le feu d’artifice. C’est – et de loin, ma scène préférée. Les couleurs sont vraiment belles et les émotions vraiment fortes encore une fois : c’est l’une des dernières fois où Hawking marche à peu près correctement.

En bref

J’ignore s’il s’agit d’un biopic fidèle à 100% à la vie du scientifique. Néanmoins, Une merveilleuse histoire du temps est un magnifique film qui fait du bien. Et surtout, qui donne une grande leçon d’humilité et d’humanité. Si la vie de Stephen Hawking vous intéresse, n’hésitez pas, foncez le voir ! 

[Chrono-critique] Une Brève histoire du temps

Couverture Une brève histoire du temps
Voici le premier livre que Stephen Hawking ait écrit pour le grand public.
Il y expose, dans un langage accessible à tous, les plus récentes découvertes des astrophysiciens. Retraçant les grandes théories du cosmos depuis Galilée jusqu’à Einstein, racontant les ultimes découvertes en cosmologie, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie permettant de concilier la relativité générale et la mécanique quantique.
Stephen Hawking lutte depuis plus de vingt ans contre une maladie neurologique très grave. Malgré ce handicap, il a consacré sa vie à tenter de percer les secrets de l’univers et à nous faire partager ses découvertes. Un livre fascinant.

Sachez-le, je suis un véritable noob pour tout ce qui concerne la matière scientifique. Sciences physiques, mathématiques, biologie ou chimie, je n’y comprends pas grand-chose. Et c’est un euphémisme.  Je commence à m’y intéresser maintenant que les études ne m’y obligent plus. Je n’ai jamais accroché avec aucun professeur d’aucune matière scientifique. La question est donc de savoir si ce texte passera le test de la buse en sciences.

Eh bien il le passe. Haut la main même !

On dit souvent qu’un bon vulgarisateur connaît son sujet sur le bout des doigts. C’est bien le cas pour Stephen Hawking, un maître en la matière et un véritable modèle. Quelqu’un que j’admire beaucoup. Son écriture est ma foi très directe. Il appelle un chat un chat – ou plutôt un trou noir un trou noir. Mais heureusement. On doit déjà comprendre le fond, heureusement qu’on ne doit pas s’attarder sur la forme !

Le contenu de ce livre est tout simplement fascinant. Si on veut comprendre – au moins en surface les théories du physicien britannique, il faut avoir lu cet opus. Il y a bien quelques points à aller approfondir par soi-même si on veut avoir une vision plus globale de la question, comme la Relativité Générale par exemple. Mais tout le questionnement à propos du Temps, de la vitesse de la Lumière et de l’expansion de l’univers est proprement fascinant !

L’auteur va même plus loin que l’exposé de ses théories. Il se fend même d’un petit questionnement théologique. C’est vrai quoi : quelle est la place de Dieu dans la Création de l’Univers ?

C’est assurément un livre que je relirai une fois de plus (en entier ou quelques chapitres seulement) afin de prendre quelques notes sur les théories qui m’ont le plus intéressée. Histoire d’en garder une trace.

Et vous, comptez-vous le lire un jour ? Peut-être l’avez-vous déjà lu… Dites-moi tout !

[Chrono-critique] L’homme qui sauva le monde (et autres sources d’étonnement)

Couverture L'Homme qui sauva le monde et autres sources d'étonnement
Vous trouverez dans ce livre des histoires qui auraient leur place dans une anthologie du fantastique. Des artefacts mystérieux, des expériences scientifiques que Victor Frankenstein n’aurait pas reniées, des lieux tout droit sortis d’une nouvelle de science-fiction. . . et même un homme qui sauva le monde sans lever le petit doigt. Mais malgré leur caractère extraordinaire, ces histoires partagent une même qualité : 

elles sont bel et bien réelles !


Le petit animal lui-même choisi par l’auteur pour son travail de cabinet de curiosité virtuel est une source d’étonnement. C’est apparemment le seul qui ne sort pas de l’état larvaire, contrairement à d’autres espèces qui se rapprochent de l’Axolot. Autant vous dire que le totem de Patrick Baud donne le ton à ce qui suit sur le blog, sur sa chaîne Youtube et dans cet ouvrage.

Il me faut reconnaître en premier lieu le talent de conteur de Patrick BaudÀ l’oral ou à l’écrit, il réussit à instaurer cette ambiance si particulière au récit d’histoires presque fantastiques mais pourtant tout à fait vraies. S’il faut retenir une chose de cette lecture, c’est que le monde n’a pas fini de nous surprendre. L’écriture de Patrick Baud est quant à elle efficace, très agréable à lire et efficace. Elle est sûrement le fruit d’un énorme travail et le résultat est tout simplement réussi. 

On trouve de tous les types d’histoire dans ce récit : des faits humains, des découvertes extraordinaires terrestres ou spatiales… Difficile de ne trouver sujet à son goût. Et ce genre de cabinet de curiosité de papier se plie à tous les genres de lecture : fait après fait ou bien flânerie de page en page selon ce qui nous sied sur le moment. Et c’est pour moi cette diversité qui fait la force de ce livre

Si vous êtes un lecteur ou spectateur accoutumé d’Axolot, vous trouverez quelques nouveautés en termes de texte, mais aussi des illustrations variées qui agrémenteront les récits. C’est là le seul bémol qui j’apporterais à cet avis sur ce livre. J’aurais apprécié plus d’illustrations, même en noir et blanc, des propos de l’auteur.
Rien de bien grave, vous voyez.

#En Bref

L’homme qui sauva le monde et autres sources d’étonnement est un très bon ouvrage. Presque un cabinet de curiosité papier. C’est dire. Si vous aimez écouter et lire des histoires de ce genre, je vous conseille ce titre. Et aussi la chaîne Youtube de l’auteur

L’homme qui sauva le monde et autres sources d’étonnement.- Patrick Baud.- Ed. Lulu.com (auto-édition)

Chrono-critique : Breeks #1

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Tout le monde se met à publier des revues : les radios, des sites Internet… Ne manquait plus qu’un titre destiné aux geeks. Eh bien c’est chose faite grâce à l’association de Muttpop et de Bragelonne.

Mais cette revue vaut-elle le coup ?



Je suis curieuse de nature, j’aime bien découvrir de nouvelles choses. Et étant un peu geek dans l’âme, cette revue a attiré mon attention.

La première chose à dire : la revue Breeks est touffue. En rubriques bien entendu, mais aussi en sujets. La thématique principale concerne la nouvelle fournée de films Star wars. On en apprend plus sur ces nouveaux opus et sur les cross-over qui vont être réalisés. Ce gros dossier est agrémenté d’une analyse suivie de l’influence gigantesque de la première trilogie de George Lucas sur le cinéma des décennies suivantes. Saviez-vous que Star Wars avait été l’une des premières franchises à avoir autant de produits dérivés ? Découvrez d’autres informations de cet acabit dans les pages de la revue. De quoi parfaire sa culture pour les curieux !


On retrouve également de nombreux chapitres allant de la technologie à la réflexion (ici Internet nous rend-il idiot) en passant par le cinéma et des tutoriels Lego. Je suis sûre que chacun trouvera dedans un ou plusieurs sujets qui l’intéressent.

Graphiquement, rien à redire. Les couleurs donnent la pêche, l’enchaînement des rubriques est entraînant, on picore à son rythme les thématiques qui nous intéressent le plus. L’écriture est cependant de qualité variable, allant du très bon au presque correct. Avec le format vraiment peu pratique, la qualité de certains articles est le seul reproche que je pourrais faire à Breeks.

#Le mot de la fin

Pour un prix classique, celui de toutes les revues, vous trouverez dans Breeks un condensé de culture geek (oh que je n’aime pas ce mot). Piocher dedans et papillonner d’article en thématique est agréable. Et pour ne rien gâcher, on apprend plein de choses !

Mais je persiste, le format n’est vraiment pas génial. Original certes, mais pas du tout pratique.