J’agonise fort bien, merci

Couverture J'agonise fort bien, merci

Sainte-Marie-La-Grise. Son cadre exceptionnel près de la côte d’émeraude en fait une destination de vacances des plus prisée. De magnifiques paysages, un mystérieux folklore breton et des morts qu’on a aidés à trépasser raviront les plus aventureux d’entre vous. Profitez de l’hospitalité chaleureuse des habitants qui sauront vous mettre à l’aise. Afin d’apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :
1. Écoutez toujours les murmures de ceux que vous ne voyez pas.
2. Gardez-vous des créatures sinistres qui frappent avant d’entrer. 
3. Soyez sage. Très sage.

Sans quoi, il y a un risque de mort imminente.

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

 

J’ai enfin pu obtenir J’agonise fort bien, merci à l’occasion de la Foire aux livres de Bruxelles. J’ai apprécié le roman Le Roi sombre de la même auteure,alors je n’ai pas hésité bien longtemps face à ces deux nouveaux titres, même s’ils appartiennent à un genre très différent.

#Au pays des croyances, les manipulateurs sont les rois…

 

J’agonise fort bien, merci est en effet un roman qui explore les recoins cachés de tout ce dont l’esprit humain est capable en matière de manipulation, d’esprit retors et de mystères. Et l’auteure le fait avec brio grâce à sa capacité à projeter un esprit et des réactions vraiment réalistes et terriblement humaines sur ses êtres de papier. J’ai eu à nouveau plaisir à suivre le duo formé par Évariste Fauconnier et Isabeau Le Du déjà rencontré (et apprécié) dans le tome suivant*.

J’ai pris plaisir à en découvrir plus sur les origines du jeune homme, ne l’ayant rencontré que lors de la seconde de leurs aventures*. Grâce/à cause de son histoire, il est partie prenante de l’intrigue dans laquelle il se retrouve impliqué jusqu’au cou.


L’ensemble du récit baigne dans une atmosphère plutôt étrange. Les légendes bretonnes et l’omniprésence du Petit Peuple, ainsi que les hallucinations de certains protagonistes font qu’il est parfois difficile de distinguer la réalité de l’irréel. J’ai apprécié cette ambiance aussi spéciale que bien construite.


La plume d’Oren Miller est décidément très évocatrice. Des meurtres les plus abominables aux moindres réactions, tout est extrêmement explicite. L’imagination de l’auteure ne semble avoir d’autre limites que celles que lui impose son récit. Assurément, J’agonise fort bien, merci, est un récit destiné aux lecteurs avertis !


J’aime beaucoup le style délié de cette écriture. Très littéraire, elle sait en quelques mots créer une ambiance unique et fait passer le lecteur du sourire amusé grâce aux dialogues au frisson en découvrant la folie meurtrière des protagonistes.


L’intrigue est tellement prenante que j’ai eu maintes fois eu du mal à en sortir. Oren Miller sait manier le suspense de son histoire et garder un rythme régulier pour nous emmener vers la fin tout en douceur.

Bon d’accord. Quelques passages semblent un peu hors de propos. Mais on se rend compte de l’erreur qu’une que l’on connaît toute l’histoire !

#En bref


J’agonise fort bien, merci est un roman qui ne prend pas de pincette avec la sensibilité des lecteurs. J’ai trouvé cette intrigue prenante, à tel point que j’ai parfois eu du mal à m’en extirper. En bref, je vous le conseille si vous souhaitez passer un bon moment de lecture !

*Je ne fais pas les choses comme tout le monde, moi ! On ne juge pas.

J’agonise fort bien, merci.- Oren Miller.- Éditions HSN.- Disponible

 

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