Blanche

Couverture Blanche

« Je m’appelle Blanche. J’ai 17 ans. Paris est assiégée par les Prussiens. Impossible de rejoindre ma famille. Mon oncle, commissaire de police, est sur la piste d’un tueur de tatoués.

Je m’appelle Blanche. J’ai 17 ans. Les bombes tombent sur Paris. Et je traque le tueur, moi aussi. »

Trois histoires pour nous emporter dans le Paris du XIXe siècle.

#Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

 
L’intégrale Blanche m’a été proposée par les éditions Actusf en service de presse. Je connais un peu la plume d’Hervé Jubert et au vu de la quatrième de couverture, je n’ai pas hésité bien longtemps. 875 pages, un pavé. Et pour cause : il est arrivé par colis et non dans une lettre !
 

#Crime, occupations et bienséance

 

Je n’ai donc pas attendu beaucoup avant d’entamer cette lecture : je savais qu’elle allait durer un peu. Pas le genre de livre qu’on peut emmener partout avec cette épaisseur ! Malgré tout, les histoires sont entraînantes et se lisent plutôt vite.

L’auteur nous emporte dans des intrigues bien découpées et au rythme contrôlé : il se passe toujours quelque chose dans les histoires, du côté des enquêteurs comme des ennemis. J’ignore s’il s’agit d’un parti pris de l’auteur, mais les textes rappellent les épisodes d’un feuilleton dont on attend la suite avec impatience.

Chaque récit de cette intégrale baigne dans une ambiance qui lui est bien particulière : fantastique, thriller et même une pointe d’horreur viennent pimenter le fond polar du texte et ce mélange des genres est aussi réussi que distrayant. D’événements en enlèvement, on avance dans la résolution de l’intrigue presque sans s’en rendre compte.

L’intégrale Blanche développe tout un univers occulte et mystérieux qui donne de l’épaisseur à l’intrigue et participe à mon humble avis à l’attrait du roman et de sa série d’histoires. J’ai beaucoup apprécié la chasse aux trésors et à l’alchimiste ; et la psychologie – inconnue à l’époque – fait écho à la qualité d’écriture des personnages.

J’avais déjà été confrontée à la plume de l’auteur dans l’un de ses autres romans auquel j’avais un peu moins accroché. Mais ici, l’écriture d’Hervé Jubert est efficace, concise et fluide et nous offre un texte dans lequel il est aussi facile d’entrer que de sortir.

Blanche, héroïne de l’intégrale qui porte son nom, est un personnage digne de la plume de l’auteur : efficace dans ses actions, pragmatique… mais non dénuée de défauts. C’est d’ailleurs ce qui rend cette jeune femme intéressante : impétueuse, d’un courage qui relève parfois de la bravade et indisciplinée, c’est ce que j’ai apprécié chez ce personnage auquel je me suis vite attachée. Tous les autres personnages développent des traits de caractère qui les rendent unique et complémentaires. J’ai eu un petit coup de cœur pour Monde, le cul-de-jatte-mais-pas-tout-le-temps. 🙂

L’Histoire est très présente dans l’intrigue : le siège prussien de Paris, les personnages historiques… Ces petits détails donnent un vernis réaliste, beaucoup de cachet au texte et participent à la crédibilité de l’histoire.

#En bref

 

Blanche est une intégrale agréable à lire. L’histoire nous entraîne dans des aventures prenantes et immersives. Ne vous laissez pas intimider par sa taille, il se lit vraiment vite !
Blanche, intégrale.- Hervé Jubert.- Éditions Actusf.- Coll. Naos.- Disponible



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