Le Sang des Dieux et des rois

Couverture Le sang des dieux et des rois, tome 1
A 16 ans, Alexandre, héritier du trône de Macédoine, est en passe de découvrir son destin de conquérant, mais se trouve irrésistiblement attiré par une nouvelle venue… Katerina doit naviguer dans les eaux troubles des intrigues de cour tout en taisant sa mission secrète : tuer la reine. Mais c’est sans compter sur son premier amour… Jacob est prêt à tout sacrifier pour gagner le cœur de Katerina, même si cela signifie se mesurer à Hephaestion, tueur sous la protection d’Alexandre. Et, par-delà les mers, Zofia, princesse persane fiancée à Alexandre sans l’avoir rencontré, désire changer sa destinée en partant en quête des légendaires et mortels Mangeurs d’Esprit.
 

C’est parti pour une plongée dans l’Histoire, légèrement remaniée.

# Comment ce livre m’est-il tombé entre les mains ?

Il m’a été confié par Babelio suite à une Masse Critique un peu particulière puisque seul ce livre était proposé. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de découvrir ce premier tome.
 

# Sympa, mais…

 
Vous le sentez, c’est ce petit « mais » qui fait toute la différence entre une sympathique lecture et le coup de cœur absolu. Eh bien oui, ce récit ne m’a pas totalement convaincue…
 
L’auteur tourne en rond dans son histoire. Au final, l’intrigue piétine un peu durant les 460 pages du roman, comme s’il avait fallu délayer au maximum pour tenir l’épaisseur du volume. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais j’ai relevé de nombreuses actions se répétant, beaucoup de retours sur les mêmes ressentis des personnages. En un mot, une impression de déjà-lu qui ne m’a pas quittée.
 
Pourtant, l’histoire est intéressante. On plonge dans l’antiquité macédonienne aux côtés d’un personnage à la dimension mythique : celui qui deviendra Alexandre le Grand. Là, il s’appelle Alex et n’est que prince. Et puis, il n’a que seize ans, un peu comme tous les autres personnages principaux du roman. Ils sont changeants, versatiles et… parfois vraiment idiots, il faut l’avouer. À tel point que ça en devient parfois un sport. Notamment Cyn, la demi-sœur d’Alexandre.
 
Si les personnages n’ont pas fait mon unanimité – je suis toute seule, et alors ? – les figures de femmes fortes et maîtresses de leur destin sont présentes. Et vraiment intéressantes. Elles prennent en main leur avenir, refusant celui qui est tracé pour elles. J’ai trouvé ça très inspirant et positif.

Pour en revenir à l’histoire en elle-même, les moments épiques sont trop rares. Mis à part cette scène finale où Alexandre fait preuve de tactique et de courage, le reste du texte m’a semblé un peu plat avec trop peu de relief au final. Tout au long du texte, j’ai attendu la fameuse quête des Mangeurs d’Esprit, de voir les Dieux qui semblent pourtant bien réels, mais rien n’est venu. Tout juste une ligne à la fin du récit genre « on te donnera tout dans les volumes suivants ! ». Sans moi.

Malgré tout, l’auteur sait instiller une ambiance qui colle parfaitement avec les moments les plus importants de son texte. Durant ces instants, je me suis laissée emporter par le flot des actions des personnages. Et ça, ça fait plaisir. Son écriture est fluide et sans anicroche ni tic de langue.

#En Bref


J’ai été vraiment mitigée par cette lecture. Globalement, j’y ai passé un bon moment. La trame de fond est intéressante, le rôle des femmes me plaît et l’auteur laisse présager un univers vraiment riche. Mais… les trop nombreuses imperfections et la déception par rapport à ce que la 4e de couverture laissait entendre ont également été très fortes.
Je vous conseillerais surtout de vous forger votre propre opinion !


Le Sang des Dieux et des rois.- Eleanor Herman.- Ed. Robert Laffont

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