[Autour d’une oeuvre] L’Agent des ombres

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Ce n’est peut-être pas une série mondialement connue, mais elle gagnerait totalement à l’être. On y suit les aventures d’un être d’exception, de personnages hauts en couleurs dans des décors aux dimensions mythiques. 
Je parle bien entendu de l’Agent des Ombres et de Cellendhyll de Corvatar.

Un coup de foudre littéraire.



Aux origines


Je devais avoir 19 ou 20 ans quand j’ai lu le premier tome de l’Agent des Ombres. À l’époque, je ne connaissais de la fantasy que les classiques et je dévorais les romans d’Anne Rice (qui appartient au genre fantastique, je sais). Puis je suis tombée sur Michel Robert au sens littéraire bien entendu. Ce nom évoquait pour moi d’abord un cavalier avant l’auteur. Dans un premier temps bien entendu. Maintenant, il est synonyme de fantasy de qualité et j’attends chacun de ses romans avec une grande impatience !

Une écriture efficace et acérée

Si Michel Robert revient souvent dans mes tops, ce n’est pas pour rien, vous en conviendrez. Je la trouve à la fois efficace, acérée et terriblement évocatrice. En quelques mots à peine, bien choisis et dosés, il réussit à dresser un portrait ou à esquisser un paysage. On sent le froid glacial des montagnes ou la sécheresse des déserts. Les personnages semblent étonnamment vivants dans les textes de Michel Robert.

Ce que cette série m’a apportée


Du rêve. Oh, pas lorsque je lisais les épreuves difficiles que traversait le protagoniste bien entendu, mais plutôt l’envie de parcourir les paysages et les contrées naissant sous la plume de Michel Robert. Ça m’a fait un peu le même effet que lorsque je lis Le Seigneur des Anneaux. J’ai envie d’y être !

Et puis il y a les personnages. Des caractères forgés au gré des aléas (plus des bas que des hauts) de la vie. Terriblement charismatiques mais peu fréquentables, il faut l’avouer. Je ne suis pas du genre à tomber amoureuse de personnages fictifs. Mais là… J’aimerais bien avoir Cellendhyll comme maître d’armes !

Parce que c’est ça pour moi, l’immense point fort de la série L’Agent des Ombres. Tout y est si visuel qu’imaginer les combats est très facile. Et c’est un véritable spectacle pour l’esprit. Et pour ceux qui aiment les duels et autres affrontements à l’épée, la dague ou le coutelas…

Assister aux épreuves de Cellendhyll et le voir les surmonter envers et contre tout et surtout être témoin de la force avec laquelle il le fait donne du courage. Et à côté de ses « légers » soucis, ceux qui peuvent arriver dans notre vie de tous les jours, semblent bien petits. Certes, l’héroïsme des protagonistes est un peu exagéré, mais leur charisme et leurs aventures palpitantes font clairement passer outre cela !

La série se divise en deux saisons. Ma préférée est la première, bien que la seconde ouvre sur de nouvelles possibilités. J’aimais quand Cellendhyll possédait un but, une arme qui lui dictait la voie à suivre. Je me suis sentie un peu perdue à l’orée de la deuxième saison. Mais qu’à cela ne tienne, la qualité du récit m’a donné hâte d’en savoir toujours plus !

L’univers de Michel Robert est une source inépuisable d’inspiration. Pour des textes, mais aussi du jeu de rôle ! D’ailleurs… j’ai hâte de tester celui qui est en cours de préparation ! Que voulez-vous. Quand un univers est aussi riche et bien construit que celui-ci, je ne peux qu’adhérer !

#En Bref


Aventures, héroïsme, combats épiques, personnages charismatiques. L’Agent des Ombres est clairement un coup de coeur. Et je pense que vous avez bien compris que l’écriture de Michel Robert n’y était pas pour rien non plus… 

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