Chroniques d’une humanité augmentée


« Julien Sciarmozzi a un problème. Un gros. Quelque chose cloche dans sa tête, il a comme des absences inexplicables. À moins que ce ne soit la réalité qui se trompe ? Nicolas ne se conçoit qu’au travers des réseaux sociaux. Est-ce dans le but de combler un manque affectif, ou pour une raison autrement plus sérieuse ? Et que dire de Marc, cet homme immergé dans un monde où chacun ne jure plus que par l’apparence virtuelle — en réalité augmentée — de ses collègues ?
Perdus dans le mince interstice séparant le monde réel de l’univers virtuel, les personnages de ce recueil nous entraînent dans leur sillage…
Oserez-vous franchir les limites du réel en leur compagnie ? »


Cette lecture m’a été proposée par l’auteur lui-même. Partagée entre la crainte d’un texte compliqué (c’est de la science-fiction après tout), et la curiosité. Après avoir un peu repoussé l’échéance, je me suis finalement plongée dans cette histoire.

J’en suis malheureusement ressortie assez mitigée, ce qui arrive parfois. Je l’ai déjà dit dans l’un de mes brefs avis « à chaud » sur les réseaux sociaux, j’ai trouvé cette histoire assez déstructurée et difficile à suivre. À première vue, il s’agit de l’évolution d’une lignée familiale et de celle de la Terre à travers les époques.

L’écriture de Pascal Bléval est relativement fluide et cette histoire se lit très vite et très facilement. Si les situations exposées ne participent pas à une intrigue claire et structurée, il s’agit de situations très bien décrites et facilement visualisables, ce qui constitue l’un des points forts de cette histoire, il faut le reconnaître !

L’histoire ne m’a pas emportée avec elle et je pense que c’est justement dû à cette succession de portraits interrompue par des intermèdes qui font perdre le fil de l’intrigue au lecteur un peu distrait, ce que j’ai sûrement été je l’avoue. Je n’ai pas pû m’attacher aux personnages, à tel point que leur sort m’était indifférent. Comme si au final, leur sort importait peu. C’est du moins l’impression que j’en ai eu à la lecture de ce court roman.

Néanmoins, l’enjeu « prédicatif » de cette histoire en est le principal point positif : l’auteur attire en effet notre attention sur le devenir de notre planète, mais également sur le chemin pris par les nouvelles technologies qui changent irrémédiablement notre manière de vivre. Serons-nous dans un futur plutôt lointain de simples données enregistrées dans d’énormes disques durs, vivant une réalité virtuelle qui serait aussi gangrenée que la nôtre ? Cela n’a rien de réjouissant, mais cette tonalité est ce qui m’a à la fois interpellé et ce qui m’a le plus intéressée dans cette histoire.



~ En Bref ~

Vous l’aurez sans doute compris, cette histoire ne sera définitivement pas un coup de cœur pour moi. Si je reste avec un sentiment plutôt mitigé, il faut tout de même reconnaître qu’elle possède tout de même des aspects positifs. Je vous conseille donc de vous plonger à votre tour dans cette histoire pour vous faire votre propre avis. 

Chronique d’une humanité augmentée.- Pascal Bléval

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