Du besoin de la lecture.



Plus qu’un simple vecteur de transmission de connaissances, le livre est le meilleur et le plus sûr moyen de voyager, où que l’on se trouve. Plus que les récits oraux, le livre est l’instrument apportant le plus sûrement la liberté, car l’acte de lecture est d’abord solitaire.



Il est aisé de voir ce fait à travers les nombreux exemples d’autodafés qui illuminaient les nuits d’oppression. En effet, les régimes totalitaires commençaient d’abord à interdire les livres avant tout.
Le livre comme vecteur des idéaux, des opinions, des connaissances et du simple plaisir, voilà de nombreux noms que l’on peut associer à ce simple mot porteur de promesses.

Si l’auteur est talentueux, il nous emmène dans un autre monde, à une autre époque en seulement quelques lignes. Combien de moments n’avons-nous pas passés en compagnie d’un héros, à mettre ses pas dans les siens aussi fidèlement que son ombre ?

Quel lecteur n’a jamais frissonné, rit ou même pleuré en lisant ? Nous connaissons bientôt intimement les héros de nos livres favoris aussi bien que nous pouvons connaître nos plus proches amis.

La lecture est une catharsis, une purge de notre esprit. L’évasion de l’esprit par les mots fait oublier tous les malheurs du monde pour un temps, au moins. Là réside le vrai pouvoir des livres.
Si l’on dit « lire délivre », je ne trouve rien de plus vrai.


« On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit. » 
Marcel Proust.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *